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Police-Justice

Vacances: protégez-vous des arnaques à la carte bancaire

Cacher son cryptogramme permet de protéger sa carte bancaire.

Cacher son cryptogramme permet de protéger sa carte bancaire. - -

La période des vacances est particulièrement propice aux escroqueries à la carte bancaire. Avec deux ou trois précautions, on peut éviter des mauvaises surprises.

Alors que l'heure des vacances approche, prenez garde aux arnaques à la carte bancaire. Les lieux touristiques sont souvent choisis par les escrocs. Ils profitent d'une baisse de vigilance des usagers qui multiplient les paiements avec leur carte.

Les techniques des fraudeurs sont très sophistiquées et souvent invisibles. Les distributeurs sont une cible privilégiée pour les escrocs. Ils les équipent de boîtiers quasi-invisibles, les skimmers.

"Vous demandez de l'argent. Vous tapez votre code. Vous obtenez ensuite l'argent que vous avez demandé. Entre temps, malheureusement, la piste magnétique de la carte bancaire aura été recopiée", explique Patrick Yvars, chef de la brigade des fraudes aux moyens de paiements.

Des caméras très discrètes

Les distributeurs piégés sont également équipés de caméras très discrètes qui permettent aux escrocs de récupérer le code bancaire. Ils peuvent alors se fabriquer une carte utilisable en toute impunité à l’étranger.

Mais pour se protéger, il existe une parade. "Pendant que vous composez votre code, cachez avec votre main libre les chiffres", conseille Patrick Yvars en décrivant les mouvements.

Des commerçants peu scrupuleux

Il existe une autre arnaque très répandue. Lors de paiements, des commerçants peu scrupuleux peuvent récupérer les numéros sur la carte, pour effectuer ensuite des achats sur Internet. Là-aussi, il existe un moyen simple de se protéger

"Ce qui est dangereux, ce sont les trois chiffres du cryptogramme", met en garde Patrick Yvars. Vous pouvez apposer une gommette par-dessus pour empêche sa lecture.

En France, la fraude à la carte bancaire s’élève à plus de 400 millions d’euros par an.

E.M. avec T. de Rochechouart et R. Parquet