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Politique

Falorni accuse le FN de monopoliser le temps de parole des non-inscrits à l'Assemblée

Olivier Falorni

Olivier Falorni - KENZO TRIBOUILLARD / AFP

Olivier Falorni accuse les députés du Front national d'organiser le monopole du temps de parole des non-inscrits à l'Assemblée nationale.

Ce n'est pas du jeu. Exister comme député sans faire partie d'un groupe parlementaire est déjà difficile. Si, en prime, les huit non-inscrits du Front national trustent tous les créneaux de questions au gouvernement dévolus à cette quinzaine de députés, la vie dans l'hémicycle devient impossible. Dans L'Express, le député PRG Olivier Falorni, "survivant" parmi les trois députés radicaux de gauche, se plaint de cette pratique des élus d'extrême droite.

À l'Assemblée, la règle est simple pour les non-inscrits: premier arrivé, premier servi. "Les services de l'Assemblée indiquent, le moment venu, à tous les députés non inscrits qu'une question est pour eux. Le premier qui répond est le premier inscrit", explique au Lab Europe 1 l'administration du palais Bourbon. Selon Olivier Falorni, les députés FN "ont un permanent qui répond tout de suite".

Une accusation formellement contestée par le député frontiste Sébastien Chenu, qui trouve cette "course au clics ridicule". "Notre collègue corse ou Nicolas Dupont-Aignan nous ont demandé de ne pas cliquer, on l'a fait", explique l'élu FN. "C'est bien mal me connaître que croire qu'un jour je vais demander la permission au FN de poser une question au gouvernement", répond au Lab Olivier Falorni.

Louis Nadau