VIDEO - Et pendant ce temps là, Sarkozy...

CAFE POLITIQUE - Chaque matin, BFMTV.com sélectionne pour vous le meilleur de l'actualité politique. Au menu aujourd'hui: une députée PS qui fête "sa" victoire sur Twitter et les images de Nicolas Sarkozy, dimanche soir.

> Européennes: Sarkozy était à un concert

L'UMP et le PS étaient sonnés dimanche soir après la victoire historique du FN aux élections européennes. Et alors que les couteaux s'aiguisaient à l'UMP, Nicolas Sarkozy sortait du concert de sa épouse Carla Bruni, donné à Tel Aviv en Israël.

L'ancien président de la République y a été ovationné par la salle aux cris de "Nicolas! Nicolas!" quand il a pris sa place. Il s'est ensuite prêté au jeu des selfies avec des spectateurs mais a refusé de commenter l'actualité. Interrogé sur les premiers résultats des élections européennes, donnant une poussée spectaculaire du Front national (extrême droite), Nicolas Sarkozy n'a pas voulu répondre, arguant que la soirée "est un concert de ma femme".

> Au moins, une socialiste a fait la fête

Le FN en tête, le PS en dessous des 14%? Des broutilles pour Christine Revault d'Allonnes-Bonnefoy, candidate socialiste en troisième position dans la circonscription d'Ile-de-France. Dimanche soir, était un jour de fête, puisqu'elle a été élue, personnellement, au Parlement européen. Dans un tweet, repéré par le Lab d'Europe 1, elle affiche donc sa satisfaction:

Yes! pic.twitter.com/wJI4hCCMYN
— C.Revault d'Allonnes (@cdallonnes) May 25, 2014

> La petite phrase de Julien Dray

"Ce qui se passe est d'une gravité extrême", s'est inquiété Julien Dray dans Le Parisien-Aujourd'hui en France paru lundi. "La France est devenue un pays où le premier parti est d'extrême droite et où la gauche est au bord d'un KO historique. C'est un jugement sans appel".

Mettant en cause "les politiques d'austérité et de régulations budgétaires drastiques", il prévient: "si la gauche n'est pas capable de le comprendre et de prendre la tête de la bataille pour une autre politique, d'autres vont se substituer à elle et emmener les peuples européens vers d'autres destins funestes".

> L'émotion de Mélenchon

"J'ai le cœur qui saigne", a lancé dimanche soir le leader du Front de gauche Jean-Luc Mélenchon après la "vague brune" des élections européennes. "Bon, je suis désolé pour ce propos émotif", s'est-il excusé ensuite...

Hélène Favier