Val-de-Marne: un étudiant dans un état grave après avoir été poignardé par un homme déséquilibré

L'auteur des faits, âgé de 42 ans et déjà connu de la police pour tentative de meurtre, a été interpellé. Évacuée dans un état critique à l'hôpital, la victime doit subir une intervention chirurgicale.

Un homme psychologiquement fragile a poignardé à 8 reprises un étudiant de 18 ans mercredi matin à Ivry (Val-de-Marne) devant l'École d’ingénieurs aéronautique et spatiale Paris (IPSA), autour de 8h30. La victime a été prise en charge par les secours dans un état critique.

L'individu interpellé déjà connu pour meurtre

Peu après les faits, l’auteur de 42 ans, né à Fort-de-France, a été interpellé. L’agresseur aurait reproché à sa victime de lui avoir "implanté des nano particules", ont expliqué des sources concordantes à BFM Paris.

L'agresseur est connu des services de la justice pour port d'arme de catégorie D et une tentative de meurtre commise en 2017 à Paris. Selon nos informations, l'individu avait été laissé libre sous contrôle judiciaire dans cette affaire, le parquet ayant requis la saisine de la chambre d'instruction pour faire constater son irresponsabilité pénale.

L'établissement a confirmé l'agression dans un communiqué publié le jour-même sur Facebook: "Nos étudiants et personnels ont immédiatement été mis en sécurité pendant que les forces de l’ordre maîtrisaient ce qui semble être un déséquilibré et que l’étudiant était transporté en urgence à l’hôpital de la Pitié Salpêtrière où il est actuellement pris en charge."

"Aucune zone vitale" de la victime touchée

"Nous avons demandé par mail à l’ensemble des élèves, soit près de 1 000 étudiants, de rester chez eux, a complété l'IPSA auprès du Parisien. Une psychologue de l’école a été déployée et le Samu devrait dépêcher une équipe de six personnes. L’accompagnement durera le temps qu’il faut".

Dans l'après-midi, l'école a publié des nouvelles de l'étudiant blessé: "Aucune zone vitale n'a été atteinte et une courte intervention chirurgicale devrait permettre de stabiliser son état cet après-midi."

Raphaël Maillochon avec Louis Chahuneau