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Police-Justice

Tricastin: 21 des militants Greenpeace interpellés dans la centrale

L'une des banderoles déployées cette nuit au Tricastin.

L'une des banderoles déployées cette nuit au Tricastin. - -

Tôt lundi matin, des militants de Greenpeace ont pénétré dans cette centrale nucléaire de la Drôme pour y déployer des banderoles.

Tôt lundi matin, plusieurs dizaines de militants de l'association Greenpeace ont pénétré dans la centrale du Tricastin, dans la Drôme. Ils sont montés sur les infrastructures entourant les réacteurs pour y déployer deux banderoles. Trois heures après, une vingtaine avaient été interpellés. Les ministères de l'Intérieur et de l'Ecologie ont demandé un "rapport d'inspection" sur les conditions de cette intrusion.

Les militants sont entrés dans la centrale vers 5 heures lundi. Ils ont déployé une banderole au niveau des réacteurs 1 et 3 sur laquelle était inscrit: "Tricastin: accident nucléaire", et "François Hollande: président de la catastrophe?", selon les précisions de Greenpeace.

"Hollande: président de la catastrophe?"

"Président de la catastrophe?"
"Président de la catastrophe?" © -

Vers 7 heures, les militants déployaient une nouvelle banderole autour du réacteur 1. Toutefois, ils "n'ont pas pu accéder aux zones sensibles de la centrale", a assuré le ministère de l'Intérieur. EDF a confirmé qu'il n'y avait "pas eu de pénétration dans les enceintes de sécurité" de la centrale.

Il s'agissait d'un "action médiatique qui ne représente pas de danger pour la sécurité, tant pour les militants que pour les gendarmes", a-t-on précisé à Beauvau. Les militants protestent contre le danger que représente selon eux la centrale, jugée vétuste, dont ils réclament la fermeture.

Vingt-et-un militants avaient été interpellés dans la matinée, cinq d'entre eux dès 7h30. Les autres ont été "localisés" et "sous contrôle" des cinquante gendarmes sur place, a assuré un porte-parole du ministère.

M. T. avec AFP