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Politique

Compétitivité : Gallois propose un « choc de confiance »

Louis Gallois devant Matignon, en juillet dernier

Louis Gallois devant Matignon, en juillet dernier - -

Louis Gallois a rendu ce lundi au Premier ministre son rapport sur la compétitivité. Il propose 22 mesures et confirme recommander 30 milliards d’euros de baisse des charges.

Il veut un « choc de compétitivité, c’est-à-dire de confiance ». Louis Gallois, ancien patron de la SNCF, a rendu ce lundi matin son rapport sur la compétitivité. Si le texte n’a pas été dévoilé en détail, il a précisé que son rapport contenait 22 mesures pour enrayer « la glissade, le décrochage, soutenir l’investissement ». Louis Gallois demande un effort de 30 milliards d’euros de baisse des charges, répartis en 20 milliards de baisse de cotisations patronales et 10 milliards de cotisations salariales, même s'il n'en a pas précisé le calendrier.

« Nous avons besoin d’un véritable patriotisme »

Si pendant longtemps, beaucoup avaient parlé de « choc de compétitivité », le gouvernement avait préféré le terme « pacte ». « C'est ce que j'appelle avec mes mots le choc de compétitivité, qui est en fait un choc de confiance », a préféré dire l'ancien PDG de la SNCF.
Au cœur de sa réflexion : le dialogue social. « Cela suppose que le dialogue social à tous les niveaux trouve un nouveau dynamisme, un nouvel élan parce que nous avons besoin que se noue une sorte de pacte social entre tous les partenaires, véritable socle du pacte pour la compétitivité », a-t-il expliqué à sa sortie de Matignon. Nous avons besoin d’une véritable mobilisation, je ne crains pas de le dire, d’un véritable patriotisme. Il faut que le club France travaille de manière solidaire et s’engage dans cette reconquête ».

Les mesures annoncées mardi

L'application de ces mesures est maintenant « l'affaire du gouvernement, qui a évidemment d'autres contraintes que les miennes », a-t-il reconnu. Louis Gallois doit maintenant détailler les mesures ce lundi à 16h00 devant la Conférence nationale de l'industrie.
Le gouvernement doit ensuite organiser son séminaire à partir de 9h à Matignon. A l'issu de la réunion, à 11 heures, Jean-Marc Ayrault doit alors faire une déclaration à la presse, a priori pour annoncer les premières mesures retenues et les pistes à l'étude. Ensuite, il sera à 20h l'invité du journal de TF1.
La phase de prise de décisions, en particulier celles liées à la dimension coût, pourrait toutefois courir jusqu'à début 2013 après la remise d'un autre rapport, celui du Haut Conseil du financement de la protection sociale. Une fois prises, les mesures seront appliquées sur toute la durée du quinquennat, avait récemment assuré François Hollande.

M. Chaillot avec agences