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Police-Justice

Après le meurtre d'une femme près de Limoges, son compagnon présenté à un juge d'instruction

Une voiture de police sur l'autoroute A1. (photo d'illustration)

Une voiture de police sur l'autoroute A1. (photo d'illustration) - Philippe Huguen - AFP

Une enquête pour "meurtre par conjoint" est en cours au parquet de Limoges (Haute-Vienne) après la découverte du corps inanimé d'une femme à Panazol, mercredi 6 août au soir. Son compagnon de 32 ans a reconnu les faits, mais évoque un accident.

Une enquête pour "meurtre par conjoint" est en cours en Haute-Vienne après la découverte, mercredi 6 août au soir, du corps inanimé d'une femme âgée de 45 ans à son domicile de Panazol, commune limitrophe de Limoges, a appris BFMTV auprès du parquet, confirmant une information d'ici Limousin.

Son compagnon a depuis été placé en garde à vue, indique la procureure. Ce vendredi après-midi, l'homme a été présenté à un juge d'instruction en vue d'une probable mise en examen. Le parquet a requis son placement en détention provisoire.

D'après le parquet, c'est un voisin qui a donné l'alerte vers 20 heures. Après avoir entendu une détonation, ce dernier a en effet découvert le corps sans vie de la quadragénaire, a priori décédée des suites d'une blessure par balle à la tête.

Le compagnon reconnaît un tir, mais évoque un accident

Un peu plus tard dans la soirée, vers 22h50, un homme de 32 ans, vu en train de quitter le domicile de la victime après le coup de feu, s'est rendu de lui-même aux forces de l'ordre et a été placé en garde à vue.

"Deux des enfants de la victime, âgés de 13 et 16 ans, qui se trouvaient au sein de l’habitation au moment des faits, ont été conduits à l’hôpital afin de faire l’objet d’une prise en charge psychologique", précise le parquet dans un communiqué.

Placé en garde à vue, le suspect a reconnu être l'auteur du tir, mais en indiquant qu'il s'agissait d'un accident, précise ce vendredi le parquet. L'homme a déjà été condamné à plusieurs reprises pour des faits de violences, de vols et de détention de stupéfiants, principalement lorsqu'il était mineur.

"Si des violences au sein du couple ont pu être évoquées par des personnes de l'entourage entendues durant l'enquête, aucun fait de cette nature n'avait auparavant été porté à la connaissance de la justice ou des services de police ou de gendarmerie", détaille la procureure dans un communiqué.

Elisa Fernandez