EN DIRECT - "Zemmour est un diviseur en chef qui bafoue la dignité française", estime Bruno Le Maire

C'est la fin de ce live politique
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On se retrouve à 20h45 pour notre live politique autour du débat du congrès des LR. Vous pouvez également le suivre en direct sur Twitch.
Bonne soirée
"Le positionnement idéologique des LR, c'est le décalque" d'Emmanuel Macron, estime Bruno Le Maire
Bruno Le Maire, qui a participé à la primaire LR en 2016, estime que les candidats au congrès de la droite sont très proches d'Emmanuel Macron sur le plan politique.
"Dans le fond, leur positionnement idéologique, c'est le décalque de ce que nous faisons avec le président de la République. Il n'y a que des nuances entre ce qu'ils proposent et ce que nous faisons déjà (...). Je connais trop bien les candidats pour ne pas leur dire 'n'excluez pas de venir travailler avec nous'", a avancé le ministre de l'Economie.
Le débat des candidats aura lieu ce soir sur BFMTV à partir de 20h45.
Migrants en Biélorussie: "on ne sortira de cette situation que par la fermeté" pour Bruno Le Maire
Plusieurs milliers de personnes voulant rallier l’Europe, originaires principalement du Proche-Orient, sont bloquées à la frontière entre la Biélorussie et la Pologne, dans des conditions très difficiles
"On ne sortira d'une telle situation que par la fermeté. Il faut des sanctions face au président polonais qui agit comme un dictateur. Il faut de la fermeté aussi vis-à-vis de la Turquie qui laisse passer ces migrants", a estimé le ministre de l'Economie.
L’Union européenne accuse la la Biélorussie d’avoir organisé cet afflux en réponse à des sanctions occidentales contre ce régime autoritaire.
Zemmour devant le Bataclan: "il est un diviseur en chef qui bafoue la dignité française" pour Bruno Le Maire
Alors que le polémiste s'est rendu devant le Bataclan hier soir, jour-anniversaire des attentats du 15-novembre, pour dénoncer la décision "criminelle" de François Hollande en "laissant les frontières de la France ouvertes", Bruno Le Maire a porté un jugement sévère sur ces propos.
"Zemmour est un diviseur en chef. Dès qu'il peut introduire de la division entre les Français, il le fait. (...) C'est la vérité de la France qui a été d'une unité exceptionnelle, des victimes, et des soldats qui se sont sacrifiés pour la nation française qui éclatera. (...) Il bafoue la dignité française", a avancé le ministre de l'Economie.
Covid-19: "Partout où il y aura des mesures contraignantes, il y aura soutien", avance Bruno Le Maire
Alors que les chiffres du Covid-19 augmentent à nouveau en France et que les Pays-Bas et l'Autriche reconfinent, Bruno Le Maire a assuré que Bercy répondrait présent en cas d'évolution de la situation sanitaire.
"S'il y a de nouvelles difficultés, de nouvelles mesures coercitives, nous serons au côté des commerçants, des artisants, des professions libérales, aux côtés de tous ceux qui auraient à souffrir de ces mesures", a estimé le ministre de l'Economie.
"Mais la configuration idéale, c'est de sortir définitivement de ces mesure de soutien, de ne garder que des mesures très ponctuelles et ne pas retomber dans des mesures de soutien généralisée", a toutefois nuancé immédiatement le politique.
Confinement des non-vaccinés en Autriche : "nous voulons absolument éviter d'en arriver là" pour Bruno Le Maire
Alors que l'Autriche a décidé de reconfiner les personnes non-vaccinées et que le pays enregistre l'un des plus bas taux de vaccination de toute l'Europe, Bruno Le Maire a réagi à cette décision.
"Nous voulons absolument éviter d'en arriver là. Il faut tout faire pour éviter un nouveau confinement. J'appelle tous ceux qui ne veulent pas se faire vacciner à peser le pour et le contre", a jugé le ministre de l'Economie.
"Il y a de l'avenir pour le transport aérien", avance Bruno Le Maire
Alors que le secteur aérien a été l'un des enjeux de la Cop26, Bruno Le Maire a réaffirmé son soutien au secteur aéronautique.
"Oui, il y a de l'avenir pour le transport aérien et pour l'industrie aéronautique. Elle a des beaux jours devant elle avec l'A321 et l'avion à hydrogène que nous devons être le tout premier pays à pouvoir produire", a estimé le ministre de l'Economie, avancant qu'une commande de 255 avions pour Airbus était en "bonne voie".
Barbara Pompili peu favorable aux chasseurs faisant de la police de proximité
Barbara Pompili s'est montrée peu favorable ce dimanche à la proposition du patron des chasseurs, Willy Schraen, de donner des pouvoirs de police à des chasseurs pour "lutter contre la délinquance rurale et environnementale".
"On ne va pas dire que les chasseurs vont faire de la police de l'environnement? Non", a réagi la ministre de la Transition écologique, invitée du Grand jury LCI/RTL/Le Figaro.
"Il y a déjà une police de l'environnement qui existe et qui est exercée par diverses catégories de fonctionnaires assermentés. Ensuite, parmi les fédérations de chasseurs, il y a des salariés assermentés pour faire déjà un peu de police de chasse. Si les paroles de Willy Schraen veulent dire qu'on peut augmenter les compétences de ces salariés assermentés pour la gestion de déchets sauvages, ça se regarde", a-t-elle nuancé.
Mise en examen du député LFI Lachaud: pour Mélenchon, c'est une "manipulation" pour "pourrir sa campagne"
Le chef de file de LFI et candidat à la présidentielle Jean-Luc Mélenchon a dénoncé ce dimanche sur France 3 une "manipulation" pour "pourrir" sa campagne, après la mise en examen du député LFI Bastien Lachaud dans une enquête sur les comptes de la campagne des insoumis en 2017.
"C'est un exemple tout à fait typique des méthodes pourries qui sont utilisées contre nous (....) Bastien Lachaud gagnait 1900 euros, il n'y a pas un euro de rab dans ses comptes personnels et l'association dont il était l'employé a fait 6000 euros de bénéfices pour un budget de campagne de 11 millions", a affirmé le patron des insoumis.
Selon lui, "on voit que c'est une manipulation et que c'est fait pour qu'on puisse montrer la photo de Bastien qui est mon ami".
COP26: Barbara Pompili défend l'accord de Glasgow même si "ce n'est pas le texte le plus ambitieux du monde"
Invitée du Grand Jury, une émission conjointe de RTL, Le Figaro et LCI, la ministre de la Transition écologique a réagi à l'accord de Glasgow qui a été jugé décevant.
"Ce n'est pas le texte le plus ambitieux du monde mais par contre, dans la même pièce, on a des pays qui, en ce moment, ne se parlent pas et qui, là, se sont parlés pour essayer de trouver les moyens de sauver la planète", défend Barbara Pompili.
La ministre a souligné que les COP sont systématiquement des "votes à l'unanimité" et s'est félicité de l'accord trouvé sur la réduction de 30% des émissions de méthane d'ici 2030.
Pour Élisabeth Borne, le retour du télétravail "n'est pas d'actualité"
"La crise n'appartient pas au passé" mais le retour télétravail "n'est pas d'actualité aujourd'hui", estime la ministre du Travail.
En revanche, "c'est vraiment très important qu'on se remobilise sur la vaccination, le pass sanitaire et les gestes barrières", juge-t-elle, évoquant le port du masque en entreprise.
Élisabeth Borne: "le système à points a pu créer de l'inquiétude"
Au sujet de la réforme des retraites, "le système à points n'a pas été simple et a pu créer de l'inquiétude", admet la ministre du Travail.
C'était une façon de "prendre en compte l'ensemble de la durée d'activité, il y a d'autres façons de le faire et peut-être que c'est préférable", lâche Élisabeth Borne.
Elle rappelle que le projet du gouvernement, repoussé à une éventuel second quinquennat, ambitionne de mettre fin aux régimes spéciaux et de reporter l'âge de la retraite afin d'offrir une "retraite décente pour tout le monde".
Selon Élisabeth Borne, la réforme des retraites "reste une priorité pour 2022"
Dans son allocution, Emmanuel Macron a estimé que "les conditions ne sont pas réunies" pour relancer le chantier de la réforme des retraites, qu'il a repoussé à 2022, autrement dit vraisemblablement à un autre quinquennat.
"Il y a eu la crise", justifie la ministre du Travail. Cependant, "ça sera clairement une réforme prioritaire en 2022" car "ça reste un sujet prioritaire", assure Élisabeth Borne.
Élisabeth Borne défend l'allocution d'Emmanuel Macron
La ministre du Travail a défendu l'allocution d'Emmanuel Macron, accusé d'avoir utilisé cet exercice présidentiel pour faire un discours de campagne.
"Il y a eu quatre fois plus de rendez-vous pris le lendemain de son allocution que le mercredi précédent", rétorque Élisabeth Borne pour qui les déclarations ont "marchées".
Pour elle, quand le président est "revenu sur les derniers mois", a remis "en perspective ce qui a été fait" et "dit que grâce à notre mobilisation à tous on a pu faire face à la crise (...), il était dans son rôle".
Élisabeth Borne: "D'ici 2025, on peut se fixer l'objectif du plein emploi"
Le plein-emploi, "ça n'est pas demain", admet la ministre du Travail. Cependant, "d'ici 2025, on peut se fixer l'objectif de baisser encore" le taux de chômage, aujourd'hui à 7,6% pour arriver au "plein emploi", estime Élisabeth Borne.
Un objectif qu'elle juge réaliste car "on forme les demandeurs d'emploi comme on ne l'a jamais fait pour qu'ils puissent trouver un emploi", assure-t-elle.
Élisabeth Borne: "On a 300.000 emplois qui sont durablement non pourvus"
Hôtellerie, restauration, industrie, bâtiment, tous les métiers du numérique... De nombreux secteurs ont des difficultés à recruter. "On a 300.000 emplois qui sont durablement non pourvus", confirme Élisabeth Borne.
Depuis le début du quinquennat, "on met 15 milliards d'euros pour former les demandeurs d'emploi précisement pour qu'ils aient les compétences recherchées par les entreprises" en tension, affirme la ministre du Travail.
Élisabeth Borne: "On a été particulièrement attentifs aux salaires les plus modestes et aux classes moyennes"
"Dans ce quinquennat, le pouvoir d'achat aura augmenté deux fois plus qu'au cours des deux quinquennats précédents", affirme Élisabeth Borne.
"On a été particulièrement attentifs aux salaires les plus modestes et aux classes moyennes, c'est pour qu'on a supprimé la taxe d'habitation, certaines cotisations sociales, qu'on a élargi la prime d'activité (...) quelqu'un qui est au SMIC, il a un treizième voire quatorzième mois de plus", assure la ministre du Travail qui ajoute que le gouvernement a "protégé" durant la crise.
Égalité salariale: pour Élisabeth Borne, "il faut que les entreprises passent aux actes"
"On demande aux entreprises de rattraper les écarts de salaire entre les femmes et les hommes", souligne la ministre du Travail qui ajoute: "l'égalité salariale est inscrite dans la loi depuis 1972, maintenant, il faut que les entreprises passent aux actes".
Quelques dizaines d'entreprises ont déjà été sanctionnées parce qu'elles n'ont pas publié cet index, précise la femme politique.
Quant à celles qui ne respectaient pas l'égalité salariale lors de mise en place du dispositif, elles avaient trois ans pour se mettre aux normes. Par conséquent, "à partir de l'an prochain, elles s'exposent à des sanctions représentant 1% de la masse salariale".
Élisabeth Borne: "On est revenus au taux de chômage le plus bas depuis près de 15 ans"
"La droite nous parle souvent de la valeur travail, mais je rappelle qu'après la crise de 2008-2009, le chômage avait explosé de 25%", tance Élisabeth Borne, invitée sur BFMTV.
"Dans la campagne de 2017, Emmanuel Macron disait déjà que l'émancipation par le travail était un sujet prioritaire", souligne la ministre du Travail qui estime que la majorité "elle", "agit".
"On est revenus au taux de chômage le plus bas depuis près de 15 ans", se félicite-t-elle.
Élisabeth Borne: "le sexisme assumé d'Éric Zemmour" est "extrêmement choquant"
"Le sexisme assumé d'Éric Zemmour" est "extrêmement choquant", estime la ministre du Travail.
Invité sur BFMTV dimanche 7 novembre, Éric Zemmour a affirmé que les inégalités salariales entre les femmes et les hommes étaient "marginales" et provoquées par les choix des femmes.
"On sait qu'aujourd'hui sur le même emploi, sur le même travail, il y un écart de rémunération qui est encore de l'ordre de 9%", rappelle Élisabeth Borne qui évoque l'index mis en place pour "faire évoluer le comportement des entreprises".
Pour Élisabeth Borne, le travail est "un enjeu pour financer notre protection sociale"
La ministre du Travail, de l'Emploi et l'Insertion insiste dans l'émission BFM Politique sur le fait que "le travail, c'est très important".

"Si on travaille davantage, ça nous permet aussi de financer notre protection sociale à laquelle tous les Français sont attachés", déclare-t-elle.
"Effectivement, en France on travaille moins tout au long de sa vie que la plupart des pays de l'OCDE", or "c'est un enjeu pour financer notre protection sociale" et "un enjeu de compétitivité", déclare Élisabeth Borne.
Éric Zemmour ou Marine Le Pen: Marion Maréchal prône une "candidature unique"
Invitée dans l'émission le "Grand rendez-vous" diffusée par Europe1, Les Échos et CNews, Marion Maréchal refuse de prendre partie alors que sa tante Marine Le Pen voit sa candidature fragilisée par l'arrivée, toujours pas officialisée, du polémiste Éric Zemmour dans la présidentielle.
"J'ai tendance à plaider pour une candidature unique derrière le mieux placé" entre les deux figures d'extrême-droite, explique l'ancienne députée. "Je considère que ce sont des adversaires du même camp", ajoute-t-elle, même si elle estime qu'ils ont des "nuances".
Présidentielles: les programmes économiques des candidats LR
Quelle trajectoire économique les candidats LR veulent-ils donner à la France?
Alors que BFMTV diffuse ce dimanche le deuxième des quatre débats entre les candidats Les Républicains, retrouvez ici le panorama des programmes économiques de Valérie Pécresse, Xavier Bertrand, Philippe Juvin, Eric Ciotti et Michel Barnier.
Présidentielles: quels programmes pour les candidats LR?
Les cinq candidats LR débattent ce soir sur BFMTV et RMC, après une première rencontre le 8 novembre dernier.
Ils vont à nouveau confronter leurs idées sur les différents grand sujets politiques comme l'économie, les questions sociales ou la sécurité.
BFMTV fait le point sur leurs programmes dans cet article.
Les candidats à l'investiture LR sont attendus ce dimanche soir sur BFMTV et RMC
À trois semaines du congrès décisif, les cinq candidats à l'investiture Les Républicains pour la présidentielle de 2022 seront réunis ce dimanche sur le plateau de BFMTV pour un débat.

Valérie Pécresse, Xavier Bertrand, Philippe Juvin, Eric Ciotti et Michel Barnier exposeront leurs idées et leurs divergences à 20h45, un débat qui sera aussi diffusé sur RMC.
Élisabeth Borne sera l'invitée de BFM Politique ce midi
La ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion Élisabeth Borne sera sur le plateau de BFMTV ce midi.
Invitée dans l'émission BFM Politique, un rendez-vous hebdomadaire en partenariat avec BFM business et Marianne, elle répondra aux questions de Jean-Baptiste Boursier.