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Attentat de Munich: Macron exprime sa "pleine solidarité" envers les victimes d'une "attaque terrible"

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Emmanuel Macron a exprimé ce jeudi 13 février "la pleine solidarité et l'amitié des Français" envers les victimes d'une "attaque terrible" à la voiture-bélier qui a fait 28 blessés à Munich, en Allemagne.

Le président Emmanuel Macron a exprimé ce jeudi 13 février "la pleine solidarité et l'amitié des Français" envers les victimes d'une "attaque terrible" à la voiture-bélier qui a fait 28 blessés à Munich (sud de l'Allemagne). "Nous pensons à eux, à leurs familles et au peuple allemand", a-t-il écrit sur le réseau social X.

Un jeune demandeur d'asile afghan a été interpellé jeudi à Munich, soupçonné d'avoir blessé 28 personnes, dont plusieurs très grièvement, en fonçant en voiture sur une foule de manifestants, un acte qualifié d'"attentat" par le chancelier allemand, Olaf Scholz.

La police a stoppé le véhicule en tirant au moins un coup de feu, avant d'interpeller le jeune homme. Cette attaque survient en pleine campagne électorale en vue des législatives allemandes du 23 février, déjà dominées par les questions d'immigration et d'insécurité, où l'extrême droite pourrait plus que doubler son score de 2021 à plus de 20%, selon les derniers sondages.

"Un terrible attentat"

Vers 10h30 heure locales, le suspect s'est approché par l'arrière, à bord d'une voiture de marque Mini Cooper, du cortège d'une manifestation organisée à l'appel du syndicat des services Verdi, selon la police.

Il a alors doublé un véhicule de police qui fermait la marche et foncé sur l'arrière du cortège, semant sur son passage des scènes de désolation, ont ajouté les forces de l'ordre. Selon le dernier bilan, 28 personnes ont été blessées, dont plusieurs "très grièvement", certaines luttant encore entre la vie et la mort. Des enfants en font partie.

"Un terrible attentat à Munich nous bouleverse. Un auteur afghan a foncé dans une manifestation. (...) Le coupable doit ressentir tout le poids de l'Etat de droit", a déclaré Olaf Scholz sur X. "Ce criminel ne peut pas compter sur une quelconque clémence. Il doit être puni et doit quitter le pays", avait-il déclaré devant des journalistes un peu plus tôt dans la journée.

S.C avec AFP