Élections Européennes
Elections européennes

Européennes: clôture des dépôts de candidatures

Le scrutin européen du 25 mai 2014 vise à élire 741 eurodéputés

Le scrutin européen du 25 mai 2014 vise à élire 741 eurodéputés - -

Les différentes listes ont jusqu'à aujourd'hui 18 heures pour déposer leur candidature en vue du scrutin du 25 mai prochain qui élira les 74 députés européens de la France.

Les candidats des différents partis candidats aux élections européennes du 25 mai prochain ont jusque vendredi 18 heures pour faire connaître leurs listes. De gauche à droite en passant le centre, les écologistes et les extrêmes, chaque famille s'est mise en ordre de marche ces derniers jours pour convaincre les quelques 45 millions d'électeurs appelés aux urnes. Ils sont plus de 388 millions à travers les 28 pays de l'Union européennes.

En France, quelques figures de la vie politique seront sur la ligne de départ pour briguer l'un des 74 postes - 741 au total - à pourvoir dans l'Hexagone: l'ancien ministre de l'Education nationale Vincent Peillon, la pro-sarkozyste Nadine Morano, l'ex-candidat à la présidentielle Olivier Besancenot, ou encore le président d'honneur du Front national, Jean-Marie Le Pen.

Des sondages inquiétants

Mais quel que soit le camp, les élections européennes peinent à trouver leur public. Preuve du manque d'intérêt pour le scrutin étoilé, le débat du 15 mai prochain entre les cinq candidats à la présidence de la Commission de l'UE n'a pas trouvé de diffuseur sur une chaîne majeure à l'inverse d'autres pays européens. Peut-être la rançon du faible intérêt pour le scrutin dans les sondages?

Selon un sondage CSA pour BFMTV diffusé le 24 avril dernier, seuls 35% des sondés se disent "tout à fait certain" d’aller voter le 25 mai prochain, ce qui constituerait un nouveau record. En 2009, le taux de participation s'élevait à 41,31%. Dans le détail, seuls 19% des 18-24 ans se disent certains de se rendre aux urnes, contre 52% des 65 ans et plus.

Les résultats ne sont pas plus heureux lorsque l'on s'intéresse aux proximités politiques de sondés qui émettent, en France, l'idée de nationaliser le scrutin. Ainsi, 41% des personnes interrogées qui se disent proches du PS iront voter, 40% pour l'UMP et 38% pour le FN.

"Il faut expliquer que l'Europe est concrète"

Les discours anti-européens n'arrangent rien. "Il faut expliquer que l'Europe est concrète", demande Juliette Méadel, secrétaire nationale du PS. "Il faut s'emparer du sujet pour éviter sa bureaucratisation". Un reproche souvent répété qui trouve son explication "dans les majorités politiques qui l'ont rendue comme ça", estime pour sa part l'EELV Yannick Jadot.

Face à ce désamour croissant, "il aurait fallu organiser des campagnes de mobilisation comme pour les municipales", regrette l'UDI Yves Jégo. Pour ce scrutin national, le gouvernement avait mis lui-même la main à la poche.

S.A. avec Pierre Millet