Hollande au Maroc: 30 contrats signés et un discours au Parlement

La visite d’État du président français au Maroc a pour but de raffermir les relations entre les deux pays, notamment sur le plan économique.

En pleine affaire Cahuzac, François Hollande a entamé mercredi une visite d'Etat au Maroc destinée à raffermir les bonnes relations entre les deux pays, notamment économiques.

La France est le premier partenaire économique du Maroc et, outre un cortège de ministres, le chef de l'Etat était accompagné d'une soixantaine de patrons. Une trentaine d'accords et contrats, en particulier dans le domaine des transports, de l'agroalimentaire, du traitement de l'eau et des énergies renouvelables ont été signés.

François Hollande a d'ailleurs inauguré une station d'épuration gérée par une filiale de GDF-Suez, la Lydec, un projet pilote qui permettra le traitement de 3.800 m3 d'eaux usées par jour pour l'agglomération de Casablanca, mégalopole de près de cinq millions d'habitants.

"Colocalisation"

Jeudi, après une visite de la grande mosquée Hassan II, François Hollande doit se rendre à Rabat, où il développera devant des chefs d'entreprises français et marocains l'idée de "colocalisation", sorte de partenariat censé générer des emplois dans les deux pays.

Après des entretiens avec le chef du gouvernement islamiste Abdelilah Benkirane, François Hollande prononcera un discours devant le Parlement. L'occasion, selon son entourage, de "s'exprimer sur les grands sujets de l'heure": Syrie, Mali, Printemps arabes, processus de paix au Proche-Orient.

Le président français devrait notamment saluer la voie choisie par le Maroc durant le printemps arabe et "les positions très nettes" de Mohamed VI en faveur de l'intervention française au Mali.

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