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Police-Justice

Soupçons de pédophilie dans une école de Gironde: les parents sous le choc

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Le directeur d'une école élémentaire de Cadaujac, près de Bordeaux, a été suspendu après la découverte de dizaines de milliers d'images pédopornographiques sur son ordinateur. BFMTV a rencontré des parents d'élèves inquiets.

"La question que tout le monde se pose, c'est: 'Est-ce qu'il a touché à nos enfants?'". Cette mère d'élève, rencontrée par BFMTV, résume la pensée générale qui règne depuis mardi à Cadaujac, après l'interpellation du directeur de l'école élémentaire Aliénor d'Aquitaine. "Comme tout le monde, je suis très perturbée, très inquiète aussi", poursuit la maman.

Le quadragénaire, dénoncé par un proche, possédait plusieurs dizaines de milliers de photos pédopornographiques sur son ordinateur personnel. Parmi ces fichiers, des vidéos qu'il avait tournées dans des vestiaires de piscine, filmant des petits garçons nus avec une caméra sophistiquée dissimulée dans une montre, selon une source policière.

"On pense que ça ne peut pas arriver proche de chez nous, mais quand ça tombe sur l'école de son enfant, c'est une grosse claque. Tout ce que je veux savoir, c'est si mon fils fait malheureusement partie de ces photos", confie une mère, choquée par ces révélations.

Un directeur estimé par sa hiérarchie

La surprise est tout aussi grande pour François Coux, le directeur académique de Gironde. "Ce directeur d'école a toujours très bien travaillé dans l'institution, il a mené un parcours on ne peut plus ordinaire. C'est quelqu'un de très investi, à l'écoute et bien noté par sa hiérarchie", confie-t-il.

Une cellule d'aide psychologique a été mise en place à l'école pour les élèves et leurs proches. Les parents doivent-ils évoquer cette nouvelle affaire de pédophilie avec leurs enfants? C'est ce qu'estime l'une des mères de famille, interrogée par BFMTV: "Je pense qu'il faut en parler un minimum aux enfants, en restant très évasif, parce qu'ils sont petits, et les protéger de tout ce qu'ils pourront entendre à l'extérieur."
Alexandra Gonzalez avec Eve Castaing