Agression d'une grand-mère et de sa petite-fille: le maire de Bordeaux "extrêmement choqué"

Le maire de Bordeaux s'exprime après l'agression. Pierre Hurmic a pris la parole ce mardi après les violences commises lundi à l'encontre d'une grand-mère de 73 ans et de sa petite-fille de sept ans. Un homme de 29 ans a été interpellé et placé en garde à vue dans le cadre de l'enquête.
"Je suis, comme tous les Bordelais, extrêmement choqué par cette agression", a confié Pierre Hurmic au cours d'une conférence presse en fin de matinée.
"Soutien aux victimes"
Sur une vidéo de l'agression, enregistrée en fin d'après-midi, on voit la septuagénaire et sa petite-fille debout sur le pas de la porte de leur immeuble, qui donne la rue. Alors qu'elles s'apprêtent à rentrer dans le bâtiment, un homme se précipite pour bloquer la porte avant de les extirper, de les jeter au sol, de les frapper et de s'emparer de plusieurs de leurs effets personnels. Il prend ensuite la fuite à pied.
Le maire de Bordeaux a dit "apporter aux victimes, à leur famille, à leurs proches tout [son] soutien, tout le soutien de la ville de Bordeaux et bien sûr toute [leur] empathie par rapport au drame qu'elles ont vécu".
Après l'agression, la septuagénaire a été hospitalisée, mais "son pronostic vital n'est pas engagé", a précisé la préfecture de Bordeaux.
Le suspect défavorablement connu de la police
Pierre Hurmic a par ailleurs "remercié tous ceux qui ont permis l'interpellation rapide de l'agresseur", en l'occurrence les policiers, qui ont pu exploiter la vidéosurveillance pour interpeller le suspect, et les témoins. "La police et la justice sont à l'heure actuelle pleinement mobilisées pour apporter à cette agression la réponse pénale qu'elle mérite", a -t-il assuré.
L'homme placé garde à vue, âgé de 29 ans, nie les faits. Placé sous tutelle, il affirme qu'il est suivi sur le plan psychiatrique et en rupture de traitement. Il présente quinze mentions au traitement d'antécédents judiciaires pour des affaires diverses: conduite sans permis, vols, violences, usage de stupéfiants ou encore menaces de mort.
"Je ne chercherai pas des boucs émissaires ce matin", a souligné le maire de Bordeaux, expliquant qu'il condamnait toute "récupération politique locale et nationale, idéologique".