Hénin-Beaumont: le FN Steeve Briois annonce un "vaste plan d'économies"

Steeve Briois a été élu formellement maire d'Hénin-Beaumont ce dimanche matin, sous le regard de Marine Le Pen - -
Ce fut la première "prise majeure" du Front national lors des dernières municipales. Dès le premier tour en outre. La municipalité d'Hénin-Beaumont dans le Pas-de-Calais a annoncé qu'elle allait baisser de 10% la taxe d'habitation, mesure phare du budget 2014 qui sera compensée par un "vaste plan d'économies". C'est le maire Steeve Briois qui en a fait lui-même l'annonce avant la présentation du budget vendredi en conseil municipal où siège 28 élus FN et sept d'opposition.
"C'est une volonté, c'est un choix politique, c'est-à-dire que notre priorité ça a été de dire 'Nous allons baisser les impôts', eh bien oui, nous le faisons, nous baissons la taxe d'habitation de 10% cette année", permettant à la commune de "revenir dans la moyenne nationale", a détaillé Steeve Briois. Cette diminution constitue une baisse des recettes de l'ordre de 517.000 euros", a assuré le nouveau maire de la commune du bassin minier.
"Diminuer la pression fiscale"
Cette "meilleure gestion" passera notamment par l'arrêt de l'externalisation des prestations et le retour en régie municipale dès 2015 pour les travaux, notamment l'élagage ou la tonte des pelouses, a souligné Steeve Briois, réaffirmant qu'il n'y aura pas de baisse des subventions aux associations, ni de suppressions de postes de fonctionnaires.
La mairie compte actuellement 750 agents (pour 26.000 habitants, ndlr), et ce nombre pourrait passer à 700 d'ici 2020, en ne remplaçant pas chaque départ à la retraite, selon la nouvelle municipalité. Outre "la chasse aux gaspillages", le nouveau maire a promis "d'engager la commune dans la voie du développement durable", en remplaçant notamment l'éclairage public avec des ampoules à basse consommation et le chauffage par la géothermie pour "faire des économies dans deux, trois ans".
Ces "vastes économies" devraient permettre de "continuer à diminuer la pression fiscale et (...) dégager des sommes pour investir", a-t-il poursuivi.