Une femme retrouvée morte dans une déchetterie, son conjoint mis en examen

Le samedi 4 octobre, le corps d'une femme, dont le conjoint avait signalé la disparition deux jours plus tôt, a été découvert découpé dans une déchetterie du Loir-et-Cher. Il a été mis en examen et placé en détention provisoire.

Un homme a été mis en examen pour "meurtre par conjoint" après la découverte du corps de sa femme retrouvé dans une déchetterie à Lamotte-Beuvron (Loire-et-Cher), a appris BFMTV auprès du parquet de Blois, confirmation une information de La Nouvelle République.

Le samedi 4 octobre, le corps d'une femme, dont le conjoint avait signalé la disparition deux jours plus tôt, a été découvert découpé dans une déchetterie de Lamotte-Beuvron.

Des vêtements ensanglantés découverts au domicile

"Les premiers éléments de l'enquête et le positionnement du conjoint amenaient les enquêteurs de la brigade de recherches de Romorantin à opérer des vérifications dans la maison du couple", rapporte Stéphane Javet, procureur de la République de Blois.

Sur place, les enquêteurs ont découvert "des vêtements ensanglantés". Ces éléments ont conduit le parquet de Blois a placé le conjoint de la victime en garde à vue du chef de "meurtre par conjoint".

L'homme a reconnu "assez rapidement" les faits, ajoute le magistrat. Selon nos confrères de La Nouvelle République, les soupçons se sont rapidement concentrés sur ce septuagénaire grâce à l'exploitation de caméras de vidéosurveillance. Selon le quotidien, les images montrent le suspect effectuer des allers-retours avec une brouette. L'homme a été mis en examen et placé en détention provisoire.

3919: le numéro de téléphone pour les femmes victimes de violences
Le "3919", "Violence Femmes Info", est le numéro national de référence pour les femmes victimes de violences (conjugales, sexuelles, psychologiques, mariages forcés, mutilations sexuelles, harcèlement...). C'est gratuit et anonyme. Il propose une écoute, informe et oriente vers des dispositifs d'accompagnement et de prise en charge. Ce numéro est géré par la Fédération nationale solidarité femmes (FNSF).

Charlotte Lesage