BFMTV
Police-Justice

Ossements retrouvés à Antibes: pas ceux du jeune Hirson disparu en 1994

BFMTV

enquête-disparition-homicide-enlèvement
Un des ossements retrouvé parmi ceux de quatre personnes repêchés en mer en février près d'Antibes (Alpes-Maritimes) n'est finalement pas celui de Stéphane Hirson, jeune homme disparu en 1994 en Seine-et-Marne, comme cela avait été annoncé début novembre, a indiqué lundi le parquet de Grasse, en charge de l'affaire.

Après de nouveaux tests ADN pratiqués sur cet ossement, l'expert a conclu "que finalement l'ADN de l'os retrouvé à Antibes ne correspond pas à celui du jeune Hirson", indique le procureur de la République de Grasse Georges Gutierrez dans un communiqué.

Plusieurs os, dont un crâne portant la mystérieuse inscription "mort aux pédophiles", avaient été retrouvés les 10 et 27 février par un plongeur puis des gendarmes à six mètres de fond près d'un chemin côtier.

De premiers tests ADN avaient révélé qu'ils appartenaient à deux hommes et deux femmes et qu'un humérus notamment était celui de Stéphane Hirson, un jeune homme de Lagny-sur-Marne (Seine-et-Marne) porté disparu début 1994, juste avant ses 18 ans.

L'ADN de cet ossement correspondait en effet à celui de la mère du disparu, selon l'expert qui avait précisé dans son rapport: "La probabilité de maternité est supérieure à 99,95%. Il est donc vraisemblable que l'os objet du scellé n°4 provient d'un fils biologique de Mme EM". L'expert ajoutait notamment "que ce rapprochement pouvait aussi être fortuit et qu'il convenait de procéder à des analyses ADN complémentaires", souligne le procureur.

Stéphane Hirson avait quitté le domicile parental le 11 février 1994 à 07H00 pour rejoindre un ami à la gare de Meaux et aller à l'ANPE. Il n'était jamais arrivé au rendez-vous.

Les premiers tests ADN effectués sur les autres ossements avaient révélé que les humérus et le fémur retrouvés à Antibes étaient ceux de personnes de moins de 30 ans et que le crâne, étrangement gravé à l'encre indélébile, appartenait à un homme de moins de 50 ans.

M. Gutierrez avait annoncé début novembre l'ouverture d'une information judiciaire pour "homicides volontaires, séquestrations, enlèvements et recel de cadavres".