CAFE POLITIQUE - Sarkozy a déjà son directeur de campagne

Nicolas Sarkozy à Nice en avril 2014. - AFP
Nicolas Sarkozy a choisi un directeur de campagne
L'ancien Président peaufine les derniers détails avant son retour. A commencer par son équipe de campagne: selon le JDD, c'est Frédéric Péchenard qui sera son directeur de campagne. Ancien patron de la police, Frédéric Péchenard, 57 ans, a été élu conseiller de Paris en mars sur les listes de Nathalie Kosciusko-Morizet. Et selon l'hebdomadaire, il aurait déjà fait une demande de disponibilité au ministère de l'Intérieur, auquel il est rattaché. Mais "ce n'est pas encore fait", assure-t-on au bureau de Nicolas Sarkozy. Le suspense devrait donc durer jusqu'au dimanche 21 septembre, jour où l'ancien président devrait annoncer officiellement son retour.
- Mais pour Bernard Cazeneuve, il s'agit d'un "non-évènement". "Depuis deux ans, le retour de Sarkozy, on l'annonce chaque semaine", raille le ministre de l'Intérieur sur France Info.
Les frondeurs agacent Le Guen
Les députés frondeurs du PS profitent des derniers jours avant le vote de confiance pour multiplier les gestes symboliques, et faire monter la pression sur Manuel Valls. Dernier geste en date, samedi: Christian Paul, Jean-Marc Germain mais aussi la sénatrice PS Marie-Noëlle Lienemann se sont affichés à la fête de l'humanité, organisée par le Parti communiste. De quoi faire bondir de rage le secrétaire d'Etat aux relations avec le Parlement, Jean-Marie Le Guen. Dimanche sur Radio J, il a affirmé que ces élus étaient "instrumentalisés contre leur parti, contre leur gouvernement. La semaine dernière c'était par la droite, aujourd'hui c'est monsieur Laurent et monsieur Mélenchon". Et de taper encore sur les frondeurs, que "les gens applaudissent non pas pour ce qu'ils sont mais pour ce qu'ils font, c’est-à-dire qu'ils affaiblissent le Parti socialiste".
Thomas Thévenoud aurait-il mieux fait d'aller "voir ailleurs"?
L'affaire Thévenoud a fait son chemin dans les têtes socialistes… Notamment dans celle de l'ancienne ministre Michèle Delaunay, qui, sans jamais citer le député, en a fait le sujet d'un billet sur son blog. Pour elle, le problème viendrait de ces jeunes qui choisissent d'embrasser une carrière politique dès la fin de leurs études. Première étape, assistant parlementaire, deuxième étape candidat dans une élection locale. "Ils gagnent ou ils perdent, mais ils demeurent dans cet entre-soi réconfortant où l’on partage les mêmes idées avec pour conséquence de croire toujours avoir raison", écrit l'ancienne ministre, cancérologue de formation. Le danger, selon elle? "Perdre tout pied dans la réalité". Michèle Delaunay conclut par un conseil aux jeunes loups de la politique: "je conseille d'aller voir ailleurs, d'apprendre autre chose, ils n'en apporteront que davantage à la politique et aux causes qu'ils défendent". A bon entendeur.
Christian Estrosi, pas fan de Claude François?
A Nice le week-end dernier, le député-maire de Nice a été filmé par Le Supplément de Canal + en pleine fête post-campus. Tandis que Nadine Morano se déhanche comme à son habitude sur "Alexandrie, Alexandra", Christian Estrosi, lui, essaie de pousser la chansonnette au micro de Cyril Eldin. Sauf que le maire de Nice a eu un trou de mémoire… et a le plus grand mal à retrouver les paroles de la chanson. Un grand moment.