Toulouse : récit d’une folie meurtrière

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C’est ici, dans ce quartier résidentiel de Toulouse, que tout a commencé Nous sommes le 11 mars, il est 16h10. Mohammed Merah a donné rendez-vous à sa première victime, Imad Ibn Ziaten, un parachutiste de 30 ans qui a mis sa moto en vente sur Internet. Le tueur arrive en scooter. Sous les yeux des promeneurs, Il dégaine un pistolet et abat le militaire, en pleine tempe.
A bout touchant
Il ne lui faut que quatre jours à pour passer de nouveau à l’acte. A Montauban, Mohammed Merah s’attaque cette fois à un groupe de parachutistes venus retirer de l’argent à ce distributeur près de leur caserne. Toujours en scooter et toujours armé d’un 11-43, il tire, encore une fois à bout touchant : deux soldats sont tués, un autre grièvement blessé. Plus rien désormais ne semble arrêter le meurtrier, déterminé à aller toujours plus loin dans l’horreur. Il est 7h50 ce lundi, le début d’une journée comme les autres pour les 200 élèves du Collège Ozar Hatorah de Toulouse C’est alors que Mohammed Merah surgit. Il descend de son scooter, un revolver à la main. Il tire sur un enseignant, pénètre dans l’école, où il abat deux enfants de 4 et 6 ans. Puis ressort, sans en avoir pour autant fini avec sa sinistre expédition : il achève l’enseignant qui se traînait au sol, et tue deux autres enfants. La folie meurtrière du tueur au scooter s’est achevée ce matin avec de l’intervention du Raid.