"Un journaliste talentueux": Adrien Quatennens défend Taha Bouhafs, possible candidat LFI aux législatives

Le journaliste militant devrait être candidat pour la France insoumise à Vénissieux. Alors qu'il avait révélé l'affaire Benalla, il a lui-même été condamné pour "injure publique". "Vous pourriez trouver des poux chez tout le monde", répond le coordinateur de la France insoumise.

Taha Bouhafs, journaliste au Média, devrait être candidat aux législatives à Vénissieux. Le jeune homme de 24 ans s'est fait un nom pour avoir suivi plusieurs mouvements sociaux sur les réseaux sociaux comme "Nuit debout" ou les Gilets jaunes et a également été l'un des organisateurs de la controversée "marche contre l'islamophobie" en 2019.

Il a été condamné pour injure publique après avoir traité la syndicaliste policière Linda Kebbab "d'arabe de service" en 2020 sur son compte Twitter.

"Un lanceur d'alerte qui a filmé l'agression d'Alexandre Benalla"

"Je ne connais pas ce dossier dans le détail, je ne peux pas vous en dire plus. C'est un journaliste talentueux qui a été un lanceur d'alerte à plusieurs reprises. C'est également lui qui avait filmé l'agression d'Alexandre Benalla contre de jeunes manifestants", a défendu le député insoumis Adrien Quatennens ce mardi sur BFMTV.

La France insoumise a fait le choix d'investitures des profils issus de la société civile comme Rachel Keke, l'une des porte-paroles des grèvistes de l'hôtel Ibis aux Batignolles à Paris ou encore Bally Bagayoko, joueur professionnel de basket.

"À l'heure où l'on se parle, je peux pas vous dire dans le détail qui sera investi. Regardez y compris les investitures de partout, vous pourriez trouver des poux chez tout le monde. Je ne crois pas que vous interrogiez dans le détail tous les responsables politiques sur qui ils investissent", se justifie encore le coordinateur du parti de Jean-Luc Mélenchon.

Taha Bouhafs avait déjà été candidat aux législatives pour la France insoumise en Isère où il avait récolté 11 % des voix au premier tour, avant de prendre pour un temps ses distances avec le parti.

Marie-Pierre Bourgeois