"Je n'ai jamais quitté ma famille politique": le tacle de Michel Barnier à ses rivaux

Michel Barnier sur le plateau de France 2. - France 2
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Conflit franco-britannique sur la pêche: pour Barnier l'accord en place est "raisonnable et équilibré"
Longtemps "Monsieur Brexit", Michel Barnier se trouve au centre du dossier des licences de pêche qui enflamment depuis de smois les relations franco-britanniques. Il a défendu son action, soulignant un "travail d'arrache-pied pendant quatre ans" ayant abouti à un accord "raisonnable, certes pas idéal".
"Je suis du côté de nos pêcheurs. Tout le monde a trouvé l'accord équilibré au moment de la signature", a-t-il ajouté.
Barnier défend son moratoire sur l'immigration
Michel Barnier a déclaré au chapitre de l'immigration illégale: "Il faut arrêter enfin ce flux d'immigrés clandestins". Il a alors défendu son idée d'un moratoire portant sur "3 à 5 ans". Intervalle durant lequel il entend "négocier des contrats avec des pays d'émigration" pour faciliter les expulsions. Il a affirmé: "23% des prisonniers détenus en France sont des étrangers à expulser".
Barnier déclare que la comparaison entre De Gaulle et Pétain par Zemmour est "scandaleuse"
Michel Barnier a souligné qu'il n'avait rien de commun avec Eric Zemmour, brocardant sa volonté d'accumuler les "stigmatisations". Il a encore observé: "La manière qu'il a de mettre à égalité Pétain et de Gaulle est scandaleuse".
"Je n'ai jamais quitté ma famille politique": le tacle glissé de Michel Barnier à ses rivaux
Michel a glissé un (discret) tacle en direction de ses principaux rivaux à l'investiture de la droite en vue de la présidentielle. Il a ainsi souligné: "Moi, je n'ai jamais quitté ma famille politique".
Barnier définit sa droite comme "républicaine, décomplexée et ouverte"
Michel Barnier est ce soir l'invité du Journal télévisé de France 2. Il a d'abord voulu définir la droite qu'il entend incarner au congrès du 4 décembre: "Je suis d'une droite républicaine, décomplexée et ouverte".
D'abord perçu comme un homme de cnetre-droit, aavant tout attaché à la construction européenne, il a dernièrement semblé muscler son discours sur les thèmes régaliens: " Le président doit traiter des problèmes des Français. Je ne m'excuserai pas pour l'histoire de mon pays. Les Français sont dos-à-dos plutôt que côte-à-côte, et veulent des résultats", a-t-il expliqué.
Barnier et Bertrand en tête des parrainages pour le congrès LR
Les prétendants au congrès des Républicains pour la présidentielle, avaient jusqu'à ce mardi, 18 heures, pour déposer les 250 parrainages nécessaires, devant provenir de 30 départements différents.
702 signatures ont été revendiquées pour Michel Barnier, 427 pour Xavier Bertrand, 400 du côté d'Eric Ciotti, 271 chez Philippe Juvin. Valérie Pécresse en a présenté 250, elle qui avait souhaité s'arrêter au seuil requis pour ne pas participer - officiellement - à la course aux chiffres.
Dépasser ces seuils symboliques permet aux candidats d’apparaître déjà armés pour concourir à la présidentielle. Mais ces chiffres sont toutefois impossibles à vérifier, car l’instance de contrôle ne dévoilera ni le nombre de parrains, ni leurs noms.
Denis Payre éliminé du Congrès LR : "j'ai déposé un recours"
"J'ai annoncé ma candidature le 30 août et pendant six semaines ma candidature n'a pas été retenue par les Républicains", déplore l'entrepreneur, invité sur BFMTV, dénonçant n'avoir "pas pu faire campagne" pendant ce temps. Il n'est pas parvenu à réunir les 250 parrainages requis pour participer au Congrès du parti le 4 décembre.
"J'ai déposé un recours" auprès de la direction des républicains et de l'instance qui s'occupe des parrainages, ré-affirme l'entrepreneur qui dit porter un programme libéral, ressemblant à celui de François Fillon.
Le candidat malheureusement explique son échec notamment par le fait de n'avoir pas pu participer aux réunions importantes, comme celle de Nîmes début septembre où se sont réunis les parlementaires. "Je n'ai jamais pu rencontrer les principaux élus pendant cette période [où il était exclu]", souligne-t-il.
"J'ai eu face à moi un véritable tir de barrage de la part des républicains", lui disant qu'il n'avait "strictement aucune chance d'obtenir ses parrainages", selon Denis Payre. "On ne voulait pas de moi", regrette-t-il.
Hollande serait crédité de 2% des intentions de vote dans un sondage non publié
Selon les informations du Figaro, l'ancien président socialiste serait testé à 2% des intentions de vote en vue de la présidentielle, dans un sondage récent non publié.
Si le sondage est tenu secret, c'est pour des "raisons déontologiques", précise le quotidien. François Hollande n'a pas manifesté d'intention de participer au scrutin. Cette pratique est donc "critiquable aux yeux de la Commission des sondages", explique Le Figaro.
En tournée promotionnelle pour son dernier livre, François Hollande était crédité de 3% dans les sondages avant la présidentielle de 2012... qui l'a portée à la tête de l'Etat.
Crise des sous-marins australiens: "il y a eu duplicité" soutient Le Drian
"Oui, il y a eu duplicité concernant notre relation avec l'Australie" déclare le ministre des Affaires étrangères à la chambre basse, en référence à la brouille provoquée par la crise des sous-marins australiens.
"Notre ambassadeur doit remettre à plat les relations, très clairement", insiste Jean-Yves Le Drian.
Le ministre se félicite, toutefois, des échanges entre le président français et son homologue américain, en marge du G20. "Ils ont permis de reprendre un cheminement positif dans nos relations avec les Etats-Unis, y compris sur l'indo-pacifique, où le président Biden a reconnu le rôle-clé à la fois de la France et de l'Union européenne dans cette région" déclare-t-il.
Elisabeth Borne défend le "contrat engagement jeune" attaqué à l'Assemblée
"Une très bonne nouvelle." La ministre du Travail défend le "contrat engagement" annoncé ce mardi sur Facebook par Emmanuel Macron après les critiques ayant fusé de toutes part sur ce dispositif appelé auparavant "revenu d'engagement".
"Avant de critiquer notre projet vous pourriez déjà regarder ce qu'il y a dedans !" s'emporte la ministre, très remontée à l'Assemblée.
Et de citer l'accompagnement vers l'emploi de ce dispositif proposant aux moins de 25 ans sans formation ni emploi une allocation allant jusqu'à 500 euros par mois en échange de 15 à 20 heures par semaine de formation ou d'accompagnement.
"Chaque jeune doit trouver sa place dans ce pays", insiste Elisabeth Borne. Et de vanter un "taux de chômage inférieur à celui d'avant crise." Toutefois, le nombre de personnes ciblées tout comme le budget consacré sont en-dessous des hypothèses qui avaient circulé au premier semestre.
Tags anti-police : "je ne peux pas laisser dire qu'il y a des quartiers interdits à la République" défend Darmanin
Le ministre de l'Intérieur se dit "choqué par ce qu'il s'est passé à Savigny-le-Temple", lors de la séance de questions au gouvernement de l'Assemblée Nationale, après la découverte des incitations au meurtre de policiers dans cette ville de Seine-et-Marne vendredi.
"Je ne peux pas laisser dire qu'il y a des quartiers interdits à la République (...) L'Etat fera son travail quand les élus locaux le feront aussi", a déclaré Gérald Darmanin, en déplorant le manque d'actions du conseil départemental, sous les applaudissements des députés.
"Je suis heureux de voir qu'à la minute même où nous avons découvert cet écriteau, le parquet a ouvert une information judiciaire", précise le ministre. Avant de préciser que des éléments ont déjà été collectés pour appréhender les suspects.
Pass sanitaire: députés et sénateurs échouent à se mettre d'accord sur le projet de loi
Députés et sénateurs échouent à se mettre d'accord sur le projet de loi "vigilance sanitaire" et la possibilité de recourir au pass jusqu'au 31 juillet. La chambre haute juge ce délai trop long, a appris l'AFP auprès de source parlementaire.
Le texte va donc devoir repasser mercredi devant l'Assemblée nationale puis jeudi devant le Sénat, avant un vote définitif vendredi de l'Assemblée, qui aura le dernier mot.
Cet échec était largement prévisible, compte tenu des profondes divergences entre les textes votés en première lecture par l'Assemblée - où le gouvernement dispose d'une majorité - et le Sénat, dominé par l'opposition de droite.
Le Premier ministre Jean Castex, avait lui même anticipé cet échec. "Nous ne pourrons pas parvenir à un accord avec le Sénat. Je vous fais confiance pour que vous soyez mobilisés demain (mercredi)", a-t-il dit ce matin, devant les députés de la majorité.
Valérie Pécresse refuse de "rentrer dans une course aux chiffres" assure son entourage
L'entourage de Valérie Pécresse rappelle auprès de l'AFP que la présidente de la région Ile-de-France a été "la première" à avoir déposé, il y a 15 jours, "bien plus" de parrainages que les 250 requis.
Toutefois, on assure qu'elle ne souhaitait "pas rentrer dans une course aux chiffres" même si elle a "les 500 parrainages requis pour la présidentielle".
La candidate a quand même participé à la course aux parrainages d'élus, des soutiens symobliques pour montrer les muscles en vue du Congrès. Le JDD de dimanche dernier recensait 48 soutiens parlementaires pour Valérie Pécresse, derrière Michel Barnier (56) et Xavier Bertrand (48).
Parmi ces personnalités, l’ex-ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux, proche de Nicolas Sarkozy, qui lui a officialisé son soutien dans le même JDD.
Congrès LR: Denis Payre, qui n'a pas réussi à réunir ses parrainages, annonce un recours
Denis Payre sera finalement le seul candidat à ne pas avoir réussi à se présenter au congrès des LR. Cet entrepreneur n'est en effet pas parvenu à récolter les 250 signatures d'élus nécessaires.
"J’ai annoncé ma candidature le 30 août. Elle n’a pas été retenue jusqu’au 13 octobre. Pendant sept semaines sur neuf, je n’ai pas pu faire campagne. Sept semaines de blocage et deux semaines de dénigrement", s'est-il plaint ce matin sur Sud Radio.
Denis Payre devrait présenter un recours contre la direction des LR. Christian Jacob a réagi à ces accusations sur notre antenne.
"Si, (les règles) sont les mêmes pour tout le monde. Après, on a la notoriété que l’on a et la capacité à aller recueillir des parrainages", lui a répondu le patron du parti sur BFMTV.
Contrat engagement jeune: "au moins 400.000 jeunes accompagnés en 2022" annonce Castex
Alors qu'Emmanuel Macron a dévoilé ce matin sur Facebook les contours du contrat engagement jeune, Jean Castex, en visite dans une mission locale à Vitry, a fait le service après-vente.
"Nous allons accompagner au moins 400.000 jeunes en 2022 (...) C'est un objectif très ambitieux mais qui est à notre portée", a estimé le Premier ministre.
Cette mesure devrait permettre de toucher jusqu'à 500 euros par mois pour les jeunes de 18 à 25 ans, hors du système éducatif et sans emploi, en échange d'une formation ou d'un accompagnement de 15 à 20 heures par semaine.
Congrès LR: Michel Barnier annonce le dépôt de 702 parrainages
Dernier jour pour le dépôt des parrainages des candidats à l'investiture LR pour la présidentielle.
Ce mardi matin, les équipes de Michel Barnier ont annoncé avoir déposé 702 parrainages, provenant de plus de 80 départements. Soit bien plus que les 250 signatures requises pour valider sa candidature.
Une manière pour l'ancien ministre de revendiquer une forme de plébiscite interne, alors même que le parti n'a pas prévu de publier les chiffres officiels des parrainages réunis par chaque candidat.
Ce chiffre le place loin devant Valérie Pécresse, Xavier Bertrand, Eric Ciotti et Philippe Juvin, tous en mesure d'être sur la ligne de départ pour la qualification interne.
Ségolène Royal "verra" si elle vote Anne Hidalgo en 2022
Interviewée ce matin sur RMC par Apolline de Malherbe, Ségolène Royal a regretté un début de campagne qu'elle juge "pas au niveau".
"Sur ce début de campagne, le niveau n'est pas là. Il faut qu'il monte d'un cran", a estimé l'ancienne candidat socialiste à la présidentielle de 2007.
L'ancienne ministre de l'environnement s'est également gardée de tout soutien clair à Anne Hidalgo.
"Je verrai (si je vote socialiste). Je voterai dans l'intérêt de la France", a estimé la politique.
Nicolas Bay réclame "le retour de l'anonymat des maires" pour les parrainages à la présidentielle
Nicolas Bay, interviewé ce matin, sur France info a appelé à revenir sur la publication des parrainages des maires dans le cadre de la présidentielle.
"Ce qu'il faut éviter, c'est que cette règle aboutisse à empêcher des candidatures qui ont un certain poids électoral (...). Il faut revenir sur l'anonymat des maires", a jugé le député européen RN.
Pour avoir le droit de briguer les suffrages des Français et de se déclarer officiellement, les candidats doivent réunir au moins 500 signatures d’élus locaux.
Depuis 2016, le soutien des maires est rendu public- une situation parfois délicate pour les maires élus sans étiquette.
Christian Jacob: LR, "le seul parti à pouvoir poser un projet sur la table"
Invité d'Apolline de Malherbe ce mardi sur BFMTV-RMC, le président des Républicains Christian Jacob a estimé que son parti incarnait la seule alternative crédible à Emmanuel Macron.
"Le parti Les Républicains est le seul parti à pouvoir poser un projet sur la table", a-t-il ainsi lancé.
"Macron fait campagne chaque jour avec le chéquier de la France. C'est insupportable", juge Bertrand
Interviewé sur France 2, le président de la Région Hauts-de-France a jeté un regard sévère sur l'action du chef de l'Etat ces derniers mois.
"On a un président qui ne soucie pas du long terme (...). Macron fait campagne tous les jours avec le chéquier de la France. C'est insupportable", a estimé le candidat au congrès LR.
Emmanuel Macron écrit un post Facebook pour lancer le "Contrat engagement jeune" le 1er mars 2022
Le président de la République vient de présenter sur Facebook le revenu d'engagement pour les jeunes de 16 à 25 ans.
Il reposera sur un revenu de 500 euros maximum et un engagement du jeune concerné et sera déployé le 1er mars 2022.
"Concrètement, dès le 1er mars, tous les jeunes de moins de 25 ans qui, sans formation ni emploi depuis plusieurs mois, s’inscriront, pourront bénéficier de 15 à 20 heures d’accompagnement par semaine pour découvrir un métier, se former, trouver un apprentissage ou un emploi. Une allocation pouvant aller jusqu’à 500 euros par mois pourra être versée sous condition de revenus, d’assiduité et d’acceptation des offres d’activité faites", détaille le chef de l'Etat sur le réseau social.
Emmanuel Macron présente le revenu d'engagement pour les jeunes
Emmanuel Macron présente ce mardi le "revenu d'engagement" pour les jeunes de 16-25 ans qu'il avait promis en juillet. Ce revenu d'engagement devrait également être évoqué par le Premier ministre Jean Castex lors d'un déplacement dans une mission locale à Vitry-sur-Seine.
Annoncé le 12 juillet par le président, il doit reposer sur un accompagnement exigeant, un revenu - d'un maximum de 500 euros - et un engagement du jeune qui en conditionnera le versement.
Mais il fait l'objet, depuis lors, d'une bataille entre d'une part le ministère du Travail, qui milite pour l'extension la plus large possible et insiste sur l'importance de financer l'accompagnement, et Bercy qui cherche à en limiter le coût.
Le scénario désormais privilégié pourrait concerner 500.000 à 600.000 jeunes de 16 à 25 ans par an, depuis un certain temps ni en emploi, ni en formation, ni en étude au lieu du million voire plus envisagé cet été, lorsqu'était évoquée la possibilité d'y inclure aussi des travailleurs précaires et la totalité des jeunes sans emploi ni formation.
Bonjour à toutes et à tous
Bienvenue dans notre live politique.
Voici les invités du jour dans les matinales de ce mardi 2 novembre:
7H38, France 2: Xavier Bertrand
7H40, RMC: Ségolène Royal
7h50, France Info: Patrick Kanner
8h00, Public sénat: Nicolas Dupont-Aignan
8h15, Sud Radio: Willy Schraen, Président de la fédération nationale des chasseurs
8h15, Cnews: Agnès Pannier-Runacher
8H30, France Info: Nicolas Bay
8H35, BFMTV-RMC: Christian Jaocb