Tuerie de Chevaline: enquête au domicile de l'homme et dans un jardin

Des gendarmes sur les lieux de la tuerie, le 6 septembre 2012, deux jours après le drame. - -
L'enquête sur la tuerie de Chevaline serait-elle en train de se débloquer, 18 mois après les faits? Des gendarmes de l'identification criminelle ont sondé mardi après-midi le jardin d'une maison de Talloires, en Haute-Savoie, à l'aide d'un détecteur de métaux. Pour la première fois dans cette affaire, un homme, décrit comme un montagnard "taiseux", a été placé en garde à vue en France. Il s'agit d'un ancien policier municipal.
Mardi après-midi, dans un hameau de Talloires à l'écart du lac d'Annecy, deux gendarmes équipés de pelles creusaient la terre autour d'un bosquet d'arbres dans le jardin d'une maison mitoyenne, bien entretenue, située dans un petit lotissement. A d'autres endroits, ils avaient planté des numéros pour baliser le terrain.
Selon une voisine, les nouveaux locataires de cette maison sont arrivés l'été dernier. Plusieurs gendarmes bouclaient le quartier mardi après-midi, interdisant l'accès aux nombreux journalistes.
Une perquisition chez l'homme placé en garde à vue
Selon une source proche du dossier, une première perquisition avait eu lieu plus tôt au domicile de l'homme arrêté, en présence de sa concubine, dans le village de Lathuile, non loin du lieu du drame.
Ces perquisitions interviennent quelques heures après le placement en garde à vue d'un homme de 48 ans, ressemblant au portrait-robot d'un motard vu à proximité de la scène de crime, diffusé en novembre dernier.
Décrit comme un "montagnard taiseux", vivant comme un marginal, amateur d'armes, cet ancien policier municipal est la première personne arrêtée en France dans cette retentissante affaire, un an et demi après les faits.