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François Hollande: "tous les dispositifs" de sécurité renforcés à leur niveau maximum

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Vendredi soir, ce scénario cauchemar s'est confirmé. "Nous craignons désormais des attaques à la kalachnikov, qui vont durer" confiait récemment un haut responsable de la lutte antiterroriste, sous couvert d'anonymat. . Aujourd'hui, leur but est de tenir dans le temps, pour que les médias puissent s'accrocher à l'événement, le diffuser en direct pour un maximum de publicité", ajoutait le même responsable.

"Le thermomètre grimpe"

Vendredi soir, six lieux différents ont été visés par des attaques qui ont fait 120 morts. Au cours des dernières semaines, des responsables et des experts avaient prévenu que des attentats islamistes, d'une ampleur sans précédent, se préparaient contre la France et seraient quasiment impossibles déjouer. C'est exactement ce que craignaient, depuis des mois, les services antiterroristes français.

"Les services sont submergés" "Le danger vient d'une équipe plus ou moins grosse de gars qui viennent de théâtres d'opérations où ils se sont aguerris, peut être la Syrie, peut être la Libye, le Yémen, qui trouvent les armes sur place (en France) et passent à l'action", confiait récemment Yves Trotignon, ancien des services antiterroristes de la DGSE. Il avait ajouté : "Des gars décidés, prêts à mourir, qui ont étudié la cible et sont solides du point de vue opérationnel peuvent faire très mal. Le nombre de jihadistes vétérans augmente tous les jours. Face à ça, il faut bien le dire, les services sont submergés".

Après les attaques contre Charlie Hebdo et l'Hyper Cacher en janvier, les services antiterroristes, de renseignement, de police, de secours se préparaient à l'éventualité d'une attaque simultanée, comme celle qui étaient en cours dans la nuit de vendredi à samedi. Ils ont répété les réponses, les modes de mobilisation et de coopération pour y faire face. En octobre, Marc Trévidic, ancien juge du pôle antiterroriste de Paris, expliquait à Paris Match, que "la menace est à un niveau maximal, jamais atteint jusqu'alors".

la rédaction avec AFP