Départementales: la droite s'empare de 66 présidences de conseils

Valérie Simonet, nouvelle présidente du conseil départemental de la Creuse. - Pascal Lachenaud - AFP
Alors que les élections des présidents de conseils départementaux s'achèvent ce jeudi, la victoire de la droite se confirme. Sur les 101 conseils départementaux, la droite devrait en contrôler 66, et la gauche 29.
Tous les résultats sont tombés. Le groupe UMP-UDI a fait basculer 25 départements à droite, tandis que le PS n'a récupéré qu'un seul département auparavant tenu par la droite, la Lozère.
Malgré la parité imposée au scrutin universel direct, les présidents de départements resteront en très grande majorité des hommes, puisqu'il ne devrait pas y avoir plus d'une dizaine de présidentes (contre cinq présidentes de conseil général auparavant). La chaîne LCP en décompte sept pour l'instant, auxquelles vient s'ajouter Josette Borel-Lincertin, présidente PS de la Guadeloupe.
Deux scrutins surprises: le Tarn-et-Garonne et le Gard
Même si les votants étaient les conseillers départementaux fraîchement élus, deux surprises ont marqué le scrutin: dans le Tarn-et-Garonne, la droite a soutenu un ancien proche de Jean-Michel Baylet contre la candidate choisie par le président des Radicaux de gauche. Le RdG perd donc la présidence du département pour la première fois depuis 45 ans.
A l'inverse, les observateurs prévoyaient une victoire de la droite dans le Gard, les voix des élus FN pouvant apporter une majorité au candidat UMP. Ce dernier a préféré retirer sa candidature plutôt que de devoir sa victoire à l'extrême droite. Aucun candidat n'a accepté de s'allier au Front national. Marine Le Pen proposait le soutien des binômes de son parti contre la signature d'un accord.