"On ne peut pas être consentante": Anouk Grinberg réagit au renvoi de Gérard Depardieu en procès pour viols

"Devant tant de plaintes, il vaudrait mieux dire 'pardon mesdames'." Invitée sur BFMTV ce mardi 2 septembre, l'actrice Anouk Grinberg revient sur le renvoi de Gérard Depardieu devant la cour criminelle de Paris pour viols sur la comédienne Charlotte Arnould.
En mai dernier, alors que Gérard Depardieu était condamné à six-huit mois de prison pour agressions sexuelles sur deux femmes en 2021 - il a fait appel de cette décision -, la jeune comédienne assistait, silencieuse, au procès. Elle avait alors été qualifiée de "mythomane" par l'avocat de l'acteur, Jérémie Assous, la poussant à quitter la salle.
"Le procès était redoutable parce qu'on a affaire à un avocat qui ne recule devant aucune cruauté et aucun mensonge", commente sur BFMTV Anouk Grinberg, pour qui "il y a quand même des règles de déontologie, de morale, qui font qu'il y a des limites à ne pas franchir."
"Charlotte n'était pas consentante"
Le renvoi de Gérard Depardieu devant la justice est, pour Charlotte Arnould, un soulagement après "sept ans d'horreur et d'enfer", comme elle l'a écrit sur Instagram. La jeune femme a porté plainte contre le comédien en 2018, racontant avoir été violée par Gérard Depardieu, qu'elle connaît depuis son enfance, au début du mois d'août cette année-là.
L'acteur lui, a toujours nié les faits et assurait, en octobre 2023 dans les colonnes du Figaro, qu'il n'y avait eu "ni contrainte, ni violence, ni protestation". "Des protestations, quand une femme se fait violer, c'est rare qu'il y en ait", martèle Anouk Grinberg, qui ajoute: "qu'il dise qu'une femme paralysée est consentante, c'est ne rien comprendre aux femmes."
Et d'aller plus loin: "Il a agressé des centaines de femmes, je l'ai vu. J'en connais tant des femmes qui ont été agressées par lui, qui n'ont pas porté plainte parce qu'elles ont peur. Charlotte n'était pas consentante. On ne peut pas être consentante d'un rapport sexuel avec Gérard Depardieu."