"Éviter d'en rajouter": Darmanin pointe la responsabilité des oppositions après l'agression du petit-neveu de Brigitte Macron

Gérald Darmanin et Elisabeth Borne - AFP
Une part de responsabilité. Invité de France Inter ce mercredi, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin accuse La France Insoumise d'avoir nourri "un climat de violence incontestable" deux jours après l'agression du petit-neveu de Brigitte Macron, "sans doute" en raison de ses liens avec la famille Macron.
"On peut s'arrêter quelques instants pour dire que les extrêmes, et notamment la France Insoumise, n'ont pas contribué au calme général", a pointé du doigt le ministre.
Deux jours après l'agression du petit-neveu de Brigitte Macron par des manifestants devant sa chocolaterie à Amiens, trois hommes majeurs vont passer en comparution immédiate, une jeune femme de 16 ans devant le juge pour enfants et quatre autres personnes ont été relâchées sans poursuite judiciaire, selon une source policière à BFMTV.
"Éviter d'en rajouter"
Pour Gérald Darmanin, il est de la responsabilité de la classe politique dans son ensemble d'apaiser la situation afin d'éviter qu'elle ne dégénère.
"Il y a un climat de violence incontestable dans le pays. Je crois qu'il faut que tout le monde, sur tout le champ politique, ne fasse pas seulement que des condamnations de ce genre d'actes mais évite d'en rajouter, dans la violence réelle ou supposée", explique-t-il.
Et le ministre de pointer du doigt les sorties de certains députés Nupes et les slogans entendus dans certains cortèges de manifestants contre la réforme des retraites. "Quand on met la tête d'un ministre sous un ballon et qu'on met son pied dessus, lorsqu'on dit 'Macron assassin'; lorsqu'on dit 'On a décapité, Macron on peut recommencer'... Ça ne permet pas sans doute le calme général", conclut-il.
L'agression de Jean-Baptiste Trogneux a ravivé le débat autour de la protection des élus après la récente démission du maire de Saint-Brevin dont le domicile a été incendié.