Bruno Retailleau assure qu'"à aucun moment" il n'a "voulu abolir l'État de droit"

L'ESSENTIEL
- Réduction des dépenses, effort fiscal ciblé, "réflexion sur la proportionnelle"... Michel Barnier a présenté mardi ses orientations pour le pays lors de sa déclaration de politique générale. Lire l'article
- Après son discours de politique générale devant les députés, Michel Barnier s'est adressé ce mercredi aux sénateurs. Lire la brève
- Les députés de la commission des Lois ont largement dit non à la proposition de destitution d'Emmanuel Macron portée par La France insoumise. Lire l'article
- Auditionnée à l'Assemblée, le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau "assume" l'objectif de réduction de "l'immigration illégale mais aussi légale". Lire l'article
Buudget: le gouvernement prévoit un effort massif de 60 milliards d'euros
Indexation des retraites reportée, dépenses de santé davantage maîtrisées, taxation des transports polluants: pour redresser les finances publiques, le gouvernement prévoit 60 milliards d'euros d'effort dans son projet de budget 2025, qu'il présentera le 10 octobre avec un retard inédit.
Plus des deux tiers du montant, soit 40 milliards d'euros, proviendront de réductions de dépenses et un peu moins d'un tiers (20 milliards d'euros), de hausses d'impôts.
A l'Assemblée nationale, le nouveau Premier ministre a répondu à ses premières questions au gouvernement et Bruno Retailleau a été auditionné par la commission des lois.
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Sandrine Rousseau explique pourquoi elle est est contre la double peine
Expulser les immigrés en situation irrégulière qui commettent des crimes en France? "Je n'ai jamais été pour la double peine", dit Sandrine Rousseau sur le plateau de BFMTV. "Une personne dangereuse, on ne peut pas se donner bonne conscience juste en l'expulsant".
La députée écologiste s'est également prononcée la volonté de Bruno Retailleau, qui souhaite prolonger la durée de rétention administrative des migrants en situation irrégulière. "Ce sont des lieux d'une extrême violence, particulièrement pour les personnes qui y travaillent", déclare Sandrine Rousseau. "Si une personne s'est rendue coupable de violences sexuelles, elle doit aller en prison, pas en centre de rétention administrative", poursuit-elle.
"Cette personne qui est dangereuse doit être mise en prison pour protéger la société, il n'y a aucun doute là-dessus", ajoute Sandrine Rousseau.
Macron affirme qu'il va dorénavant consacrer son "énergie" aux réformes "à l'échelle européenne"
Sans mainmise sur le gouvernement, Emmanuel Macron va désormais consacrer "beaucoup plus d'énergie" aux réformes à "l'échelle européenne".
"Pour moi, la première priorité est l'échelle européenne", a déclaré le chef de l'Etat lors du Berlin Global Dialogue, un forum sur l'avenir de l'Europe.
"C'est là qu'on peut débloquer beaucoup de croissance et de potentiel", a-t-il plaidé, disant notamment vouloir impulser "un choc de simplification" dans l'Union européenne dont le dynamisme économique et l'innovation sont entravés selon lui par un trop grand nombre de règlementations.
La porte-parole du gouvernement Maud Bregeon reconnaît que la "colocation" avec LR n'est "pas évidente"
"On a besoin d'apprendre à s'apprivoiser": Bregeon reconnaît que la "colocation" avec LR n'est "pas évidente"
Interrogé sur les piques de Michel Barnier à l'égard de Gabriel Attal, Maud Bregeon reconnaît que la "colocation" du camp présidentiel avec LR au sein de l'exécutif n'est "pas évidente".
"On a besoin d'apprendre à s'apprivoiser", explique la porte-parole macroniste du gouvernement.
La porte-parole du gouvernement Maud Bregeon affirme que l'Iran est "coupable de l'escalade" au Moyen-Orient
"L'Iran se rend coupable de l'escalade dans la région" du Moyen-Orient, affirme Maud Bregeon sur le plateau de BFMTV.
"La France se placera toujours du côté de la désescalade", ajoute la porte-parole du gouvernement, estimant que la "diplomatie" est la seule "issue" au conflit.
Nouvelle-Calédonie: le report des élections provinciales examiné le 23 octobre au Sénat
Le report des élections provinciales en Nouvelle-Calédonie: sera examiné le 23 octobre au Sénat, peut-on lire dans l'ordre du jour de la chambre haute.
Pour Bruno Retailleau, on "peut déplacer le curseur dans l'État de droit comme nous l'avons fait au moment du Covid"
Recadré par Michel Barnier sur l'État de droit, Bruno Retailleau est à nouveau revenu sur ses propos qui avaient choqué à gauche et dans le camp présidentiel.
"À aucun moment je n'ai voulu abolir l'État de droit", a d'abord assuré le locataire de Beauvau.
"J'ai simplement dit qu'il fallait déplacer le curseur dans l'État de droit, comme nous l'avons fait au moment du terrorisme et du Covid" a expliqué le ministre de l'Intérieur.
Dans une interview au JDD, le locataire de la place Beauvau avait jugé l'État de droit "ni intangible ni sacré".
Bruno Retailleau donnera "des instructions aux préfets pour faciliter les expulsions"
Devant les députés de la Commission des lois, Bruno Retailleau indique qu'il "donnera des instructions aux préfets pour faciliter les expulsions".
Il annonce également vouloir réécrire la circulaire Valls qui décrit les modalités de délivrance des titres de séjour. Cette promesse de campagne de François Hollande avait pour but de donner des critères précis aux préfectures pour délivrer des papiers.
Sandrine Rousseau à l'Économie, Sophia Chikirou à la Justice... Quand le sénateur Claude Malhuret présente le gouvernement de "cauchemar" de Lucie Castets
Connu pour son ton acide à l'égard de la gauche, le président du groupe Les Indépendants au Sénat a évoqué à la tribune cette après-midi "une sorte de cauchemar éveillé" en imaginant Lucie Castets à Matignon.
Sandrine Rousseau à l'Économie, Sophia Chikirou à la Justice, Sébastien Delogu à la Mémoire... Claude Malhuret a évoqué un potentiel casting à gauche sous les rires des sénateurs, réunis pour le discours de politique générale de Michel Barnier.
"Sans inflexion de la politique pénale", Bruno Retailleau assure qu'"on aura un problème"
Auditionné à l'Assemblée nationale, Bruno Retailleau a commencé à évoquer ses relations avec Didier Migaud, le ministre de la Justice, déjà sous forte tension.
"Il n'y aura pas de résultats si l'attelage Beauvau-Vendôme tire à hue et à dia", a mis en garde le ministre de l'Intérieur.
"Si on n'a pas d'inflexion sur la politique pénale, on aura un problème, je le dis tout de go", a encore avancé Bruno Retailleau.
OQTF, AME, asile... Bruno Retailleau auditionné par la Commission des lois à l'Assemblée
Le ministre de l'Intérieur est auditionné en fin de journée par les députés de la Commission des lois.
Bruno Retailleau devrait présenter les grandes orientations qu'il souhaite pour son ministère alors que plusieurs polémiques ont déjà émaillé ses premiers pas place Beauvau.
Stella Dupont, députée du camp présidentiel, quitte le groupe Renaissance
La députée apparentée Renaissance Stella Dupont annonce dans les colonnes du Parisien quitter son groupe parlementaire.
"Je ne partage pas ce choix de m’inscrire dans une majorité pareille, compte tenu du fait que je ne me retrouve pas dans sa composition avec des LR qui sont loin de mes valeurs", rapporte la parlementaire, proche de l'ex ministre Barbara Pompili et issue du Parti socialiste.
Ces dernières semaines, Stella Dupont avait déjà fait savoir ses critiques à l'encontre de Michel Barnier. Elle avait également fait partie des macronistes réticents à voter la réforme des retraites.
Ce départ est le quatrième du groupe Renaissance ces dernières semaines.
SONDAGE BFMTV. 6 Français sur 10 ne souhaitent pas que le gouvernement Barnier soit renversé par la motion de censure du NFP
La déclaration de politique générale du Premier ministre tenue ce mardi 1er octobre a convaincu une partie des Français, selon un sondage Elabe pour BFMTV.
6 Français sur 10 ne souhaitent pas que le gouvernement Barnier soit renversé par la motion de censure du NFP.
"La première priorité": Macron veut consacrer "beaucoup plus de temps" aux réformes "à l'échelle européenne"
Au lendemain du discours de politique générale de Michel Barnier, Emmanuel Macron a affirmé vouloir désormais consacrer "beaucoup plus d'énergie" aux réformes à "l'échelle européenne", lors d'un déplacement à Berlin.
"Pour moi, la première priorité est l'échelle européenne", a-t-il encore expliqué. "C'est là qu'on peut débloquer beaucoup de croissance et de potentiel", a-t-il encore plaidé.
Emmanuel Macron est d'accord pour une taxation "exceptionnelle sur les sociétés" mais "limitée"
En déplacement à Berlin, le président de la République s'est dit d'accord pour une "taxation exceptionnelle sur les sociétés". Elle est "bien comprise par les grandes entreprises" mais elle doit être "limitée", a mis en garde Emmanuel Macron.
Michel Barnier a annoncé lors de son discours de politique générale "une participation des grandes entreprises qui réalisent des profits importants au redressement collectif".
"Pas un hasard s'il y autant de sénateurs dans mon gouvernement": Michel Barnier se dit "attaché" au Sénat
Le Premier ministre joue la carte de la câlinothérapie devant les sénateurs pour son discours de politique générale.
"Je suis attaché au rôle du Sénat, ce n’est pas un hasard s’il y a autant de sénateurs et de sénatrices dans mon gouvernement", affirme Michel Barnier cette après-midi.
L'exécutif ne compte pas moins de 9 membres de la chambre haute sur 39, à commencer par Bruno Retailleau, le nouveau ministre de l'Intérieur.
Michel Barnier présente son discours de politique générale aux sénateurs
Après l'Assemblée nationale, place au Sénat. Le Premier ministre présente cette après-midi son discours de politique générale aux sénateurs.
Si ses propos devraient être assez similaires à ceux qu'il a tenu aux députés, Michel Barnier devrait profiter de l'occasion pour aller sur le terrain des collectivités territoriales avec, potentiellement, quelques annonces en matière de décentralisation.
Frontières, OQTF... Michel Barnier veut un tour de vis sur l'immigration mais reste très flou
Le Premier ministre veut durcir le ton sur les politiques migratoires. Si certaines de ses annonces ont des chances d'être voté au Parlement, d'autres sont directement liés à des questions internationales et devront être arbitrés par Emmanuel Macron.
Quant au retour d'une nouvelle loi immigration réclamée par Marine Le Pen, Michel Barnier a botté en touche.
On vous résume tout dans notre article.
Macron absent de la réunion des leaders du G7 convoquée par l'Italie
Emmanuel Macron ne participera pas à la réunion à distance des membres du G7 convoquée par l'Italie. Il sera représenté par le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot.
La réunion, consacrée à la situation au Moyen-Orient, tombe pendant le discours du président de la République au "Berlin Global Dialogue", justifie l'Élysée auprès de BFMTV.
Barnier face aux premières questions au gouvernement
Après la déclaration de politique générale de Michel Barnier mardi, l'Assemblée nationale tient sa première séance de questions au gouvernement de la nouvelle législature.
Fin de vie: Yaël Braun-Pivet "déçue" par Michel Barnier
La présidente de l'Assemblée nationale se dit "déçue" par Michel Barnier, qui a déclaré mardi vouloir "reprendre le dialogue" sur le projet de loi sur la fin de vie, dont l'examen avait été suspendu à l'Assemblée en juin par la dissolution.
L'annonce n'a en effet pas levé le flou sur le calendrier ni le contenu d'une future loi sur la fin de vie.
Le député Olivier Falorni a déposé fin septembre une proposition de loi sur la fin de vie, reprenant la quasi-totalité du texte adopté avant la fin la dissolution.
Yaël Braun-Pivet avait expliqué sur BFMTV la semaine dernière souhaité que "ce texte soit réexaminé à l'Assemblée avant la fin de l'année" pour que les travaux parlementaires ne repartent pas de zéro sur le sujet. "
Le gouvernement souhaite reporter de 6 mois l'augmentation des pensions de retraite
Le projet de budget pour 2025, qui sera dévoilé le 10 octobre, prévoit un effort de 60 milliards d'euros pour redresser les finances publiques, dont un report au 1er juillet de l'indexation des retraites sur l'inflation, a indiqué mercredi une source gouvernementale à l'AFP.
Les montants des pensions de retraite sont habituellement revalorisés au 1er janvier.
État de droit: Retailleau se défend
Bruno Retailleau s'explique à nouveau sur l'État de droit, qu'il jugeait "pas intangible" dimanche dans une interview au JDD.
"La démocratie libérale, c'est à la fois l'État de droit et la souveraineté du peuple. Mais il ne faut pas confondre l'État de droit, qui fixe des grandes exigences en termes de liberté et de dignité, avec l'état du droit, qui varie selon les contextes, parce qu'ils doivent correspondre aux demandes des citoyens", développe-t-il dans le Figaro Magazine.
"C'est le principe même de la démocratie: élire des représentants pour qu'ils fassent la Loi", ajoute-t-il.
Le gouvernement prévoit un déficit de 6,1% du PIB en 2024
Le gouvernement prévoit un décrochage du déficit public à 6,1% du PIB en 2024, avant de le ramener à 5% en 2025.
La croissance du produit intérieur brut atteindrait 1,1% l'an prochain, comme cette année, a indiqué une source gouvernementale à l'AFP.
Ramené au PIB, le niveau d'endettement atteindrait près de 113% en 2024 et flirterait avec les 115% l'an prochain - avant de décroître progressivement à mesure que le déficit baissera.
Michel Barnier a fixé l'objectif d'un déficit à moins de 3% du PIB en 2029 lors de son discoursde politique générale.
Le projet de budget 2025 présenté le 10 octobre
Le projet de budget pour 2025 sera présenté le 10 octobre en conseil des ministres et prévoit un effort de 60 milliards d'euros pour redresser les finances publiques, dont un report au 1er juillet de l'indexation des retraites, a indiqué une source gouvernementale à l'AFP.
Le projet de loi de finances, qui sera dévoilé avec un retard inédit de plus d'une semaine par rapport à la date butoir fixée au 1er octobre, prévoit environ 40 milliards d'euros de réductions de dépenses et un peu moins de 20 milliards de recettes nouvelles, dont des mesures fiscales sur les transports polluants afin de verdir l'économie, selon la même source.
Destitution de Macron: la commission des lois de l'Assemblée rejette massivement la proposition
Sans surprise, la commission des Lois vient de rejeter massivement la procédure de destitution d'Emmanuel Macron présentée par La France insoumise. 15 députés ont voté pour, 54 contre.
La conférence des présidents de groupes politiques doit désormais décider, d'ici 13 jours, si le texte accède malgré tout à l'étape suivante, c'est-à-dire un examen dans l'hémicycle.
"Le coup d'État de Macron n'a toujours pas le dernier mot", veut croire Jean-Luc Mélenchon sur X.
Pour Faure, le discours de Barnier n'a "pas permis de saisir ce qu'il ferait"
Olivier Faure a jugé sur Sud Radio que le discours de politique générale de Michel Barnier était "habile". Un compliment? Sûrement pas. Dans l'esprit du député de Seine-et-Marne l'habilité du Premier ministre relève des "ellipses" qu'il a fait dans son discours, sans que l'on puisse "réellement saisir ce qu'il ferait".
Olivier Faure défendra la motion de censure de la gauche
Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure a indiqué sur Sud Radio ce matin qu'il défendrait la motion de censure que compte déposer la gauche prochainement.
Collectivités: la Cour des comptes plaide pour une réduction de 100.000 emplois
La Cour des comptes, chargée d'identifier des pistes d'économies pour ramener le déficit public dans les clous européens, a dégainé ce mercredi une mesure choc: rétablir à leur niveau de 2010 les effectifs des collectivités, ce qui équivaudrait à une réduction de 100.000 emplois.
"Les dépenses de personnel, qui représentent un quart des dépenses des collectivités, connaissent une croissance soutenue, majoritairement portée par le 'bloc communal'", à savoir les communes et les intercommunalités, observe la Cour dans un rapport, à l'heure où le déficit public de la France devrait dépasser les 6% du PIB en 2024.
Le ministre de l'Économie insiste sur l'aspect "temporaire" des hausses d'impôts ciblées
Antoine Armand assure à nouveau que les contribuables les moins fortunés et les entreprises moyennes seront épargnées par les hausses d'impôts à venir, insistant sur le fait qu'elles seront "temporaires".
"Oui, un effort sera demandé, une fois, (et) une fois qu'on aura réussi à baisser la dépense publique d'une grande partie, et à celles et ceux qui ont des revenus extrêmement importants, et de manière exceptionnelle, temporaire", déclare-t-il sur RTL.
Qu'il s'agisse des particuliers ou des entreprises, dont "les grandes et très grandes" devront contribuer aussi à l'effort, selon Michel Barnier, Antoine Armand redit que ce sera "exceptionnel, temporaire, pas pour plusieurs années", précisant :
"Il est hors de question que ça dure plusieurs années de suite au même niveau pour tout le monde."
Chenu juge que Barnier a "zigzagué entre les lignes rouges des différents groupes politique"
La déclaration de politique générale de Michel Barnier? "C'était le grand méchant flou", juge sur France Inter le député RN Sébastien Chenu dans un jeux de mots.
"Michel Barnier a cherché un peu à nous endormir, à zigzaguer entre les lignes rouges définies par les différents groupes politiques, à gagner du temps aussi, ça se voyait. De tout ça ressort une impression qui n'est pas très claire", juge l'élu d'extrême droite.
"On sent donc un Premier ministre, dont le cap est assez flou, dont les propositions restent incertaines", dit-il, maintenant la pression de l'extrême droite sur le Premier ministre.
Hollande estime que la gauche "a la clé" sur la censure du gouvernement
François Hollande cherche à inverser le récit. Sur la censure du gouvernement, "c'est la gauche qui la clé", affirme l'ancien président socialiste sur BFMTV-RMC, alors que l'extrême droite se pose en arbitre de cette décision.
"Le Rassemblement national ne peut pas censurer seul le gouvernement. Ce sera au moment où la gauche, et peut-être plus particulièrement le Parti socialiste, dira qu'il y a des choses qui ne sont plus acceptables pour les Français, qu'il y aura une décision", explique-t-il.
François Hollande semble donc remettre un éventuel renversement du gouvernement à plus tard, mais votera quand même la censure promise par la gauche dans l'immédiat: "C'est très important de dire que ce n'était pas le gouvernement qui était attendu par les Français", justifie-t-il.
Pour Hollande, la procédure de destitution de Macron "n'a aucun sens"
"Moi, je ne suis pas pour le chaos", dit François Holllande sur BFMTV-RMC, s'en prenant à l'extrême droite mais aussi à "d'autres". Les autres? les insoumis. L'ancien président socialiste précise sa pensée:
"Quand LFI entre sur une procédure de destitution (étudiée aujourd'hui à l'Assemblée) du président de la République, ça n'a aucun sens et aucun avenir."
Hollande estime que Barnier a pris "beaucoup de temps pour en dire peu" lors de son discours
François Hollande estime sur BFMTV-RMC que Michel Barnier est "traversé par toutes les contradictions d'une majorité extrêmement réduite". Lors de sa déclaration de politique générale, "on a bien vu qu'il ne pouvait pas aller loin, tant il était contraint lui-même", avance l'ancien président de la République.
Et de résumer son propos: "Il a pris beaucoup de temps pour en dire peu et peut-être pour faire presque rien. Sa majorité est tellement divisée, contradictoire et le Rassemblement national lui a aussi fixé ses lignes rouges."
"Rééquilibrer la gauche": Hollande revient sur son élection comme député
Invité de BFMTV-RMC, François Hollande explique son retour au premier plan de la vie politique. "Je ne peux pas dire que je suis tombé par hasard parachuté comme ça au Palais Bourbon", commence celui qui s'est fait à nouveau élire en Corrèze lors des dernières élections législatives.
"J'ai pensé quand il y a eu l'annonce de la dissolution que mon devoir de citoyen (...) était de revenir à l'occasion d'une élection législative qui devait empêcher le Rassemblement national de devenir majoritaire", indique l'ancien président.
"Je l'ai voulu parce que je veux rééquilibrer la gauche, parce que je pense que notre pays traverse une crise démocratique et à un moment il faut montrer l'exemple", poursuit-il.
Pour Vallaud, l'augmentation du Smic annoncée par Barnier "n'est en aucun cas un coup de pouce"
C'est une mesure qui ne convainc pas la gauche: la revalorisation anticipée du Smic de 2% dès le 1er novembre au lieu du 1er janvier, annoncé par Michel Barnier ce mardi.
"Il annonce l'augmentation mécanique du Smic avec deux mois d'avance. Ce n'est en aucun cas un coup de pouce. Ce ne sera, à partir du 1er janvier, absolument pas une amélioration du pouvoir d'achat de celles et ceux qui en France, gagnent le moins bien leur vie", déclare Boris Vallaud sur France Inter.
Le chef de file des députés socialistes concède néanmoins que "tout ce qui est bon à prendre, sera pris".
Faut-il une nouvelle loi immigration? La réponse de Maud Bregeon
Le gouvernement présentera-t-il une nouvelle loi immigration en 2025, en reprenant les dispositions censurées dans le texte de 2023, comme le réclame l'extrême droite? Maud Bregeon temporise sur TF1.
"Le Premier ministre a ouvert un certains nombre de portes" sur les questions de sécurité, souligne d'abord la porte-parole du gouvernement, avant de poursuivre:
"Sur l'immigration il a réaffirmé la nécessité d'avoir un certains nombre de contrôles aux frontière (...) ça me semble être des mesures extrêmement concrètes. On continuera à discuter."
Impôts: le gouvernement se dit "ouvert à toutes les propositions"
L'heure est au service après-vente pour Maud Bregeon au lendemain de la déclaration de politique générale de Michel Barnier. Si le Premier ministre souhaite faire contribuer "les grandes entreprises" et "les Français les plus fortunés", la porte-parole du gouvernement insiste sur "la réduction des dépenses". Et rappelle qu'elle concernera "deux-tiers des efforts".
Alors que Gabriel Attal a mis en garde face à des hausse d'impôts, celle qui est également membre de Rennaisance cherche à rassurer: Michel Barnier "a toujours précisé que ce serait pour les entrerpises qui en auraient les moyens au regard de la situation qui est la leur."
"Si les groupes parlementaires ont des idées pour faire différemment et mieux, je leur dis: proposez", assure encore Maud Bregeon, qui met en avant la "méthode Barnier", basée selon elle sur "la construction". "On est ouvert à toutes les propositions", insiste-t-elle.
Attal, Panot, Ciotti... Quand Barnier tacle les différents chefs de groupes à l'Assemblée
Peut-être ne fallait-il pas se fier au ton monotone de Michel Barnier lors de sa déclaration de politique générale. Le Premier ministre s'est montré beaucoup plus puncheur lors de sa réponse aux chefs de groupes de l'Assemblée, adressant aux uns et aux autres quelques tacles.
Le plus marquant est sûrement celui réservé à son prédécesseur Gabriel Attal dans une séquence rappelant celle de la passation de pouvoir. Le Premier ministre promet d'être "très attentif" aux "propositions d'économies" du chef des députés EPR pour "faire face à un déficit qu'(il a) trouvé en arrivant".
Même ton pour les groupes de gauche. Le chef du gouvernement provoque Mathilde Panot (LFI): "Plus vous serez agressive, plus je serai respectueux". L'écologiste Cyrielle Chatelain (Les Écologistes)? "Je suis très attentif (...) à la transition écologique, j'étais même engagée sur cette question avant vous", glisse l'ancien ministre de l'Environnement.
Michel Barnier donne également le change à Éric Ciotti (UDR), désormais considéré comme un traître à LR : "Je vous connais bien depuis longtemps. Je n'ai pas envie de faire des polémiques avec vous et puis je n'ai pas le temps".
François Hollande invité de BFMTV-RMC
François Hollande est l'invité du "Face-à-face" présenté par Apolline de Malherbe sur BFMTV et RMC ce vendredi 2 octobre à 8h30.
L'ancien président de la République est revenu aux affaires lors des dernières élections législatives, en se faisant à nouveau élire député en Corrèze.
Michel Barnier attendu au Sénat pour son discours
Après le Palais Bourbon, celui du Luxembourg. Michel Barnier va prononcer sa déclaration de politique générale devant les sénateurs à 15h. Ce mardi, le ministre de la Justice Didier Migaud a lu son discours dans la chambre basse pendant que le chef du gouvernement s'exprimait à l'Assemble, comme le veut la tradition.
La destitution de Macron également au menu du jour
Faut-il destituer Emmanuel Macron pour avoir "refusé de reconnaître le résultat" des élections législatives? L'idée, lancée par les Insoumis, va être soumise à l'examen de la commission des Lois de l'Assemblée nationale, avec de minces chances d'aboutir.
Après un premier feu vert donné le 17 septembre par le Bureau de l'Assemblée nationale, la proposition de résolution visant à destituer le chef de l'État, en vertu de l'article 68 de la Constitution, doit être examinée à partir de 10 heures par les 73 députés de la Commission des lois.
Les questions au gouvernement sont de retour
Vous en voulez encore? Si oui, cela tombe bien, l'Assemblée reprend pleinement ses droits. Après la déclaration de politique générale de Michel Barnier, place aux traditionnelles questions au gouvernement ce mercredi à partir de 14H.
L'occasion pour les députés d'interpeller les différents membres du gouvernement.
Après la déclaration de politique générale, le plus dur commence pour Michel Barnier
Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans ce live consacré à l'actualité politique de ce mercredi 2 octobre. C'est fait: Michel Barnier a prononcé sa, très attendue, déclaration de politique générale devant les députés. Vous avez raté son discours? On vous résume tout ici.
Nous reviendrons dans ce direct sur certains point précis abordés par le Premier ministre, mais également sur la suite du programme, qui s'annonce chargée aujourd'hui avec notamment le retour des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.
Le plus dur commence pour Michel Barnier. Avec en ligne de mire la présentation du budget dans le contexte d'une situation financière très difficile. L'équation parlementaire est également de taille: le chef du gouvernement devra composer avec une majorité très relative composée des députés LR et macronistes, "sous surveillance" de l'extrême droite, ravie de jouer le rôle d'arbitre sur la censure.