"Pas de surenchère": Bruno Le Maire refuse d'"acheter le compromis à coup de milliards"

Bruno Le Maire le 13 juillet 2020 à l'Elysée - Ludovic Marin/AFP
Ce direct est terminé
Merci de l'avoir suivi sur BFMTV.com
Sandrine Rousseau appelle à "prendre de l'argent aux entreprises climaticides, aux profiteurs de crise et aux plus riches"
"Le temps de l'énergie peu chère et disponible en abondance est terminé". Sandrine Rousseau, députée Nupes, a notamment appeller à "taxer les riches" alors que le projet de loi pouvoir d'achat du gouvernement est actuellement examiné à l'Assemblée nationale.
"Nous devons prendre de l'argent aux entreprises climaticides, aux profiteurs de crise et aux plus riches", a-t-elle notamment déclaré, "pas besoin de grande révolution mais d'un impôt sur la fortune, donc d'une redistribution, celui que vous avez supprimé au nom du ruissellement".
Projet de loi pouvoir d'achat: Clémence Guetté accuse le gouvernement "d'organiser sa baisse"
La députée LFI du Val-de-Marne Clémence Guetté jette un regard sévère sur le projet de loi pouvoir d'achat du gouvernement qui commence à être examiné cette après-midi.
"Vous organisez sciemment, méthodiquement la baisse du pouvoir d’achat des Français (...). Les syndicats demandent des salaires, quel compromis bâtissez-vous avec eux ? Aucun", a avancé la parlementaire à la tribune.
"Notre modèle n'est pas l'économie du Vénézuéla": le président de la commission des affaires économiques tance LFI
Guillaume Kasbarian, le président de la commission des affaires économiques, s'est moqué des propositions de la France insoumise qui appelle à bloquer les prix de 100 produits de première nécessité.
"Notre modèle n'est pas celui préconisé par les meilleurs professeurs de la faculté d'économie de Caracas, notre modèle n'est pas celui de l'économie administrée du Vénézuéla", a jugé le député d'Eure-et-Loir.
"Un texte dangereux": pour les premiers pas du projet de loi pouvoir d'achat, Quatennens regrette "des petits chèques"
La France insoumise n'est guère convaincue par le projet de loi pouvoir d'achat dont l'examen commence cette après-midi dans l'hémicycle.
"Le projet de loi du gouvernement entérine la baisse du pouvoir d’achat. C’est un texte dangereux qui préfère les primes aléatoires et les petits chèques plutôt que le partage des richesses et la hausse des salaires", a dénoncé sur Twitter Adrien Quatennens, député du Nord.
"Nous n'entrerons pas dans la surenchère": Le Maire refuse d'"acheter le compromis à coup de milliards"
Pour le début des discussions autour du projet de loi pouvoir d'achat, Bruno Le Maire pose des lignes rouges.
"La majorité est ouverte à toutes les propositions constructives. Simplement nous n'entrerons pas dans une logique de surenchère, nous voulons le compromis, mais le compromis ne s'achète pas à coups de milliards", avance le ministre de l'Economie.
Il a déjà fermé la porte au SMIC à 1500 euros comme le demande la France insoumise ou encore la TVA à 0% sur 100 produits de première nécessité comme exigé par le RN.
Pouvoir d'achat: Rousseau et Le Pen prendront la parole dans l'hémicycle cette après-midi
La discussion générale autour du projet de loi pouvoir d'achat commence cette après-midi à partir de 16h à l'Assemblée nationale.
Parmi les orateurs, on entendra notamment les députés Renaissance Maud Bregeon et Guillaume Kasbarian, le président de la commission des affaires économiques.
Sur les bancs de l'opposition, l'écologiste Sandrine Rousseau, Marine Le Pen et l'insoumise Clémence Guetté prendront notamment la parole.
Ce texte, particulièrement attendu, face à une inflation record, devrait être âprement discuté.
"Ils veulent enfumer les Français": face au projet de loi pouvoir d'achat, Panot hausse le ton
Le projet de loi pouvoir d'achat commencera à être examiné cette après-midi à l'Assemblée nationale. La France insoumise menace de rejeter le texte en l'absence de la hausse du SMIC à 1500 euros ou du blocage des prix de première nécessité.
"La macronie veut gonfler une prime au bon vouloir des patrons. La NUPES défend l’augmentation des salaires. Ils refusent de taxer les profiteurs de crise", tacle la patronne des députés insoumis sur son compte Twitter.
"Nous voulons mettre à contribution ceux qui peuvent. Ils veulent enfumer les français. Nous voulons les faire respirer !", lance-t-elle encore alors que son parti dénonce, par le biais d'un amendement, "l'enfumage de la prime Macron".
"Effarée, effrayée": pour Laurence Rossignol, les polémiques autour du Vel d'Hiv "ne sont pas bon signe"
Laurence Rossignol, l'ancien ministre des Familles de François Hollande, revient sur la passe d'armes entre la coalition présidentielle et la France insoumise après le tweet de Mathilde Panot.
Tweet de Mathilde Panot: Clémence Guetté dénonce "des attaques d'une violence inouïe"
Clémence Guetté, députée LFI, monte au créneau pour défendre Mathilde Panot, vivement attaquée après un tweet dans lequel elle avançait qu'"Emmanuel Macron (rendait) hommage au maréchal Pétain".
"Depuis 2 jours, les attaques contre notre présidente Mathilde Panot sont d'une violence inouïe. Elle a rappelé une chose : le devoir de mémoire est autant un hommage aux victimes qu'un message de vigilance pour le présent", a twitté l'élue du Val-de-Marne.
"Sa décision marque une hauteur": Pradié rend hommage à Wauquiez qui a renoncé à la présidence des LR
Après l'annonce de Laurent Wauquiez ce dimanche soir qui a rénoncé à briguer la présidence des LR, Aurélien Pradié, le secrétaire général du parti, salue cette décision.
"Dans la vie politique, il est plus souvent difficile de rester en retrait que de se précipiter. La décision de Laurent Wauquiez marque une hauteur. Chez Les Républicains, nous devons tout rebâtir, parler à tous les Français", avance le député du Lot sur son compte Twitter.
"On peut parler de tout mais on doit tenir les finances publiques": le rapporteur du projet de loi sur le pouvoir d'achat pose les limites de possibles compromis
Le projet de loi sur le pouvoir d'achat débarque ce lundi à l'Assemblée nationale. La question des compromis entre exécutif et oppositions se pose d'ores et déjà pour faire adopter le texte. Louis Margueritte, député Ensemble élu en Saône-et-Loire et rapporteur du projet de loi pour la majorité a mis en exergue sur notre plateau: "On peut parler de tout mais on doit tenir la ligne des finances publiques."
"On peut imaginer quelques mesures à hauteurs de quelques dizaines de millions d’euros", a-t-il circonscrit, pointant un projet déjà évalué à "20 milliards d'euros" de dépenses. "En additionnant toutes les propositions faites en commission, on est quasiment à 100 milliards", a-t-il affirmé.
Pouvoir d'achat: qui veut quoi chez les groupes d'opposition?
Le revenu de solidarité active (RSA) et l'allocation aux adultes handicapés (AAH) revalorisés, chèque alimentaire de 100 euros, remise carburant, bouclier tarifaire, redevance audiovisuelle supprimée...
Le projet de loi pour le pouvoir d'achat et le projet de loi de finances rectificative pour 2022, au menu cette semaine de l'Assemblée, dès ce lundi après-midi prévoient une batterie de mesures pour soutenir les ménages frappés par l'inflation.
Si, en commission, l'ensemble des députés présents ont affiché un "consensus" sur la "déconjugalisation" de l'AAH, c'est-à-dire l'attribution de cette aide sans tenir compte des revenus du conjoint, les oppositions se tiennent dans les starting-blocks pour en découdre avec la majorité sur le reste du texte. Chacun des dix groupes à l'aide d'une stratégie différente.
On vous les résume ici dans notre article.
"Prime d'enfumage": pour son premier amendement sur le pouvoir d'achat, LFI renomme la "prime Macron"
La France insoumise a déposé un amendement qui détonne pour le projet de loi pouvoir d'achat.
Il renomme la "prime Macron" officiellement dénommée comme "la prime de la partage de la valeur" en l'appelant désormais "la prime enfumage". Objectif visé: "la rendre lisible au grand public".
On vous explique ici ce que réclament les oppositions pour voter le projet de loi pouvoir d'achat.
Affaire Cayeux: "ses propos ont blessé beaucoup de nos compatriotes", admet Le Maire
Le gouvernement cherche à éteindre la polémique, après les propos de la ministre Caroline Cayeux sur la communauté LGBT.
"Les propos de Caroline Cayeux ont blessé beaucoup de nos compatriotes (...). Parce qu'ils remettaient en cause un droit pour lequel personnellement, je me suis battu", avance le ministre de l'Economie ce matin sur RTL.
"Je pense que ce n'est pas à moi de décider qui peut ou ne peut pas rester au gouvernement", a encore ajouté le locataire de Bercy alors que la ministre a été visée par une tribune de membres de la majorité qui appellent à sa démission.
Caroline Cayeux: malgré des "propos inacceptables", Riester juge qu'il n'a pas "à définir l'équipe gouvernementale"
Le gouvernement tente d'éteindre la polémique après les propos de Caroline Cayeux sur la communauté LGBT et une tribune du camp du président qui appelle à sa démission.
"Ce n’est pas à moi de définir l’équipe gouvernementale (...). Elle a eu des propos, à l’époque du débat sur le mariage pour tous, inacceptables", avance Franck Riester, ministre délégué aux Relations avec le Parlement sur France inter.
Là, elle a eu des mots maladroits qui ont blessé pour essayer de s’expliquer sur ses propos de l’époque. Et depuis, elle s’est excusée à plusieurs reprises", juge encore le patron d'Agir.
Tweet de Mathilde Panot: Aurore Bergé craint "un dévoiement de l'histoire de notre pays"
En marge des commémorations du 80e anniversaire de la rafle du Vel d'Hiv, le tweet de la présidente du groupe La France Insoumise à l'Assemblée nationale, Mathilde Panot, a créé la polémique. Elle reproche notamment à Emmanuel Macron d'avoir "rendu honneur à Pétain".
"On ne peut pas avoir un dévoiement de ce qu'est l'histoire de notre pays", lance Aurore Bergé, la présidente du groupe majoritaire à l'Assemblée nationale sur notre antenne ce matin.
Homophobie: "tout le gouvernement est engagé, Cayeux compris", avance Bergé
Visée par une tribune d'une partie de la coalition présidentielle après des propos jugés homophobes, la ministre Caroline Cayeux est sur la sellette.
"Tous les membres du gouvernement sont engagés dans la lutte contre l'homophobie, y compris Caroline Cayeux", avance Aurore Bergé, la patronne des députés Renaissance sur BFMTV ce matin.
“Ce qu’on reproche à Éric Coquerel, c’est d’avoir dansé un rock, qu’il lui ait (...) effleuré les fesses": Panot réitère sa confiance au président de la commission des Finances
"Il n’y aura pas de mise en retrait d'Éric Coquerel parce qu’il n’y a aucun élément nouveau”, assume Mathilde Panot sur franceinfo, estimant qu'il est logique que le Parquet ouvre une enquête après une plainte" et que c'est même "heureux".
"Dans ce que dit Sophie Tissier, je n’entends pas de choses qui méritent son retrait (...) Ce qu’on reproche à Éric Coquerel, c’est d’avoir, en 2014, dansé un rock, qu’il lui ait touché la taille, effleuré les fesses et proposé de la ramener en taxi”, a-t-elle décrit. “Il faut revenir à la raison", invite-t-elle.
"Madame Tissier dit elle-même que ça n’a rien à voir avec les autres affaires que l’ont voit dans les médias, que ça n'a rien à voir avec l'affaire Abad", justifie-t-elle également.
Litre d'essence plafonné à 1,5 €: "pas tenable pour nos finances publiques", assure Aurore Bergé
Le projet de loi pouvoir d'achat arrive aujourd'hui à l'Assemblée nationale. La coalition présidentielle ferme la porte à la proposition des LR qui veut plafonner le litre d'essence à 1,5 €.
"Ce n'est pas tenable pour nos finances publiques", assure Aurore Bergé, la présidente du groupe Renaissance (ex La République en marche) ce matin sur BFMTV.
"Avec ce tweet, je lance l'alerte": Mathilde Panot ne s'excusera pas après son tweet polémique
"Avec ce tweet, je lance l'alerte" a déclaré Mathilde Panot sur franceinfo après avoir créé la polémique hier en évoquant Emmanuel Macron, le RN et Pétain, au moment des commémorations des 80 ans du Vél d'Hiv.
"Je suis inquiète d'entendre des propos comme “nation organique (...) un vocabulaire qui vient directement de l'extrême droite", a évoqué la cheffe des Insoumis à l'Assemblée en faisant référence à des mots utilisés par Macron lors de son interview du 14 juillet.
Mathilde Panot a toutefois insisté: "Evidemment que Macron n’est pas Philippe Pétain". "Où est-ce que vous voyez un signe égal dans mon tweet", a-t-elle interrogé dans ce sens.
Loi sur le pouvoir d'achat: "Le gouvernement ne fait aucun pas vers nous", dénonce Bompard
Tandis que le projet de loi sur le pouvoir d'achat débarque ce lundi à l'Assemblée nationale, Manuel Bompard a commenté sur LCI: "Le gouvernement ne fait aucun pas vers nos propositions." Il a ajouté qu'il en "contest(ait)" la "logique politique".
L'insoumis, élu dans les Bouches-du-Rhône, a par ailleurs jugé que la "radicalité" de sa formation pouvait se marier avec un esprit d ecompromos. "La radicalité n’est pas une posture, elle est indispensable", a-t-il fait valoir, citant en exemple la nécessité de réagir face à l'"urgence climatique".
"Il n'y a pas deux Pétain, il y en a un seul et il est antisémite": Mathilde Panot maintient ses propos
C'est "une lourde faute politique que le président a fait il y a quatre ans", a insisté la cheffe de file des Insoumis à l'Assemblée au sujet des propos tenus en 2018 par Emmanuel Macron.
"Il n’y a pas deux Pétain, il n’y a qu’un pétain et c’est un antisémite", a affirmé la femme politique.
Le cas a été "tranché par la justice en 45 qui a frappé Philippe Pétain en lui retirant tous ces titres militaires", a tenu à rappeler Mathilde Panot.
"Le maréchal Pétain a été pendant la première guerre mondiale un grand soldat, c’est une réalité de notre pays (...) On peut avoir été un grand soldat à la première guerre mondiale et avoir conduit à des choix funestes durant la deuxième", avait déclaré Macron, interrogé en 2018, à l’occasion du centenaire de la fin de la première guerre mondiale.
Manuel Bompard est "certain" qu'Eric Coquerel sera "blanchi" et s'oppose à son retrait
Mauel Bompard a apporté son soutien à Eric Coquerel, député - comme lui - de la France insoumise, et président de la Commission des finances, accusé de harcèlement et agression sexuelle sur LCI ce matin.
"Eric Coquerel a dit qu’il répondrait à ces accusations qu’il conteste et dénonce", a-t-il lancé. Il s'est même opposé à l'idée que ce dernier se démette de la présidence de la Commission des finances: "Je ne pense pas que ce soit ce qu’il faille faire". "Je suis certain qu’il sera blanchi", a-t-il déclaré, alors qu'une enquête a été lancée mercredi dernier par le parquet de Paris contre le député élu en Seine-Saint-Denis.
"Une commémoration, c'est aussi un moment où il faut pointer les résurgences du passé": Mathilde Panot "clarifie" son tweet polémique
Epinglée après un tweet qui fait polémique en évoquant Emmanuel Macron et Philippe Pétain, Mathilde Panot s'est expliquée sur franceinfo:
"Il n'y a pas d'hommage à rendre à Pétain", a affirmé la cheffe de file des Insoumis rappelant les propos de Macron il y a quatre ans. En 2018, le président de la République rendait hommage au "grand soldat" de la Première Guerre mondiale qui "a ensuite conduit des choix funestes".
"Une commémoration, c'est aussi un moment où il faut pointer les résurgences du passé dans notre présent", prévient-elle avant d'ajouter: "Il y a 89 députés RN, il faut s'interroger et toujours lutter contre les idéees d’extêmee droite, racistes et antisémites" .
Car "oui l'antisémisme existe encore dans notre pays et plus que jamais il faut le combattre comme le racisme d’ailleurs", a insisté Mathilde Panot.
Tweet de Mathilde Panot sur le Vel d'Hiv: "Je l'ai très mal vécu", exprime Bruno Le Maire
Le ministre de l'économie, invité de RTL a avoué avoir "mal vécu" le tweet de Mathilde Panot qui a créé la polémique en évoquant Emmanuel Macron et le maréchal Pétain.
"Je l'ai très mal vécu. Elle joue avec ce avec quoi on ne devrait jamais jouer: la douleur des mémoires", a indiqué Bruno Le Maire.
"C'est la politique de la France insoumise. Le bruit et la fureur en permanence, le mensonge, la manipulation, les excès",a-t-il ajouté.
Exclure les dissidents du PS ? Faure renvoie à la décision de la commission des conflits
Olivier Faure s'est exprimé quant au destin au sein du parti de ces candidats aux législatives qui ont refusé de s'associer à la Nupes. "Je ne fais rien", a-t-il pourtant posé en préambule avant d'expliquer: "Il y a une commission des conflits qui se réunira à l’automne prochain. Ils seront auditionnés selon une procédure contradictoire et la commission tranchera".
En revanche, il a assuré que les grandes figures comme François Hollande, Stéphane Le Foll et Carole Delga n'étaient pas visés par la procédure.
Pouvoir d'achat: Sébastien Chenu ne veut pas d'une politique "à coups de (...) gadgets"
Tandis que le projet de loi sur le pouvoir d'achat fait son entrée cet après-midi dans l'hémicycle, le RN met un dernier coup de pression au gouvernement et à sa majorité relative:
"On veut une politique de pouvoir d'achat pérenne, globale, concrète (...) solide dans le temps (...) pas à coups de chèques, d'annonces et de gadgets", prévient-il sur RMC dans "Apolline Matin".
Pour le porte-parole du RN, il y a urgence: "On a déjà perdu beaucoup de temps depuis l'élection d'Emmanuel Macron" qui jusqu'ici "n'a rien fait pour le pouvoir d'achat", critique-t-il.
Olivier Faure "regrette" le tweet de Mathilde Panot
Le patron des socialiste et député élu en Seine-et-Marne a évoqué sur Europe 1 la controverse autour du tweet de la députée insoumise Mathilde Panot en marge des commémorations du Vel-d'Hiv.
"Il y a un temps pour tout", a-t-il posé décrivant cette opération menée par la police française en collaboration avec l'occupant nazie comme "une plaie ouverte à tout jamais dans l’histoire de notre pays". Appelant au "recueillement devant ce crime d’Etat", il a poursuivi: "Ça suppose que ce jour-là on s’abstienne de toute formule prêtant à polémique. Je regrette que ces mots aient été utilisés".
"Elle aurait même voté la PMA pour toutes": Pour Véran, Cayeux est "désolée" et s'est excusée, fin du débat
"Personne dans la majorité n’est confortable dans la majorité avec ses propos", a avoué le porte-parole du gouvernement invité des "4 Vérités" de France 2.
Olivier Véran qui a eu "rapidement" Caroline Cayeux au téléphone a expliqué que la ministre déléguée est "désolée" d'avoir créée toute cette polémique.
"Avec le recul évidemment qu’elle regrette" ses propos, affirme l'ancien ministre de la Santé. "Elle était à l’époque dans un groupe politique contre le mariage pour tous, aujourd'hui elle aurait voté pour, m'a-t-elle dit. Elle aurait même voté la PMA pour toutes".
La semaine dernière, Caroline Cayeux avait expliqué sur Public Sénat qu'elle "maintenait" ses propos de 2013 sur l'ouverture du mariage aux personnes de même sexe, qu'elle qualifiait de "dessein (...) contre-nature". Et avait appelait les LGBT+ "ces gens-là".
"C'est pas une gaffe, c’est une erreur", a reconnu Olivier Véran sur France 2. "Y'a pas souvent des responsables politiques qui s’excusent".
Après la polémique Mathilde Panot sur le Vél d'Hiv, Véran appelle à "éviter de franchir le point godwin à chaque fois qu’on tweete"
Mathilde Panot est "dans l’agressivité permanente", fustige Olivier Véran ce matin sur France 2, après un tweet "extrêmement cynique" de la cheffe de file des Insoumis qui a fait polémique hier soir en associant Macron et Pétain.
"Elle vous parle pas, elle vous engueule (...) Il faut éviter de franchir le point Godwin à chaque fois qu’on tweet sinon on prend un pseudonyme", a cinglé le porte-parole du gouvernement.
L'homme politique regrette de l'utilisation d'un contexte de phrase décontextualisé.
Le projet de loi sur le pouvoir d'achat dans le chaudron de l'Assemblée
Minimas sociaux revalorisés, chèque alimentaire, remise carburant... Le projet de loi pour le pouvoir d'achat et le projet de loi de finances rectificative pour 2022, au menu cette semaine de l'Assemblée, prévoient une batterie de mesures pour soutenir les ménages frappés par l'inflation.
Mais l'opposition entend bien mettre LREM en minorité: plus de 1000 amendements ont été déposés avant l'examen du projet de loi.
Face à la forte inflation (5,8% sur un an en juin), les députés LR poussent notamment pour une "baisse du prix du carburant à 1,5 euro par litre", les RN pour une baisse de la TVA sur les prix de l'énergie. L'alliance de gauche Nupes va décliner en amendements son propre texte "d'urgence sociale" avec hausse du Smic à 1500 euros ou taxation des "superprofits" des grands groupes.
Laurent Wauquiez, tourné vers 2027, renonce à briguer la présidence des Républicains
Un prétendant en moins dans la course à la succession de Christian Jacob. Dans un long texte publié ce dimanche en fin d'après-midi sur Facebook, le président du conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes a annoncé qu'il ne briguerait pas le poste de président des Républicains, qu'il a occupé de décembre 2017 à juin 2019.
Aurore Bergé invitée de BFMTV-RMC à 8h35
Ce lundi, c'est la présidente du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale Aurore Bergé qui sera l'invitée de BFMTV-RMC à 8h35.
Dans le reste des matinales:
7h40, France 2: Olivier Véran, porte-parole du gouvernement
7h40, RMC: Sébastien Chenu, vice-président RN de l'Assemblée nationale
8h15, Europe 1: Olivier Faure, Premier secrétaire du PS
8h15, CNews: Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout La France
8h19, RFI/France 24: Thomas Portes, député La France insoumise de Seine-Saint-Denis
8h20, France Inter: Franck Riester, ministre délégué chargé des relations avec le Parlement, président d'Agir
8h30, France Info: Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l'Assemblée
8h30, LCI: Manuel Bompard, député LFI des Bouches-du-Rhône
Bonjour à tous
Bienvenue sur ce direct consacré au suivi de l'acutalité politique et parlementaire de ce lundi 18 juillet 2022