La ville de Lyon touchée par quatre attentats... simulés

Mercredi et jeudi, le chef-lieu du Rhône est le théâtre de quatre simulations d'attentats. But de l'exercice: tester l'efficacité du dispositif de secours. 2.000 personnes de plusieurs pays européens sont mobilisées.

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Une bombe qui contenait des éléments radioactifs vient d'exploser sur un marché très fréquenté de Lyon. Certains paniquent, d'autres gisent sur le sol en attendant les secours. Que l'on se rassure, rien de réel: il s'agit d'un des quatre scénarios d'attentats terroristes simulés mercredi et jeudi dans la préfecture du Rhône.

En tout, 2.000 personnes sont mobilisées sur les deux journées d'exercice, notamment des secouristes de plusieurs pays européens. Le but? Tester l’efficacité du dispositif de réponse à un attentat terroriste sur le sol français.

Pour le commandant des opérations de secours, le colonel Vincent Gillot, l'accent est mis sur "la rapidité à se mettre en place". "Après, c'est un exercice de coordination classique, explique-t-il. Il y a différents groupes et chacun sait ce qu'il a à faire".

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Attentat au gaz sarin et prise d'otages

Bilan du faux attentat simulé mercredi: deux morts et une centaine de blessés. Les cas les plus graves ont été évacués vers les hôpitaux de l'agglomération. Les autres sont passés sous la douche pour être décontaminés.

Parmi les autres scénarios prévus pour ces deux jours d’exercice, un attentat au gaz sarin dans le métro et une prise d’otages. Car, note le préfet délégué à la sécurité pour la région Rhône-Alpes Stéphane Rouvé, les autorités doivent être capables "d'anticiper tout type d'événement: attentat bactériologique, radiologique ou chimique".

M. T. avec Nicolas de Labareyre