Castaner sur la Syrie: "si les conditions sont réunies, les frappes auront lieu"

Emmanuel Macron a affirmé jeudi que la France détenait "la preuve" que le régime syrien avait utilisé des armes chimiques le 7 avril près de Damas et prendrait ses décisions "en temps voulu" sur d'éventuelles frappes de représailles, en coordination avec les Etats-Unis. Ce vendredi, alors qu'il était invité d'Apolline de Malherbe, Christophe Castaner, le délégué général de La République en marche, a déclaré que de telles frappes auraient lieu si les conditions étaient réunies.
"Il y a des discussions internationales, il a eu hier encore le président des Etats-Unis (au téléphone), parce qu'il faut des frappes coordonnées s'il doit y avoir des frappes", a-t-il expliqué.
Des frappes tenues secrètes dans un premier temps
Le secrétaire d'Etat a cependant ajouté que la décision elle-même et l'existence de ces frappes ne seraient rendues publiques qu'après coup.
"Si les frappes sont décidées je ne vous le dirai pas, le président de la République ne vous le dira pas. Cela n’a pas vocation à être public, car ce serait mettre en risque la qualité de l’opération et les femmes et les hommes qui doivent intervenir.
On informera l’Assemblée et le Sénat le moment venu, mais il est important que cela relève du secret car c’est aussi la protection des intérêts de la France qui est en jeu", a conclu Christophe Castaner.