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Christophe Castaner sur la tuerie à la préfecture: "Evidemment qu'il y a eu des failles"

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Sur le plateau du JT de TF1, le ministre de l'Intérieur a écarté toute démission, tout en reconnaissant des "dysfonctionnements", suite à la tuerie de la préfecture de police de Paris.

Quatre jours après l'attaque au couteau commise dans l'enceinte de la préfecture de police de Paris par un fonctionnaire, les explications de Christophe Castaner étaient plus qu'attendues. Invité du journal télévisé de TF1, le ministre de l'Intérieur a reconnu qu'il y avait eu "des failles" ayant mené la mort de quatre policiers. Il exclut en revanche de présenter sa démission.

"Évidemment, il y a eu des failles puisque trois hommes et une femme sont mortes sous les coups de l'assaillant", a reconnu le ministre de l'Intérieur.

"Il va falloir creuser. Ce qui compte c'est de comprendre ce qu'il s'est passé (...) Il y a eu un dysfonctionnement. S'il y a eu des fautes, nous les corrigerons. S'il y a eu des manquements, nous les sanctionnerons", a promis le locataire de la place Beauvau. 

"Aucun élément" de "radicalisation"

Néanmoins, le ministre de l'Intérieur assure "qu'aucun élément sur la radicalisation" n'est apparu dans le dossier de celui qui a commis "l'irréparable":

"Dans son dossier administratif, aucun élément sur la radicalisation de Mickaël Harpon n'apparaît. Sa notation s'améliorait d'ailleurs", indique-t-il, avant d'ajouter: "Il ne s'est pas caché d'être musulman. Mais ce n'est pas parce que l'on est musulman que l'on est terroriste."

Déjà mis sous pression à plusieurs reprises depuis son arrivée à Beauvau à l'automne 2018 pour sa gestion de la crise des gilets jaunes et après la mort de Steve Maia Caniço à Nantes, le ministre est la cible d'une partie des Républicains et du Rassemblement national qui réclament sa démission.

"La question se pose-t-elle? Non", leur a répondu Christophe Castaner ce dimanche midi.
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