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Police-Justice

Seine-et-Marne: pour se venger, trois jeunes appellent 250 fois les gendarmes pour de fausses alertes

Les gendarmes de Seine-et-Marne ont reçu 250 appels pour des fausses alertes.

Les gendarmes de Seine-et-Marne ont reçu 250 appels pour des fausses alertes. - Loic Venance - AFP

Pour se "venger" d’une famille avec qui ils étaient en conflit, trois jeunes ont appelé 250 fois les gendarmes en mai dernier pour dénoncer de fausses infractions graves.

Trois jeunes ont appelé 250 fois les gendarmes pour de fausses alertes, inventant homicides et agressions pour se "venger" d'une famille, a rapporté jeudi la gendarmerie. L’un d’entre eux, majeur, a été condamné mercredi à huit mois de prison avec sursis et mise à l'épreuve, assorti d'obligations, ainsi qu'à une amende de 3550 euros.

Les deux autres, toujours mineurs, ont été présentés à un juge des enfants puis mis en examen. Interpellés lundi, ils avaient tous les trois reconnu les faits.

Meurtre, infanticide, rixe

Entre le 31 mars et le 20 mai 2017, les jeunes ont appelé 250 fois les gendarmes de Seine-et-Marne pour dénoncer de fausses "infractions graves". Evoquant tantôt un "meurtre", un "infanticide" ou une "rixe", les auteurs de ce mauvais canular "sollicitaient des interventions urgentes" au domicile d'"un même particulier", ont expliqué les gendarmes.

Les jeunes ont dit agir par "vengeance" envers une famille avec laquelle ils étaient en conflit.

En mars, ils avaient aussi appelé des gendarmes de Montpellier en "menaçant de commettre un attentat sur la place de la Comédie et dans un centre commercial", a ajouté la gendarmerie.

Ce type de canular téléphonique baptisé "swatting", tire son nom du service de police Swat (équivalent américain du GIGN). Il consiste à faire déplacer les unités d'intervention pour une fausse urgence.

H.M. avec AFP