"Bouge-toi mon pote": l'appel de Mélenchon aux jeunes avant le second tour des législatives

Jean-Luc Mélenchon, leader de la Nupes, lors d'une conférence de presse, le 7 juin 2022 à Paris - Geoffroy VAN DER HASSELT © 2019 AFP
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"Bouge-toi mon pote": l'appel de Mélenchon aux jeunes avant le second tour des législatives
Un coup de gueule qui sonne comme un appel à la mobilisation. À quelques jours du second tour des législatives, Jean-Luc Mélenchon a adressé un message à la jeunesse qui s'est peu déplacée dimanche dernier pour aller voter dimanche dernier.
"Bouge-toi mon pote, fais quelque chose à part pleurnicher ou rester à la maison à rien faire, et les filles encore plus", a-t-il lancé au micro de Quotidien.
"Vous avez le nombre de ceux qui ne sont pas allés voter? C'est pas sérieux quoi", a déclaré le chef de file de la Nupes au micro de Quotidien. "Je m'épluche la vie pour supprimer Parcoursup alors faut qu'ils viennent donner le coup de main", a-t-il ajouté. "si je reste avec les types de 70 ans qui ont mon âge je suis minoritaire."
"C'est nul de ne pas aller voter, c'est abandonner le monde à ceux qui ont du fric", a-t-il conclu.
Après la vidéo des Jeunes avec Macron moquée sur les réseaux sociaux, les Jeunes socialistes leur répondent
Après la vidéo des Jeunes avec Macron qui imaginait les conséquences d'une arrivée au pouvoir de la Nupes dimanche prochain, mettant notamment en scène l'impossibilité pour une jeune femme de se rendre en week-end à Marrakech, les Jeunes socialistes leur répondent dans un clip parodique.
La vidéo des Jeunes avec Macron a depuis été retirée des réseaux sociaux, le mouvement se disant la cible de "messages de haine".
Législatives: Anne Hidalgo en soutien de trois candidates Nupes à Paris
La maire PS de Paris Anne Hidalgo est venue mercredi matin soutenir Léa Balage, la candidate écologiste de la Nupes en ballotage favorable dans la 3e circonscription de Paris, et de deux autres candidates socialistes dans les 2e et 11e circonscriptions.
L'ancienne candidate à la présidentielle n'a pourtant pas soutenu l'accord du PS avec LFI, EELV et le PCF, estimant que certaines valeurs du PS étaient trahies. Et la fédération PS de Paris a dénoncé le manque de représentants socialistes dans les candidatures aux législatives à Paris.
Mais Anne Hidalgo a annoncé sur Twitter, photos à l'appui, être allée soutenir Léa Balage, adjointe au maire PS du XVIIIe arrondissement. La candidate, membre de la direction d'EELV, a obtenu 38,6% des voix au premier tour, menaçant de battre au second le ministre Stanislas Guerini, proche d'Emmanuel Macron (32,5%).
"Nous avons rencontré ensemble des commerçants et des parents d'élève", a confié à l'AFP Léa Balage, peu surprise de cette visite: "C'est la maire de Paris et il est normal qu'elle veuille des députés de gauche dans la capitale".
"C'est insupportable": la gilet jaune Chloé Tessier revient sur son échange avec Élisabeth Borne sur les ministres accusés de violences sexuelles
Chloé Tessier, figure des gilets jaunes, a interpellé Élisabeth Borne sur la nomination de ministres accusés de violences sexuelles. Elle est revenue sur cette séquence pour BFMTV.
"Ce qu'on a pu voir, c'est la mauvaise foi de sa part. Quand on entend une Première ministre dire que ce n'est pas de son fait, qu'elle n'est pas juge, c'est eux qui vont décider de qui ils vont mettre dans leur gouvernement ou non. En tant que femme, c'est insupportable", assure-t-elle sur notre antenne.
Elle a profité de l'occasion pour nier une quelconque proximité avec la Nupes.
Législatives: Jean-Luc Mélenchon estime que "la Macronie est partie dans le décor"
Invité sur RTL, le chef de file de la Nupes Jean-Luc Mélenchon s'en est pris au camp du président de la République.
"La Macronie est partie dans le décor. Elle ne sait plus où elle va, elle ne sait plus ce qu'elle veut, son chef est parti. Le Premier ministre qu'elle a ne se comporte pas comme un Premier ministre, le président de l'Assemblée non plus", a-t-il estimé.
Une phrase qui intervient alors qu'Emmanuel Macron s'est rendu en Europe de l'Est dans le cadre de la guerre en Ukraine.
Législatives: Nicolas Sarkozy s'entretient avec une candidate Renaissance, opposée à la députée sortante LR
Après son soutien à Marine Brenier, candidate Horizons dans les Alpes-Maritimes et proche de Christian Estrosi, Nicolas Sarkozy a échangé avec Astrid Panosyan-Bouvet, d'après des informations de BFMTV.
Cette ancienne conseillère d'Emmanuel Macron à Bercy et co-fondatrice d'En marche se présente dans la 4ème circonscription de Paris sous l'étiquette Renaissance et a récolté 41% des voix au premier tour.
Ils ont notamment partagé "leur inquiétude sur la poussée de la NUPES, cette alliance d’extrême-gauche qui menace la stabilité institutionnelle et la majorité nécessaire au mandat du Président de la République".
La nouvelle est rude pour Brigitte Kuster, députée sortante et candidate LR, en ballotage défavorable (28,9%) et soutien de Nicolas Sarkozy lors de la dernière primaire.
Les Jeunes avec Macron retirent des réseaux sociaux une vidéo controversée en cas de victoire de la Nupes
Le clip des Jeunes avec Macron qui met en scène l'arrivée au pouvoir de la France insoumise au lendemain des législatives vient d'être retiré des réseaux sociaux.
"Nous supprimons cette vidéo au vu des messages de haine qui ont suivi, notamment envers les militants à l'image. Nous regrettons le détournement du message principal: appeler les électeurs à dire non aux extrêmes et à donner une majorité forte au Président de la République", explique le mouvement de jeunesse sur son compte Twitter.
La vidéo avait été raillée pour mettre notamment en scène l'impossibilité pour une jeune femme de se rendre en week-end à Marrakech, empêchée par différentes mesures prises par la Nupes.
Législatives: le nombre de sièges d'Ensemble en baisse, d'après un sondage
Les projections pour les législatives se dégradent pour Ensemble. La coalition présidentielle qui réunit Renaissance (ex LaRem, Horizons, le Modem et Agir) récolterait 265 à 300 sièges selon un sondage IFOP-Fiducial pour TF1 et LCI, en baisse de 10 sièges depuis dimanche dernier.
La Nupes gagnerait, elle, 5 sièges et obtiendrait entre 180 et 210 députés. Le RN pourrait avoir entre 20 et 40 élus et les LR entre 40 et 65.
On vous explique ici pourquoi ces projections qui donne une tendance doivent être prises avec précaution.
"Je ne suis pas juge": Borne interpellée sur les nouvelles accusations de violences sexuelles visant Abad
Au lendemain de la parution d'un article de Mediapart, mettant au jour de nouvelles accusations de violences sexuelles visant le ministre des Solidarités Damien Abad, Élisabeth Borne a été interpellée par une femme ce mercredi dans le Calvados.
"Je ne suis pas juge", a répondu la Première ministre.
"Je dis vraiment aux femmes, et je le dis en tant que Première ministre et en tant que femme, je vous invite à déposer plainte, parce que c'est important que la justice puisse dire les faits", avait-elle déclaré juste avant.
Mardi, Damien Abad a dénoncé "une tentative de déstabilisation politique".
"J'ai entendu tellement de contre-vérités au Sénat" le candidat boulanger explique les raisons de son engagement
Invité du live Toussaint, Stéphane Ravacley est revenu ce mercredi matin sur les raisons de sa volonté d'intégrer l'Assemblée le 19 juin prochain.
Sur notre antenne il explique que ce sont les "11 jours de silence administratif qui ont accompagné sa grève de la faim pour faire régulariser la situation de son apprenti guinéen. Puis son passage au Sénat en octobre 2021 pour défendre sa proposition de loi permettant aux apprentis étrangers de rester une année après leur 18 ème anniversaire qui l'ont convaincu de s'engager.
"Quand j’étais au sénat, j’ai entendu tellement de contre vérités", juge-t-il, "qu’il fallait que j’entre dans ces instances".
Et "devenir un monstre", selon ses mots. Comprendre passer du "petit" boulanger qui fait son travail consciencieusement à un aspirant au Palais Bourbon.
"Je suis intègre", le candidat Stéphane Ravacley revient sur les raisons de son score du 1er tour
Arrivée à 32,53% en tête à quelques mètres devant le député sortant Éric Alauzet (31,34%), le candidat Stéphane Ravacley pourrait arriver au second tour.
Un score qui s'est joué de très peu et au dernier moment comme il l'explique sur notre antenne: "Jusqu'en début, j'étais encore deuxième". Un succès au premier tour des législatives qu'il pense être lié à plusieurs facteurs:
"On a réussi à s'unir", constate le boulanger sur BFMTV qui regrette que l'union de la gauche n'ait pas eu lieu au moment de la présidentielle. "Et puis on sait que je suis intègre et que je combat sur plusieurs terrains".
La Nupes est porteuse "d'espoir" d'après lui, tout comme son investiture qui représente "les petites gens".
"Il faudra m'expliquer en quoi venir auprès de nos soldats est une forme de mépris": depuis la Roumanie, Macron répond aux critiques de la Nupes
Depuis la Roumanie, Emmanuel Macron a répondu aux critiques notamment portées par l'union de la gauche portant sur son déplacement à l'étranger durant l'entre-deux-tours.
"Il faudra m'expliquer en quoi venir auprès de nos soldats est une forme de mépris", a-t-il indiqué. "C'est pleinement mon rôle, j'assume".
"Notre pays a besoin de clarté et de sérénité", a-t-il ajouté.
Législatives: "L'assemblée nationale est une caisse d'enregistrement", fustige Glucksmann
"J'étouffe dans cette République où c'est le président et son secrétaire générale qui font la politique", déplore sur notre antenne le député européen.
Raphaël Glucksmann regrette que "L'assemblée nationale" soit devenue d'après lui, "une caisse d'enregistrement" de la politique de Macron.
"Si l’assemblée nationale est une caisse d’enregistrement, l’opposition se déplacera de plus en plus dans la rue", prévient le député européen Place Publique.
Pour renforcer son pouvoir, l'élu européen constate qu'Emmanuel Macron utilise selon lui "la posture du chef de guerre pour obtenir une majorité aux législatives"
Affaire Abad: Dati assure qu'elle n'avait entendu "aucune rumeur" sur le comportement de l'ex-LR
Pendant plusieurs années, Rachida Dati et Damien Abad ont évolué dans la même famille politique gaulliste. Elle a assuré n'avoir jamais été avertie d'un comportement déplacé de ce dernier à l'égard des femmes.
"Je suis très franche avec vous, le concernant je n'avais pas entendu de rumeur", a-t-elle affirmé.
Affaire Abad: "Il faut que des enquêtes soient ouvertes", plaide Dati
Rachida Dati a été invitée à s'exprimer sur le nouveau volet de l'affaire Damien Abad, qui fait face depuis hier et la publication d'une nouvelle enquête de Mediapart à de nouvelles accusations de harcèlements et d'agressions sexuelles.
Elle a commencé: "Au-delà de la réalité des faits, ce qui me frappe c'est qu'il y a un milieu où la dignité des femmes n'est pas respectée, c'est la politique".
"Ce "circulez y a rien à voir" y compris judiciaire condamne les femmes au silence", a-t-elle pointé, relançant; "Des enquêtes doivent être ouvertes, il faut que ces femmes soient entendues, et il n'y a pas forcément besoin d'une plainte pour qu'il y ait enquête".
Elle s'est enfin émue d'un événement survenu la semaine dernière en marge d'un déplacement présidentiel: "Quand la petite Laura interpelle le président de la République sur les violences faites aux femmes, ce qui m'a choqué c'est que le lendemain on lui envoie les gendarmes !"
"Nos sanctions sont des sanctions à trous", Glucksmann appelle à une économie de guerre "constante et cohérente"
"Il n’y aura pas de guerre militaire", explique le député européen Place publique. C'est ça c’est la limite.
"C’est clair, mais il faut faire tous le reste", estime Raphaël Glucksmann , "nos sanctions sont des sanctions à trous".
"Poutine nous pense incapable de tenir une politique constante et cohérente", ajoute l'essayiste. "On est capable d’avoir des émotions (...) d'avoir un petit drapeau ukrainien à notre fenêtre, mettre un pins de soutien, mais pas capable d'être cohérent sur la longueur", déplore-t-il.
Le parlementaire est favorable à une économie de guerre qui "réorganise la cité de façon solidaire et juste". Il faut par exemple "relancer les exportations ukrainiennes" et les mettre "au centre des préoccupations".
Dati s'oppose aux chèques alimentaires, "trop stigmatisants" selon elle
Tandis qu'on suggère la possibilité d'émettre des chèques alimentaires en direction des Français les plus en difficulté, Rachida Dati a exhumé un souvenir familial: "Mon père a eu un problème quand j'étais enfant. On avait des bons pour aller à la boulangerie: on n'osait pas".
"Les chèques alimentaires, c'est très stigmatisant. Ceux qui les proposent ne savent pas ce que c'est", a-t-elle achevé.
Dati candidate à la présidence de LR ? "Tout est ouvert", admet l'intéressée
Interrogée sur franceinfo sur la possibilité de la voir postuler à la présidence des Républicains que Christian Jacob s'apprête à quitter, Rachida Dati a reconnu:
"La succession de Christian Jacob est ouverte". "J'avais dit que ça pouvait m'intéresser... tout est ouvert", a-t-elle martelé.
"La France doit devenir leader en Europe", pour Glucksmann
Le député européen Raphaël Glucksmann estime que la France a un rôle à jouer en Europe, là où l'Allemagne a perdu son rayonnement.
"Il faut que la France devienne leader en Europe, il y a une place à prendre", estime l'élu du Parlement. "En Ukraine des jeunes sont morts avec le drapeau européen dans les mains" , a-t-il ajouté.
Dati écarte une participation des LR au gouvernement
Appelant LR à incarner un "bloc décisif" et "responsable" à l'Assemblée nationale, Rachida Dati a évoqué les relations à venir entre son mouvement et l'exécutif d'Emmanuel Macron.
Alors qu'elle avait semblé tendre la main à la majorité sortante dimanche soir, la maire du VIIe arrondissement a précisé: "On n'ira pas au gouvernement, non !" "On discute avec tous les groupes politiques", a-t-elle également observé.
"Le en même temps" de Macron en Ukraine n'est plus viable explique Raphaël Glucksmann
Invité de notre antenne, Raphaël Glucksmann, député européen et président de la commission spéciale sur l’ingérence étrangère dans l’ensemble des processus démocratiques de l’Union européenne s'est exprimé sur la situation en Ukraine. Pour lui, la stratégie de Macron a ses limites:
"Il y a des moments où le tragique frappe à votre porte et où le en même temps est imposible et où il faut trancher", juge le député européen pour qui la présence de Total en Russie est inadmissible.
"Enfin, enfin! Le président va en Ukraine!", a soupiré Glucksmann. Emmanuel Macron s'était rendu quelques jours avant la guerre à Kiev début février et n'y était pas retourné depuis le début du conflit.
LR "toujours bien vivant": "On va finir par nous canoniser à force", s'amuse Rachida Dati
Commentant auprès de franceinfo les résultats de LR au premier tour des législatives, Rachida Dati a raillé le pessimisme des observateurs quant à sa famille politique: "On ne cesse de dire qu'on est mort mais on est des morts bien vivants. On va finir par nous canoniser à force !"
"Les commentateurs avaient dit qu'on allait se retrouver à dix députés!", a-t-elle ajouté, expliquant: "Franchement, on résiste. On résiste par la clarté, la cohérence, l'implantation locale".
"Il faut un groupe politique responsable à l'Assemblée nationale. Avec notre majorité au Sénat, on a de quoi faire", a-t-elle encore estimé.
"Je ne dis pas 'la police tue' mais je ne dis pas non plus qu'il n'y a rien, qu'il n'y a pas de sujet", déclare Olivier Faure
"Je ne dis pas 'la police tue' mais je ne dis pas non plus qu'il n'y a rien, qu'il n'y a pas de sujet", déclare Olivier Faure.
"La réalité quand même c'est que vous avez une jeune femme qui n'avait commis aucun délit et qui est morte d'une balle dans le crâne", poursuit le Premier secrétaire du Parti socialiste sur France Inter.
"Je défends la police, mais je ne défends pas les policiers qui tuent aveuglément", ajoute-t-il.
Appel de Macron à une "majorité solide": pour Olivier Faure, "c'est aussi vieux que la politique, 'moi ou le chaos'"
"C'est aussi vieux que la politique, 'moi ou le chaos', voilà ce que nous dit Emmanuel Macron comme s'il n'avait pas lui conduit au chaos", tance ce mercredi le Premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure concernant la prise de parole du chef de l'État mercredi, qui a appelé au "sursaut républicain" et à une "majorité solide".
"Vous êtes dans un pays, notre pays, où nous n'avons jamais connu autant de manifestations, de fractures entre les Françaises et les Français, il est celui qui a opposé, divisé en permanence les uns et les autres et voilà qu'il nous explique que le chaos ce serait nous", critique le socialiste sur France Inter.
"On a aujourd'hui un débat qui se déplace progressivement dans la rue parce que dans les urnes il est devenu impossible", poursuit-il.
"Emmanuel Macron a lui-même anesthésié la campagne", accuse Xavier Bertrand
Le président du Conseil régional des Hauts-de-France a accusé Emmanuel Macron d'avoir "lui-même anesthésié la campagne".
Il a ensuite livré ses recettes pour remobiliser l'électorat: "Il faut jouer la carte de la transparence et de la vérité. Et au lendemain des élections, il faut tenir ses engagements."
"Nous sommes dans la possibilité de gagner" les législatives, pour Alexis Corbière
"L’événement c’est que nous sommes dans la possibilité de gagner et de voir Jean-Luc Mélenchon Premier ministre", estime ce mercredi Alexis Corbière sur Public Sénat.
Pour le député LFI de Seine-Saint-Denis, "notre programme est caricaturé, sali, ridiculisé de la part de certains". "On rivalise d'arguments absurdes" pour discréditer le programme de la Nupes.
Ni "pleins pouvoirs" à l'exécutif ni "opposition le couteau entre les dents": Bertrand renvoie Macron et Mélenchon dos-à-dos
Xavier Bertrand a renvoyé Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon dos-à-dos. Evoquant le rôle de LR dans la prochaine Assemblée nationale, il a appuyé: "On va l'obliger à écouter".
"Les Français n'ont pas envie qu'Emmanuel Macron ait une majorité absolue, ils n'ont pas envie qu'il ait les pleins pouvoirs mais ils n'ont pas envie d'une opposition le couteau entre les dents".
Ce dernier commentaire visait Jean-Luc Mélenchon qu'il a accusé d'être "antirépublicain", se fondant sur les récents propos de l'insoumis sur la police. Pointant les "sales méthodes de monsieur Mélenchon", il a lancé: "Les candidats Nupes qui ne se retrouvent pas dans les propos de Jean-Luc Mélenchon doivent dénoncer ses propos antirépublicains."
Front républicain: "Le barrage prend l'eau, les castors sont fatigués" ironise Jordan Bardella
Invité de la matinale de Europe 1, le président par intérim, Jordan Bardella, a moqué le front républicain qui se met en place contre les candidats RN au second tour des législatives.
"Nous arriverons au pouvoir dans les prochaines années (...) Le barrage prend l'eau, les castors sont fatigués", a-t-il minimisé, "nous avons à chaque élection de milliers de voix en plus". "Il y en a pour qui doivent batailler un peu plus que d'autres", a-t-il ajouté.
Bertrand appelle Macron à se rendre en Ukraine
Xavier Bertrand est l'invité de CNews ce matin. Alors qu'il est question d'un déplacement d'Emmanuel Macron à Kiev, le président du Conseil régional des Hauts-de-France a commenté:
"Depuis des semaines et des semaines il fallait se rendre en Ukraine pour marquer notre soutien". "Se déplacer a du sens", a-t-il ajouter, dénonçant la "mise en scène médiatique" à laquelle reviendrait le voyage du président de la République en Europe de l'est selon lui.
En cas de duel Ensemble-RN: "Nous avons toujours dit 'pas une voix pour le Rassemblement national'", rappelle Alexis Corbière
En cas de duel entre Ensemble et le RN, "on ne change pas d'attitude par rapport à ça, nous avons toujours dit 'pas une voix pour le Rassemblement national'", rappelle ce mercredi Alexis Corbière sur Public Sénat.
"Je ne dis pas abstention, je dis pas une voix pour le FN et après l'électeur fait ce qu'il veut", poursuit le député insoumis de Seine-Saint-Denis, réélu dimanche dès le premier tour. "Il ne faut pas nous diviser artificiellement sur cette question", ajoute-t-il.
"Le projet d'Emmanuel Macron est aujourd'hui minoritaire dans le pays et il le sait", juge François Ruffin
"La réalité, c'est que le projet que porte Emmanuel Macron est aujourd'hui minoritaire dans le pays et il le sait", lance ce mercredi François Ruffin, invité des Quatre Vérités sur France 2.
Alors qu'Emmanuel Macron a réclamé jeudi une "majorité solide" à l'issue des législatives, François Ruffin juge que le chef de l'État "se sent pris à la gorge". "Maintenant il patine, il patine, alors que normalement la présidentielle doit amener une dynamique pour les législatives", ajoute le député insoumis.
"Il espère pouvoir passer en force avec l'Assemblée", croit savoir l'élu picard. "Je conteste pas la légitimité du président de la République, mais je conteste sa légitimité à mettre son projet en place", a-t-il ajouté.
En Guadeloupe, la candidate Ensemble Marie-Luce Penchard jette l'éponge avant le second tour
Marie-Luce Penchard, ancienne ministre de l'Outre-mer de Nicolas Sarkozy et candidate aux législatives de la 4e circonscription de Guadeloupe soutenue par le parti présidentiel, a annoncé ce mardi retirer sa candidature pour le second tour.
Sur les réseaux sociaux, la candidate soutenue par Renaissance, la nouvelle appellation de La République en marche, dénonce "un monde" où règnent "trop de faux-semblants, d'insincérité, de calculs personnels au détriment, bien souvent, de l'intérêt général", sans préciser ses accusations.
"La pénurie et le chaos c'est vous": la charge de Mélenchon contre Macron
En meeting à Toulouse ce mardi, Jean-Luc Mélenchon s'en est pris directement à Emmanuel Macron, qui avait alerté quelques minutes plus tôt depuis le tarmac d'Orly contre le "danger" d'une victoire de la Nupes.
"La pénurie et le chaos c'est vous, et c'est de cela que j'appelle le peuple de nous débarrasser", a lancé le leader de La France insoumise.
"Je ne dis pas que nous sommes parfaits, que nous ne serons pas pris ici où là dans des situations auxquelles on ne s'attend pas", a-t-il poursuivi, précisant ne suivre qu'une ligne:
"Le plus précieux c'est l'être humain, ce sont nos gamins, ce sont nos anciens, voilà ce qui compte, et le reste on verra".
Le Rassemblement national vise 100 députés à l'Assemblée nationale
Marine Le Pen espère créer à l'issue du second tour des élections législatives, "un groupe puissant d'opposition". Si les prévisions lui donne entre 25 et 35 sièges au final, elle déclare espérer une centaine de députés.
"À partir du moment où nous sommes présents dans 200 circonscriptions, et que nous sommes en tête dans 108 circonscriptions, nous pouvons espérer avoir 100 députés, voire plus", a-t-elle lancé sur France 2.
Raphaël Glucksmann invité d'Apolline de Malherbe sur BFMTV-RMC à 8h35
Ce mardi, c'est le député européen Place Publique Raphaël Glucksmann qui sera l'invité d'Apolline de Malherbe à 8h35 sur BFMTV-RMC. La campagne des élections législatives occupera largement le terrain des matinales politiques. Le programme détaillé:
- 7h30 Public Sénat: Sophie Primas, sénatrice LR des Yvelines, présidente de la commission des affaires économiques
- 7h40 France 2: François Ruffin, député LFI de la Somme, candidat à sa réélection
- 7h40 RMC: Louis Aliot, vice-président du Rassemblement national et maire de Perpignan
- 7h40 Radio J: Lamia El Aaraje, candidate socialiste dissidente à Paris
- 8h00 Public Sénat: Alexis Corbière, député LFI de Seine-Saint-Denis, candidat à sa réélection
- 8h13 Europe 1: Jordan Bardella, député européen et président du Rassemblement national
- 8h15 CNEWS: Xavier Bertrand, président LR de la région Hauts-de-France
- 8h15 Sud Radio: Bruno Retailleau, sénateur LR de Vendée et président du groupe LR au Sénat
- 8h20 France Inter: Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste, candidat Nupes à sa réélection en Seine-et-Marne
- 8h20 RFI: Wallerand de Saint-Just, membre du bureau exécutif du Rassemblement national, président du groupe RN au conseil régional d'Île-de-France
- 8h30 France Info: Rachida Dati, maire Les Républicains du VIIe arrondissement de Paris et ancienne garde des Sceaux
- 8h30 LCI: Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique
En Guadeloupe, LFI soutient Olivier Serva, député ex-LaREM
"Les résultats du premier tour de l’élection législative marquent une poussée des candidatures de la gauche dans les Outre-mer. Au second tour, nous serons présents dans la quasi-totalité des circonscriptions avec des perspectives de victoire dans la majorité d’entre elles", se réjouit dans un communiqué La France insoumise ce mardi.
Et dans la liste des candidats soutenus par LFI, se trouve Olivier Serva... qui était membre du groupe LaREM à l'Assemblée nationale jusqu'à fin mai 2022. Candidat à sa réélection, il est arrivé largement en tête dans la première circonscription de Guadeloupe au premier tour.
Le député Olivier Serva s'est réjouit de cette annonce et affirme que, s'il est élu, il plaidera pour la création d'un groupe "Outre-Mer" à l'Assemblée nationale.
Bonjour à tous et bon réveil
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