EN DIRECT - Retraite: Hidalgo fustige la réforme proposée par Macron

Soupçons d'emploi fictif: Fabien Roussel s'attendait à une telle "partie de ball-trap"
Le candidat communiste Fabien Roussel a affirmé dimanche qu'il s'attendait à "une partie de ball-trap" et que les "coups tombent" lors de la campagne présidentielle après l'ouverture d'une enquête du Parquet national financier (PNF) le visant pour "détournement de fonds publics", une accusation qu'il conteste.
Sur radio J, il s'est dit "confiant sur le fait que la réalité de mon travail auprès du député Jean-Jacques Candelier sera reconnue, car le travail que j'ai fait était un travail important".
"Je savais bien qu'en me présentant à cette élection présidentielle, en suscitant une certaine sympathie et même une dynamique autour de la campagne que je porte, une partie de ball-trap serait ouverte. Les coups tombent, je m'y attendais, je me suis préparé", a insisté Fabien Roussel qui a connu une belle percée dans les sondages, passant de 2% à près de 5% dans certaines enquêtes.
Interrogé pour savoir si le candidat Insoumis Jean-Luc Mélenchon était derrière ces accusations, le député du Nord a répondu: "je n'en sais strictement rien", mais "ce que je sais? c'est que Edwy Plenel (directeur de la publication de Mediapart) a appelé à voter pour Mélenchon" et "que c'est le directeur du journal qui a fait cette enquête sur mon dos".
Marion Maréchal prend ses distances avec la proposition d'Eric Zemmour sur les prénoms
Marion Maréchal a pris ses distances dimanche avec la proposition choc d'Éric Zemmour qui veut interdire un premier prénom d'origine étrangère pour les futures naissances, une semaine après avoir rallié le candidat d'extrême droite à la présidentielle.
"Son analyse sociologique est juste. Les prénoms sont une manifestation de l'évolution culturelle d'un pays. De là à transformer ça en programme politique, il est évident que, même si je comprends l'objectif, je ne suis pas dans cette démarche", a souligné la nièce de Marine Le Pen invitée du Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI.
"La défense de l'identité française se fera évidemment par une politique migratoire restrictive et une démarche culturelle, éducative". Mais "ce n'est pas à l'État d'imposer dans l'intimité des gens quels doivent être les prénoms d'untel ou untel", a précisé l'ex-députée du Front national. "La question peut se poser pour les naturalisations", a-t-elle toutefois ajouté.
Marion Maréchal a rappelé que le candidat avait assuré "qu'il ne forcerait pas les gens à changer de prénom".
Retraite: Hidalgo fustige la réforme proposée par Macron
Interrogée sur France 3, la candidate socialiste à l'élection présidentielle a fustigé la réforme des retraites d'Emmanuel Macron qui souhaite reculer à 65 ans l'âge légal du départ à la retraite.
Marion Maréchal: "je crois Eric Zemmour capable d'aller au second tour"
Interrogée au Grand Jury de RTL-Le Figaro-LCI, Marion Maréchal a a dit "croire capable Eric Zemmour d'aller au second tour" de l'élection présidentielle.
"J'ai trouvé en Eric Zemmour un homme qui a une vision, une cohérence, un courage intellectuel qui je pense à des cartes en amin que d'autres n'ont pas et je le crois capable d'aller au second tour, de créer la surprise, et de recomposer la vie politique autour d'un pôle national dès les législatives et pour ces raisons j'ai décidé de le suivre dans cette aventure présidentielle" a-t-elle expliqué.
Selon elle, Eric Zemmour a "la capacité à transformer l'essai pour le camp national".
"Le RN était devenu l'ouil utilisé par le gouvernement en place pour être réélu, je pense que l'histoire ne se réécrira pas de la sorte avec Eric Zemmour" a-t-elle ajouté.
Marion Maréchal assure qu'elle n'a "trahi personne" en rejoignant Eric Zemmour
Celle qui a apporté son soutien à Eric Zemmour a assuré ce dimanche au Grand Jury de RTL-Le Figaro-LCI, n'avoir "trahi personne" en choisissant le candidat de Reconquête et non Marine Le Pen.
"Je n'ai trahi personne, j'ai quitté le RN en 2017" a-t-elle déclaré, avant de poursuivre: "à moins de considérer que parce que j'appartiens à la famille de Jean-Marie Le Pen j'ai un devoir génétique d'appartenance, ce n'est pas le cas".
"Lorsque j'étais au RN, Marine Le Pen n'a pas hésité à imposer sa ligne qu'elle croyait juste au parti, en dépit de ses relations familliales, [...] à ce moment là elle a imposé sa vision et cela se comprend", a ajouté Marion Maréchal. Sur BFMTV, Marine Le Pen l'a alors accusé de "mauvaise foi", mais Marion Maréchal a expliqué qu'elle ne réagirait pas, "qu'elle ne rentrerait pas dans ce jeu-là".
Celle qui "espère oeuvrer politiquement durablement aux cotés d'Eric Zemmour", sans pour autant rallier son parti, a aussi un peu plus tôt critiqué le programme de Marine Le Pen, qui a "eu de très nombreuses évolutions depuis 2017".
"J'ai du mal à savoir ce qu'elle pense précisément, il y a eu de très nombreuses évolutions dans le programme depuis 2017, il y a un manque de clarté et de squelette".
Marion Le Pen juge que Marion Maréchal est de "mauvaise foi" pour justifier "son départ chez Éric Zemmour"
Alors que Marion Maréchal a estimé ce dimanche sur RTL que le programme de Marine Le Pen manquait de clarté et indiqué ne pas avoir de "devoir génétique" d'appartenance au RN, Marine Le Pen a réagi ce dimanche sur BFM Politique estimant qu'elle était de "mauvaise foi, mais qu'il (fallait) bien qu'elle justifie son départ chez Éric Zemmour".
"Mais qu'elle ne parle pas d'utilité au système, parce que s'il y en a bien un qui est utile au système (...) c'est Éric Zemmour", a poursuivi la candidate du RN.
"C'est le candidat qui permettrait le plus à Emmanuel Macron d'être réélu donc cet argument objectivement ne tient pas", a-t-elle poursuivi.
"Moi, je ne veux pas entendre les propos désagréables qu'elle s'autorise à tenir, je ne retiendrai qu'une chose, c'est qu'elle a annoncé qu'elle voterait pour moi au second tour, déjà ça, ça me fait plaisir, je m'en contente", a ajouté dans un rire la candidate d'extrême droite.
Emmanuel Macron "se sert de la guerre en Ukraine pour faire peur aux Français", accuse Marine Le Pen
Interrogée ce dimanche sur le sommet européen qui s'est tenu à Versailles concernant la guerre en Ukraine, Marine Le Pen a jugé que "ce sommet de Versaille (avait) révélé la manipulation opérée par le président de la République française".
"C'est passé relativement inaperçu mais le président de la République a répondu à deux types de médias, des médias français à qui il a dit d'un air extrêmement sérieux et grave qu'il était très pessimiste sur l'issue des négociations et il a répondu aux médias anglo-saxons en disant qu'il était très optimiste sur l'issue avec un grand sourire", a lancé la candidate du RN à la présidentielle.
"Ça veut dire que le président de la République se sert de la guerre en Ukraine pour faire peur aux Français parce qu'il pense que la peur peut lui bénéficier et moi je suis extrêmement sévère à l'égard de ce type de comportement, parce qu'on ne manipule pas l'opinion publique avec des sujets aussi importants, aussi graves que la guerre", a-t-elle accusé sur BFM Politique.
"Grand remplacement": Marion Maréchal "ne voit pas en quoi le terme est choquant"
Interrogée sur l'objectif affiché d'Eric Zemmour "d'immigration zéro", Marion Maréchal explique au Grand Jury de RTL-Le Figaro-LCI, qu'il s'agit d'un "marqueur", pour expliquer "une démarche très restrictive, où l’immigration sera réduite au maximum partout là où elle pourra être réduite".
Quant au concept de "grand remplacement" employé par le candidat Reconquête, Marion maréchal assure qu'il s'agit d'un "fait de société" plus que d'une "théorie".
"J’assume ce terme, je l’ai déjà utilisé. C'est une phrase forte pour décrier un phénomène de société, je vois pas en quoi il est choquant et problématique" a-t-elle déclaré.
Mea culpa de Robert Ménard sur les migrants: Marine Le Pen estime qu'il "a tort"
"Je crois que (Robert Ménard) a tort pour une raison simple, c'est que nous avons accueilli beaucoup d'Afghans et beaucoup de Syriens, c'est même les deux principales en réalité nationalités que nous avons accueillies, mais je crois que les critères qui ont été posés étaient des critères qui étaient trop lâches", a estimé ce dimanche Marine Le Pen dans BFM Politique, ajoutant que selon elle certains ont opéré un "détournement du droit d'asile pour s'installer dans un pays".
Le maire de Béziers, soutien de la candidate, a déclaré jeudi, en pleine guerre en Ukraine, avoir "honte" de ses propos passés sur l'arrivée de migrants fuyant la guerre en Syrie et en Irak.
"Quand j'ai été élu maire, deux trois ans après il y a eu la crise en Syrie et j'ai fait des déclarations, le journal municipal a fait des unes, des affiches aussi, que je ne referais plus, pour tout vous dire que j'ai honte d'avoir faits", a-t-il déclaré sur Public Sénat.
Une affiche publiée alors, montrant des migrants africains et nord-africains devant une église, proclamait "L'État nous les impose. Ca y est ils arrivent... Les migrants dans notre centre-ville!"
Marine Le Pen estime que les Ukrainiens "sont véritablement des réfugiés de guerre"
Marine Le Pen a estimé ce dimanche que les Ukrainiens "(étaient) véritablement des réfugiés de guerre".
Interrogée sur les réfugiés syriens et ukrainiens, la candidate d'extrême droite a estimé qu"incontestablement" il y avait une différence entre eux.
"Les réfugiés syriens qui sont partis de Syrie, étaient quasiment tous des hommes, ça interroge je trouve. Vous voyez dans une guerre, on ne s'étonne pas de voir des femmes, des enfants et des personnes âgées quitter les lieux des combats.
Ce qui est étonnant, donc je pense qu'il y avait sûrement dans ces Syriens des gens qui étaient authentiquement des réfugiés et qui réclamaient à juste titre l'application de la Convention de Genève, et qu'il y avait aussi beaucoup d'immigration économique qui se servait des texte pour pouvoir venir et s'installer et non pas fuir de manière transitoire un territoire en guerre", a déclaré Marine Le Pen sur BFM Politique.
Ukraine: "Le bombardement volontaire de civils, d'hôpitaux, d'écoles, ce sont des crimes de guerre", dit Marine Le Pen
"Le bombardement volontaire de civils, d'hôpitaux, d'écoles, ce sont des crimes de guerre, je pense qu'il faut tout de suite déclencher une enquête de l'ONU", a déclaré ce dimanche Marine Le Pen dans BFM Politique.
Remise de 15 centimes par litre de carburant: Marine Le Pen trouve l'aide "dérisoire eu égard à la situation"
Interrogée ce dimanche sur BFM Politique sur la remise de 15 centimes par litre de carburant annoncée par Jean Castex dans Le Parisien, Marine Le Pen estime trouver l'aide "dérisoire eu égard à la situation".
"Il faut baisser de manière pérenne la TVA sur l'énergie de manière générale", estime la candidate du RN à la présidentielle.
Marine Le Pen est l'invitée de "BFM Politique"
La candidate du Rassemblement national à la présidentielle répond aux questions de Jean-Baptiste Boursier.
L'aide au carburant est "largement insuffisante" tranche Manuel Bompard
Ce n'est pas la bonne méthode." Invité ce matin de la matinale week-end de RMC, Manuel Bompard, directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon, estime que la mesure, proposée par Jean Castex, d'une "remise à la pompe de 15 centimes par litre" n'est pas suffisante.
"La situation est dramatique" juge Manuel Bompard qui estime que cette proposition de Jean Castex n'est en fait pas assez poussée.
"Le prix du carburant a gagné 60 à 70 centimes par rapport au début de la crise. Une remise de 15 centimes c'est mieux que rien du tout certes, mais c'est très largement insuffisant et ce n'est pas la bonne méthode. Il faut bloquer les prix à 1€40 le litre".
"Avec Éric Zemmour, tout est foutu", charge Valérie Pécresse
La candidate du parti Les Républicains à l'élection présidentielle est revenue sur Europe 1 sur son débat télévisé qui l'a opposée à Éric Zemmour cette semaine.
"Avec Eric Zemmour, tout est foutu", a jugé Valérie Pécresse. "La radicalité de ces solutions séduit, mais elles ne sont pas praticables", a ajouté la candidate.
Elle a par ailleurs jugé nécessaire de "déconstruire les extrêmes".
Valérie Pécresse assure qu'elle sera "la surprise du deuxième tour"
"Je serai la surprise du deuxième tour", a assuré sur Europe 1 ce dimanche Valérie Pécresse, malgré des sondages qui la placent désormais en cinquième position derrière Jean-Luc Mélenchon.
"Il reste quatre semaines de campagne, c'est le destin de la France qui se joue", a ajouté la candidate, qui a défendu son programme, le jugeant le plus crédible.
"Chaque dépense est financée", a assuré Valérie Pécresse.
"Poutine est un dictateur", juge Valérie Pécresse
La candidate Les Républicains à l'élection présidentielle a qualifié ce dimanche sur Europe 1 le dirigeant russe Vladimir Poutine de "dictateur".
"Avant l'invasion, je l'avais qualifié de 'dirigeant autoritaire', car je ne voulais pas provoquer l'escalade. Mais en envahissant l'Ukraine, il s'est comporté en dictateur", a déclaré la présidente de la région Île-de-France.
Elle a appelé à renforcer les sanctions contre la Russie, et notamment à déconnecter l'ensemble des banques russes du système SWIFT.
Retraite à 65 ans: Woerth salue le "courage" de Macron
Le président de la Commission des finances de l'Assemblée Eric Woerth (ex-LR) a salué dans le Journal du Dimanche la "clarification" apportée par Emmanuel Macron, qui s'est montré "courageux" en promettant de porter l'âge de départ à la retraite à 65 ans en cas de réélection.
"C'est une réforme de justice", a plaidé l'ancien ministre du Budget de Nicolas Sarkozy, qui a apporté son soutien à Emmanuel Macron pour la présidentielle et s'est "mis en congés" des Républicains. "Je suis évidemment heureux de cette clarification", a-t-il insisté, estimant que le système "exige d'augmenter l'âge de départ à la retraite en fonction de la durée de vie".
A moins d'un mois du premier tour de la présidentielle, "il faut être courageux pour le dire", a souligné Eric Woerth. "Évidemment, l'opinion publique n'est pas favorable à l'augmentation de l'âge de la retraite. Mais je pense qu'aujourd'hui, elle peut le comprendre", a-t-il poursuivi.
Philippe Poutou juge "dérisoire" l'aide de 15 centimes sur le carburant
Invité ce dimanche sur le plateau de BFMTV, Philippe Poutou, le candidat du NPA à l'élection présidentielle, a fustigé la mesure annoncée samedi par le Premier ministre Jean Castex, concernant une réduction de 15 centimes par litre sur l'essence.
"Le gouvernement nous pond un truc à 15 centimes, ça peut apparaître comme une provocation", a fustigé le candidat, jugeant le montant "très dérisoire".
Face à cette situation, le candidat a appelé à se mobiliser.
À un moment donné, il faut descendre dans la rue, il faut dire merde", a-t-il déclaré.
"Chacun est personnellement responsable du résultat": Mélenchon s'adresse aux électeurs de gauche
Le candidat Insoumis a affirmé au JDD être "sur le pas de la porte du second tour" de l'élection présidentielle et s'est directement adressé à tous les électeurs de gauche.
Je dis à chaque conscience de gauche, progressiste, humaniste: chacun est personnellement responsable du résultat", a assuré Jean-Luc Mélenchon.
Selon les derniers sondages, le député des Bouches-du-Rhône est crédité de 10 à 13% des intentions de vote, loin devant à gauche, mais encore à plusieurs points du second tour.
Bonjour à tous
Bienvenue dans ce live consacré à l'actualité politique du dimanche 13 mars 2022.