Un policier a déposé plainte contre Éric Coquerel pour violence

INFO BFMTV - Le député LFI de Seine-Saint-Denis aurait porté un "coup avec le dos de son poing fermé" au niveau de la "pommette gauche" d'un policier ce lundi matin. Éric Coquerel dément "formellement cette accusation".

Un policier a déposé plainte contre le député LFI Éric Coquerel pour violence sur une personne dépositaire de l'autorité publique, a appris BFMTV ce lundi. D'après ce policier, le député de Seine-Saint-Denis lui aurait donné un coup de poing au visage.

Les faits se sont passés ce lundi matin sur le site Véolia d'Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), alors que les policiers étaient présents sur place pour débloquer un dépôt de camion poubelle. Éric Coquerel était donc aussi présent.

Un coup de poing sur la pommette gauche

Dans sa plainte, que BFMTV a pu consulter, le policier, qui est brigadier, explique: "Monsieur Cocquerel avait ses poings fermés à hauteur de mon visage, il m'a porté un coup avec le dos de son poing fermé plus précisément à l'aide de ses phalanges. J'ai reçu le coup au niveau de ma pommette gauche." 

Il a ajouté: "Je l'ai alors avisé qu'il m'avait frappé. Il disait: 'Non j'allais tomber.'"

Le policier a donc déposé plainte. Une enquête, ouverte par le parquet de Bobigny du chef de violences volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique, est confiée à la sûreté territoriale.

L'incapacité totale de travail (ITT) n'est pas encore connue selon le parquet. Le policier, affecté au commissariat de Saint-Denis doit voir l'unité médico-judiciaire ce lundi.

Un démenti formel du député

Le député a rapidement réagi à la plainte, via un communiqué. "J’apprends avec stupeur qu’un policier aurait porté plainte contre moi (...) Je démens formellement cette accusation", a-t-il déclaré.

Selon Éric Coquerel, les policiers ont repoussé "vivement les manifestants" jusqu'à générer "une forte bousculade", durant laquelle l'élu a "failli tomber à plusieurs reprises".

Il a publiquement été soutenu par Jean-Luc Mélenchon, ancien candidat LFI à la présidentielle. "Un policier provocateur accuse Éric Coquerel de l'avoir frappé. Juste après, il s'est transformé en dragon bleu. À force de fumer des lacrymos ce policier s'est abîmé", a-t-il tweeté.

Mélanie Bertrand et Anthony Lebbos avec T.P.