BFMTV
Élysée

"D'égal à égal": Emmanuel Macron se félicite du "partenariat d'exception renforcé" conclu avec le Maroc

Emmanuel Macron au Maroc le 30 octobre 2024

Emmanuel Macron au Maroc le 30 octobre 2024 - Ludovic MARIN / AFP

La France et le Maroc ont conclu "jusqu'à dix milliards d'euros" d'accords à l'occasion de la visite d'État d'Emmanuel Macron, accueilli lundi en grande pompe par le roi Mohammed VI pour retisser des liens historiques profondément distendus par trois ans de brouilles.

"On sait qu'on est liés, indéfectiblement." Emmanuel Macron, invité de la chaîne de télévision marocaine 2M, est revenu sur le "partenariat d'exception renforcé" entre la France et le Maroc, annoncé le lundi 28 octobre, à l'occasion de la visite d'État du président de la République.

"Je regarde le monde tel qu'il est. On a vu avec le Covid et la guerre, il y a une fragmentation du monde et tout se ferme. Je crois que la confiance et la force de ce partenariat renforcé, c'est la meilleure intégration de nos chaînes de valeurs. On produit ensemble. En quelque sorte, on bâtit une indépendance de part et d'autre de la Méditerranée par rapport aux autres grands blocs", a-t-il développé.

Avant de noter le lien "d'égal à égal" entre les deux pays: "Produire avec le Maroc, c'est bon pour les entreprises des deux côtés, c'est un partenariat d'égal à égal car il permet de faire réussir le Maroc et la France. Il fait de nos deux pays des plateformes qui font rentrer vers deux continents avec des stratégies très cohérentes."

"Jusqu'à dix milliards d'euros" d'accords

La France et le Maroc ont conclu "jusqu'à dix milliards d'euros" d'accords à l'occasion de la visite d'État d'Emmanuel Macron, accueilli lundi en grande pompe par le roi Mohammed VI pour retisser des liens historiques profondément distendus par trois ans de brouilles.

Maroc : une visite de réconciliation ? – 29/10
Maroc : une visite de réconciliation ? – 29/10
27:46

Les deux dirigeants entendaient tirer un trait -notamment avec ce partenariat- sur une série de contentieux, des soupçons d'écoutes téléphoniques d'Emmanuel Macron à la diminution par deux du nombre de visas accordés aux Marocains en 2021-2022 pour pousser Rabat à reprendre ses ressortissants en situation irrégulière expulsés de France.

C.Bo. avec AFP