Propos racistes: Marine Le Pen reconnaît une "maladresse" de la part de Grégoire de Fournas

Marine Le Pen. - Alain JOCARD © 2019 AFP
Ce direct est terminé
Ce direct est désormais terminé. Merci de nous avoir suivi sur BFMTV.com.
Laurent Jacobelli "souhaite" que Marine Le Pen se présente à l'élection présidentielle en 2027
A la veille du congrès du Rassemblement national, qui doit se tenir samedi, le porte-parole du parti affirme soutenir Jordan Bardella pour reprendre le poste de président.
Cependant, souligne-t-il, c'est bien Marine Le Pen qu'il voit se présenter une nouvelle fois à l'élection présidentielle en 2027, même si celle-ci a déclaré ne vouloir se lancer dans la prochaine course à l'Elysée qu'en cas d'événement exceptionnel.
"Le tandem Jordan-Marine a toujours bien fonctionné. On avait un fer de lance qu’était Marine, et un parti solide géré par Jordan. Nos militants, nos adhérents qui votent, sont très attachés à la personne de Marine", déclare-t-il sur BFMTV ce vendredi soir.
Laurent Jacobelli dénonce une "récupération politique" après les propos racistes de Grégoire de Fournas
Le porte-parole du Rassemblement national, Laurent Jacobelli, dénonce ce vendredi une "récupération politique" après les propos racistes tenus à l'Assemblée natinale par le député RN Grégoire de Fournas.
"Il y a eu un émoi, je peux le comprendre. Mais il y a eu derrière une récupération politique, ne soyons pas naïfs", a-t-il déclaré sur BFMTV, faisant référence aux réactions des membres de la Nupes.
D'après lui, la sanction prise à l'encontre de Grégoire de Fournas est le signe d'un manque de "démocratie" au sein de l'hémicycle.
"Comment appelle-t-on une démocratie où les élus du peuple n'ont plus le droit d'évoquer des sujets? On doit être libres d'évoquer tous les sujets à l'Assemblée", avance-t-il encore, estimant que l'on a voulu faire taire un discours anti-immigration en sanctionnant le député.
Le groupe RN à l'Assemblée nationale dénonce l'"injustice totale" de l'exclusion temporaire de Grégoire de Fournas
La porte-parole du groupe du Rassemblement national à l'Assemblée nationale, Laure Lavalette, fustige sur BFMTV "un procès politique qui était pratiquement joué d'avance", à propos de la sanction adoptée ce vendredi contre le député RN Grégoire de Fournas.
Laure Lavalette dénonce ainsi "une injustice totale" qui "pose question sur la liberté d'expression".
Bruno Retailleau questionne la sanction infligée à Grégoire de Fournas
Dans un texte partagé sur ses réseaux sociaux, Bruno Retailleau, le président du groupe Les Républicains au Sénat juge que si "l’excès est toujours une faiblesse et l’intervention de ce député RN était pour le moins inopportune", "chacun a le droit de défendre la politique migratoire qu’il juge bonne pour la France".
"Peut-on sanctionner un parlementaire parce qu’il réclame que des clandestins soient ramenés sur leur continent d’origine ?", demande le sénateur.
"Ce sont des vies humaines": le président de SOS Méditerranée rappelle la situation des migrants bloqués en mer
"C’est le devoir de tout capitaine de navire de sauver des vies lorsqu’il y a un appel de détresse", déclare sur BFMTV François Thomas, président de SOS Méditerranée, à propos notamment des 234 migrants bloqués en mer sur le bateau humanitaire Ocean Viking.
"Si nous ne sommes pas là, ces personnes vont se noyer", dit-il: "ce sont des vies humaines".
"Je ne vois pas quelle sanction il mérite": Nadine Morano apporte son soutien à Grégoire de Fournas
Si les explications de Grégoire de Fournas, qui nie toute intention raciste, sont véridiques, "je ne vois pas quelle sanction il mérite", affirme la députée européenne et membre des Républicains Nadine Morano sur BFMTV.
Elle dénonce "un procès politique" envers le député RN.
Le PS annonce qu'il ne votera pas la motion de censure déposée par LFI
Le groupe des socialistes à l'Assemblée nationale a annoncé, dans un communiqué, qu'il ne prendra pas part au vote sur la motion de censure en discussion ce vendredi, déposée par LFI.
"À multiplier des expressions qui ne changent rien à la façon de faire de l’exécutif, nous prenons le risque d’affaiblir la force du message et l’écho qu’il doit trouver dans l’opinion", estime le groupe.
Les députés socialistes déposeront toutefois, avec le reste de la Nupes, deux motions de censure "lors des lectures définitives du projet de loi de finances et du projet de loi de financement de la sécurité sociale, afin de sanctionner la méthode du gouvernement et le contenu de ces deux textes".
Carlos Martens Bilongo se dit "soulagé" par la décision de l'Assemblée nationale
Le député LFI Carlos Martens Bilongo se dit "soulagé" par la décision de l'Assemblée nationale d'exclure pour 15 jours le député RN Grégoire de Fournas, après ses propos racistes prononcés jeudi.
"J’ai une pensée pour tous ces Français qui se sentent autant blessés que moi", ajoute-t-il à la sortie de l'hémicycle.
"J’ai toujours été profondément convaincu que le Rassemblement national était un groupe raciste et cela se confirme encore une fois".
Marine Le Pen reconnaît une "maladresse" de la part de Grégoire de Fournas
"Oui, très certainement", répond Marine Le Pen, interrogée sur une potentielle "maladresse" de la part de Grégoire de Fournas.
Elle relativise ensuite la gravité des mots du député:
"Si un propos qui manque de finesse devait faire l'objet d'une exclusion de l'Assemblée nationale", "on aurait de la place" dans l'hémicycle, assure-t-elle.
Un "vote historique" pour Mathilde Panot
La Nupes commence à réagir à l'exclusion pour 15 jours du député RN Grégoire de Fournas.
Mathilde Panot, cheffe du groupe LFI à l'Assemblée nationale, parle ainsi d'un "vote historique". "Pas de racisme sur nos bancs", ajoute-t-elle dans un tweet.
Grégoire de Fournas se dit "totalement innocent" mais va se soumettre à son exclusion de 15 jours de l'Assemblée
Après l'adoption par les députés de son exclusion de 15 jours de l'Assemblée, le député RN Grégoire de Fournas a annoncé sur Twitter se soumettre à cette décision, tout en dénonçant "une grande injustice".
"Je suis totalement innocent des faits que l’on me reproche. Je ressens cette sanction d’une dureté inouïe avec une grande injustice. Mais respectueux de l’institution, je m’y soumets", a-t-il déclaré sur Twitter.
"J’y veillerai à chaque instant": après l’exclusion de Grégoire de Fournas, Yaël Braun-Pivet "appelle à la dignité de nos débats"
La présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet a tenu à prendre la parole après l’exclusion de 15 jours votée par les députés de Grégoire de Fournas.
"Cette sanction est la plus sévère prévue par notre règlement intérieur, et n’a, je voudrais que chacun mesure bien ce que cela signifie, été prononcée qu’une seule fois depuis 1958", a-t-elle déclaré.
Puis d’ajouter : "Ne fragilisons pas notre démocratie, qui dans un monde aussi fracturé, est notre bien le plus précieux. J’en appelle à la dignité de nos débats. (…) J’y veillerai à chaque instant".
Les députés adoptent l'exclusion pendant 15 jours de l'Assemblée de Grégoire de Fournas
Les députés ont adopté la censure avec exclusion temporaire de Grégoire de Fournas ce vendredi après-midi, suivant la décision qui avait été prise par le bureau de l'Assemblée nationale.
Yaël Braun-Pivet a évoqué un "grave incident" et a invité chacun à mesurer la gravité des faits.
Grégoire de Fournas ne pourra pas paraître pendant 15 jours à l'Assemblée nationale, et se verra imputé la moitié de son indemnité parlementaire pendant deux mois.
Le député RN de Gironde s'était écrié "qu'il retourne en Afrique" dans l'hémicycle jeudi.
Mathilde Panot indique que le bureau de l'Assemblée nationale va proposer une exclusion de 15 jours de Grégoire de Fournas
La cheffe de file des députés LFI Mathilde Panot a indiqué que le bureau de l'Assemblée nationale allait proposer aux députés de voter la plus lourde sanction contre Grégoire de Fournas, le député RN qui s'est écrié jeudi dans l'hémicycle: "qu'il retourne en Afrique".
Cette sanction, une censure avec exclusion temporaire, empêchera à Grégoire de Fournas de se présenter à l'Assemblée pendant 15 jours, ainsi que la suppression de la moitié de son indemnité parlementaire pendant deux mois.
Cette sanction a été votée à l'unanimité par le bureau de l'Assemblée nationale, a ajouté Mathilde Panot, les membres du RN ayant quitté la réunion avant qu'elle ne se termine.
Marine Le Pen fustige une procédure qui "s'éloigne de la liberté d'expression"
Marine Le Pen s'est exprimée ce vendredi après-midi depuis l'Assemblée nationale, où elle assistait à la réunion destiner à sanctionner le député RN Grégoire de Fournas, qui s'est écrié jeudi dans l'hémicycle: "qu'il retourne en Afrique!".
Elle a néanmoins précisé qu'elle avait quitté cette réunion avant que la décision ne soit prise.
"À partir du moment où ils considèrent que l'idée politique doit être condamnée, on s'éloigne de la liberté d'expresion, de la démocratie", a-t-elle déclaré.
Le député Grégoire de Fournas ne sera pas présent dans l'hémicycle pour le vote sur sa sanction
Selon les informations reccueillies par BFMTV, le député RN Grégoire de Fournas, qui s'est écrié jeudi dans l'hémicycle "qu'il retourne en Afrique", ne sera pas présent cet après-midi dans l'hémicycle pour le vote assis debout sur sa sanction.
La décision a été prise par Marine Le Pen avec son groupe en réunion. Le RN s'opposera à toute sanction contre Grégoire de Fournas, a également appris BFMTV.
Mathilde Panot dit que son groupe va se "battre" pour obtenir l'exclusion de Grégoire de Fournas
"Un seuil a été franchi", dénonce la présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale Mathilde Panot.
"N’en déplaise aux fasciste et aux racistes, nous sommes fiers d"avoir Carlos Martens Bilongo dans notre groupe", ajoute la députée, qui annonce que son groupe va se "battre" pour obtenir l'exclusion de Grégoire de Fournas de l'Assemblée nationale.
Jean Luc Mélenchon demande la "sanction la plus sévère" pour le député RN
Jean-Luc Mélenchon prend la parole et plaide pour la "sanction la plus sévère" pour Grégoire de Fournas.
"Il faut que la peine soit proportionnelle à l'acte, et la proportion, c'est 'dehors'", estime-t-il, demandant l'exclusion du député.
Pour Carlos Martens Bilongo "des millions de Français ont été attaqués" par la phrase du député RN
Le député Carlos Martens Bilongo dit osciller entre "joie et tristesse" depuis l'incident raciste lors de sa question au gouvernement jeudi.
"J'ai reçu beaucoup de messages de soutien cette nuit", dit-il, qui visent aussi "l'ensemble des personnes qui se sentent continuellement visées par des insultes racistes".
"Ma personne a été attaquée et il a attaqué aussi les personnes qui me ressemblent, des millions de français ont été attaqués hier", poursuit le député.
Jean-Luc Mélenchon présent au rassemblement de soutien au député
Le candidat LFI à l'élection présidentielle est arrivé au rassemblement de soutien à Carlos Martens Bilongo organisé par la Nupes à Paris.
Un rassemblement de soutien au député Carlos Martens Bilongo débute à Paris
Un rassemblement de soutien au député Carlos Martens Bilongo se met en place à Paris, à côté de l'Assemblée nationale.
L'appel a été lancé par la Nupes jeudi soir. Plusieurs personnalités de la gauche sont déjà sur place.
"Un sketch politique": après les propos racistes d'un député RN, Morano dénonce "le sujet éludé" "des milliers de morts en Méditerrannée"
L'ancienne ministre de Nicolas Sarkozy a donné sa vision de l'affaire qui secoue le RN, après les propos racistes de son député Grégoire de Fournas.
"Racisme, racisme… L'arme grossière et puissante pour bâtir un sketch politique pour mieux éluder le fond du sujet qui mériterait d’évoquer les milliers de morts en Méditerranée et la responsabilité de l’Union Africaine qui s’en lave les mains !", a twitté la députe européenne LR Nadine Morano.
Après les propos de Grégoire de Fournas, Franck Riester demande à Jean-Luc Mélenchon de ne plus "accepter les voix RN"
Le ministre des Relations avec le Parlement Franck Riester a interpellé vendredi Jean-Luc Mélenchon sur la contradiction à "accepter les votes du Rassemblement national" pour les motions de censure déposées par LFI tout en s'indignant des propos racistes d'un député RN.
Pour clore l'examen en première lecture du budget de l'Etat 2023, l'Assemblée nationale examine vendredi une nouvelle motion de censure des Insoumis contre le gouvernement, dans une ambiance à couteaux tirés avec les députés RN après un lourd incident en séance jeudi.
"On va voir, monsieur Mélenchon, s'il continue d'accepter sans problème les voix du Front national, comme on le voit à travers un certain nombre de votes d'amendements ou avec les motions de censure", s'est interrogé le ministre sur Europe 1.
Grégoire de Fournas estime que Carlos Martens Bilongo a senti "un coup à jouer dans la victimisation communautaire"
Invité sur BFMTV ce vendredi, Grégoire de Fournas, le député RN qui s'est écrié jeudi à l'Assemblée "qu'il retourne en Afrique" alors que s'exprimait son collègue LFI Carlos Martens Bilongo, n'a pas souhaité retirer ses propos qui ont provoqué un tollé, loin de là.
Il a estimé que Carlos Martens Bilongo - qui juge que le terme "retourne en Afrique" lui était directement destiné - instrumentalise cette affaire.
"Si réellement il l'avait entendu, il n'aurait pas repris sa question, il aurait été scandalisé comme l'ont été les autres autour de lui. Lui était dans le contexte. Le problème c'est qu'après il a senti qu'il y avait un coup à jouer. On le voit hésiter, il n'avait pas compris ce qu'il se passait", a déclaré Grégoire de Fournas.
Puis de continuer: "Il sent après qu'il y a un coup à jouer dans la victimisation communautaire en se définissant d'abord comme un député noir alors que moi je l'ai toujours vu comme un député français de la nation".
Grégoire de Fournas indique qu'il "reste député"
Invité de BFMTV ce vendredi, le député RN Grégoire de Fournas a indiqué qu'il ne comptait pas démissionner, malgré le tollé qu'ont suscité ses propos tenus jeudi à l'Assemblée.
Alors que son collègue LFI Carlos Martens Bilongo s'exprimait, Grégoire de Fournas a déclaré: "qu'il retourne en Afrique!".
"Je reste député", a déclaré sur BFMTV Grégoire de Fournas ce vendredi. Tout en indiquant qu'il "présente (ses) excuses à ce député s'il a pu mal interpréter (ses) propos".
Grégoire de Fournas indique qu'il ne compte ni démissionner, ni s'excuser et se dit "victime d'une manipulation"
Sur Cnews ce vendredi, Grégoire de Fournas a indiqué qu'il ne comptait ni démissionner, ni s'excuser "pour les choses que je n'ai pas dites".
Jeudi, à l'Assemblée nationale, Grégoire de Fournas (RN) s'est écrié "qu'il retoure en Afrique!" alors que Carlos Martens Bilongo (LFI) posait une question sur un bateau de migrants bloqué en Méditerranée.
Ce vendredi sur BFMTV, Carlos Martens Bilongo, qui estime que l'invective lui était directement destinée, a appelé Grégoire de Fournas à démissionner "par dignité".
Interrogé sur cette possibilité, le député RN a déclaré: "Certainement pas! Certainement pas. Comme je ne m'excuserai pas car je suis victime d'une manipulation. Je ne vais pas m'excuser pour les choses que je n'ai pas dites".
"Je ne vois pas ce qu'il y a de choquant": Grégoire de Fournas défend ses propos tenus à l'Assemblée
Invité de Cnews ce vendredi, le député RN Grégoire de Fournas a déclaré que les propos qu'il a tenus jeudi dans l'enceinte de l'Assemblée nationale n'étaient pas choquants, lui qui assure qu'ils étaient destinés à un bateau de migrants bloqués en Méditerranée, et non au député LFI Carlos Martens Bilongo.
Alors que le député LFI s'exprimait dans l'hémicycle, Grégoire de Fournas s'est écrié: "qu'il retourne en Afrique!".
"Dans le contexte de la question de mon collègue de LFI - 'que faire de ce bateau' - qu'il retourne en Afrique, je ne vois absolument pas ce qu'il y a de choquant, c'est un débat politique", a déclaré ce vendredi sur Cnews Grégoire de Fournas.
Pour Carlos Martens Bilongo, Grégoire de Fournas doit "démissionner par dignité"
Sur BFMTV ce vendredi, le député LFI Carlos Martens Bilongo a appelé Grégoire de Fournas à "démissionner par dignité".
"Je suis totalement blessé et déçu. (...) Il faut que ce député démissionne par dignité", a indiqué sur notre antenne Carlos Martens Bilongo.
Jeudi, à l'Assemblée nationale, Grégoire de Fournas (RN) s'était écrié "qu'il retourne en Afrique!" alors que Carlos Martens Bilongo posait une question sur un bateau de migrants bloqué en Méditerranée.
"Il n'y a pas de doute": le député Carlos Martens Bilongo estime que les propos racistes tenus à l'Assemblée lui étaient destinés
Invité de BFMTV, le député LFI Carlos Martens Bilongo a indiqué que les propos tenus jeudi par le député RN Grégoire de Fournas lui étaient destinés. Ce dernier avait déclaré "qu'il retourne en Afrique!" alors que Carlos Martens Bilongo s'exprimait sur un bateau de migrants bloqué en Méditerranée.
"Bien sûr" a déclaré sur BFMTV Carlos Martens Bilongo, interrogé pour savoir si les propos de Grégoire de Fournas lui étaient destinés. "Il n'y a pas de doute", a-t-il ajouté. Le député RN affirme de son côté que les propos s'appliquaient au bateau de migrants.
Plus d'informations ici.
Propos racistes à l'Assemblée: Darmanin dénonce "la position de Jordan Bardella et Marine Le Pen"
Sur BFMTV-RMC, Gérald Darmanin a fustigé la "position de Jordan Bardella et Marine Le Pen", après les propos racistes du député RN Grégoire de Fournas.
"Pendant des semaines, des mois, des années nous [ils] nous ont expliqué que le Front national ne ressemblait pas au Rassemblement national, qu'il n'avait rien à voir avec Jean-Marie Le Pen, avec les anciens de l'OAS, avec les anciens de Vichy", a souligné le ministre.
Et d'attaquer dans la foulée: "Madame Le Pen soutien finalement ce député, elle n'a pas fait un pas de côté. Ils sont finalement complices (avec Jordan Bardella, ndlr) de ce racisme ordinaire".
"Grégoire de Fournas a évidemment parlé des migrants transportés en bateaux par les ONG qu’évoquait notre collègue dans sa question au gouvernement", avait réagi Marine Le Pen, dénonçant une "polémique grossière".
Propos racistes à l'Assemblée: Darmanin indique que "c'est la première fois qu'il a entendu quelque chose d'aussi ignominieux"
Invité de BFMTV-RMC, Gérald Darmanin a réagi aux propos racistes profanés par le député RN Grégoire de Fournas à l'encontre du député LFI Carlos Martens Bilongo.
"D'abord, je veux dire que, comme énormément de Français, on est tous extrêmement choqué de ce qui s'est passé à l'Assemblée nationale", a expliqué le ministre de l'Intérieur dans un premier temps.
Avant de poursuivre:
"C'est la première fois que j'ai entendu quelque chose d'aussi ignominieux".
Le patron de la place Beauvau a également estimé que la "question de [la] démission" de l'élu d'extrême droite, "se pose".
Plus d'informations ici.
Le député LFI Carlos Martens Bilongo réclame "la sanction la plus lourde"
Invité sur RMC ce vendredi matin, le député LFI Carlos Martens Bilongo a réclamé "la sanction la plus lourde" contre son collègue du RN Grégoire de Fournas.
Jeudi en fin d'après-midi, alors que Carlos Martens Bilongo interrogeait le gouvernement sur un bateau de migrants bloqué en Méditerranée, Grégoire de Fournas s'est écrié "qu'il retourne en Afrique!". Un incident qui a entraîné un suspension de séance, puis son arrêt.
"J'attends la sanction la plus lourde. (...) Il faut qu’il prenne conscience, que la société française prenne conscience que le racisme, le fascisme est malheureusement dans l’Assemblée", a déclaré Carlos Martens Bilongo sur RMC.
Le bureau de l'Assemblée nationale doit se réunir ce vendredi après-midi pour décider d'une éventuelle sanction contre le député de Fournas.
Bonjour à tous
Bienvenue dans ce direct consacré aux suites de l'incident raciste qui s'est déroulé jeudi en fin d'après-midi à l'Assemblée nationale.