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Politique

Cette affaire tombe au pire moment pour Hollande

François Hollande et Valérie Trierweiler en 2012.

François Hollande et Valérie Trierweiler en 2012. - -

Une liaison avec Julie Gayet, la Première dame hospitalisée, et un appartement lié au grand banditisme corse...la conférence de presse de François Hollande va être parasitée par une suite de scandales.

La parution du magazine people Closer, prêtant à François Hollande une liaison avec la comédienne Julie Gayet, n'en finit pas de faire des vagues. Après l'hospitalisation de Valérie Trierweiler à Paris, sous le choc, le site internet du Point et Mediapart révèlent que l'appartement de la rue du Cirque, dans lequel François Hollande et Julie Gayet se retrouvaient, serait lié au grand banditisme corse : situé dans le 8ème arrondissement, tout proche de l'Elysée, il est prêté par l'actrice Emmanuelle Hauck, anciennne compagne de Michel Ferracci. Selon Edwy Plenel, directeur du site d'information Mediapart, "l'homme a été condamné par la justice dans l'affaire du cercle de jeux Wagram" et est soupçonné d'avoir des liens avec le gang corse de la Brise de mer, probablement lié au blanchiment d'argent. Après sa séparation avec Michel Ferracci, Emmanuelle Hauck était devenue la compagne d'un autre Corse, connu des services de police : "François Masini, assassiné en mai dernier, soupçonné de braquages et d'un lien avec le même gang."
Dimanche soir, Michel Ferracci a indiqué n'avoir jamais habité cet appartement. Ce dernier serait loué par sa femme et ses deux enfants.
Pour ces raisons, Edwy Plenel, juge le président de la République "imprudent" : "Imaginez que certaines personnes mal intentionnées, liées au grand banditisme, aient été au courant de ces rendez-vous, qu’elles aient essayé d’espionner. Les faits posent la question de la protection du président, y compris contre lui-même. Monsieur Hollande a le droit d’avoir la vie privée qu’il veut, mais pas d’exposer ainsi la fonction présidentielle."

Cette affaire "tombe au pire moment" pour Hollande"

Un rebondissement qui complique la conférence de presse du chef de l'Etat mardi devant 600 journalistes français et étrangers.
Pour Roland Cayrol, directeur de recherche au CEVIPOF (Centre de recherches politiques de Sciences Po), le scandale bouscule complètement la stratégie de communication du président : "Ça tombe au pire moment. Cette conférence devait être le moment où il explique la politique économique sociale libérale, ce qui devait être l’ossature du message", un message qui va être brouillé par la nécessité de répondre à des questions sur sa vie privée".

|||La vie privée du président est-elle une affaire publique ?

La rédaction