Plus de 700.000 euros de préjudice: un réseau de vols de câbles télécoms démantelé dans l'ouest de la France

Un réseau de vols de câbles télécoms, auquel les autorités attribuent 21 vols, a été démantelé le 29 juillet avec l'interpellation de deux de ses membres. Le préjudice total est estimé à 700.000 euros.

Un réseau de vols de câbles télécoms, qui opérait en Loire-Atlantique et dans le Maine-et-Loire, a été récemment démantelé par la brigade de recherche de Nantes, a appris BFMTV auprès de la gendarmerie nationale.

La gendarmerie évoque une "équipe de malfaiteurs particulièrement organisés", de nationalité roumaine. Le démantèlement du réseau a eu lieu après l'interpellation en flagrant délit de trois personnes venues voler plus de deux kilomètres de câbles le mardi 29 juillet.

Après 21 vols recensés par les forces de l'ordre en plusieurs mois, le préjudice total est estimé à plus de 700.00 euros.

Un mode opératoire structuré

Après ces nombreux vols en série, le Groupe d'intervention sur les phénomènes sériels (GIPS) de la compagnie de Nantes en coordination avec la brigade de recherche ont ouvert une enquête.

Un mode opératoire très structuré a alors été mis en lumière: l'équipe de voleurs se sépare et se déplace avec au moins deux véhicules dans la nuit, avec un "ouvreur" qui fait office d'éclaireur et un "transporteur" qui achemine les câbles volés.

Le 29 juillet dernier, une opération de flagrance est alors planifiée. Plusieurs personnes faisant partie du réseau sont repérées en train de découper des câbles sur une commune de Loire-Atlantique.

Des militaires du GIGN et du peloton de surveillance et d'intervention interpellent deux personnes. Un troisième suspect a abandonné sa cargaison de près de deux tonnes de câbles volés afin de prendre la fuite mais est interpellé plus tard dans la matinée.

Les trois voleurs ont été placés en garde à vue puis déférés le 30 juillet devant le tribunal judiciaire de Nantes pour une ouverture d’information judiciaire des chefs de "vols aggravés, recel de vols aggravés et associations de malfaiteurs".

Juliette Moreau Alvarez