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Police-Justice

Violences au meeting de Zemmour: 11 plaintes déposées par des militants de SOS Racisme

Capture d'écran de l'AFPTV montrant des militants de SOS Racisme frappés par des sympathisants d'Éric Zemmour, le 5 décembre 2021 à Villepinte

Capture d'écran de l'AFPTV montrant des militants de SOS Racisme frappés par des sympathisants d'Éric Zemmour, le 5 décembre 2021 à Villepinte - Colin BERTIER, Aurelia MOUSSLY, Laura DIAB © 2019 AFP

INFO BFMTV - Onze plaintes ont été déposées par des militants de SOS Racisme qui ont été violemment pris à partie et frappés dimanche dernier, alors qu'ils étaient venus mener une action "non-violente" lors d'un meeting de campagne d'Éric Zemmour.

Onze plaintes ont été déposées par des militants de l'association SOS Racisme, a-t-on appris ce jeudi de sources concordantes, après les violences qui ont eu lieu dimanche dernier à l'intérieur du meeting d'Éric Zemmour au Parc des expositions de Villepinte (Seine-Saint-Denis).

Selon nos informations, une autre plainte du site d'investigation Mediapart devrait être déposée pour des faits subis lors de ce meeting par un de leur journaliste. Deux enquêtes ont été ouvertes après ces violences: l'une porte sur des violences contre des militants de SOS Racisme, l'autre sur celles visant le candidat par un individu qui l'a empoigné avant son entrée en scène, selon le parquet.

Les militants pris à partis et frappés

Des violences ont éclaté au début du discours du candidat d'extrême-droite lorsqu'une dizaine de militants de SOS Racisme présents dans le public ont mené "une action non-violente", dévoilant des T-shirts formant le slogan "non au racisme". Ils ont reçu des coups et ont été visés par des jets de chaises, selon la vidéo diffusée par l'association antiraciste. Plusieurs courses-poursuites ont eu lieu à l'arrière de la salle pour les exfiltrer, dans une grande confusion.

62 personnes ont été placées en garde à vue dimanche dont 58 pour "participation à un attroupement armé en vue de commettre des violences ou dégradations", "outrages" et "rebellions", avait fait savoir le parquet de Bobigny. 5 gardes à vue, prises suite à la mise à disposition par le service de sécurité du meeting aux services de police, de 5 militants de SOS-Racisme, ont été levées.

L'homme suspecté d'avoir légèrement blessé le candidat d'extrême droite à la présidentielle Eric Zemmour en l'empoignant lors de son meeting dimanche en Seine-Saint-Denis a été mis examen pour violences volontaires

Maxime Brandstaetter et Jeanne Bulant