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Police-Justice

Mont-Blanc: deux alpinistes meurent dans une avalanche

Hélicoptère de la sécurité civile intervenant sur les avalanches.

Hélicoptère de la sécurité civile intervenant sur les avalanches. - -

Six personnes ont été emportées dans la nuit de lundi à mardi, par une avalanche dans le massif du Mont-Blanc. Deux d'entre elles ont été tuées. Une est grièvement blessée. Il se pourrait qu'une quatrième personne soit portée disparue.

Mise à jour le 13 aoput à 12h50 - Mardi matin, deux autres alpinistes ont été retrouvés morts dans une crevasse, en Isère, sur le massif des Ecrins.

Deux alpinistes italiennes de 37 et 41 ans, originaires de la région du Piémont (nord de l'Italie), ont péri dans une avalanche. Celle-ci s'est déclenchée dans la nuit de lundi à mardi dans le massif du Mont-Blanc, à 4.200 mètres d'altitude, selon la gendarmerie.

La coulée, qui a été provoquée par une chute de blocs de glace, a emporté un groupe de six personnes qui évoluait dans la première partie de l'ascension du Mont-Blanc.

Quatrième victime

L'avalanche a également fait une troisième victime, un guide italien, grièvement blessé, retrouvé vivant par les secours, qui se trouvait toujours, mardi matin, en réanimation à l'hôpital d'Annecy.

"Il se pourrait qu'une quatrième victime soit à déplorer car une personne manque à l'appel", a souligné la gendarmerie, précisant que des recherches se poursuivaient sur les lieux du drame pour tenter de la retrouver.

Secteur très instable

"Les trois alpinistes ensevelis ont été engloutis dans une crevasse", a précisé la gendarmerie. "C'est un secteur très fréquenté à cette période de l'année. Il y avait peut-être jusqu'à quarante personnes dans l'ascension au moment de l'accident", a-t-elle ajouté.

Le groupe avait quitté vers deux heures du matin le refuge des Cosmiques, situé en contrebas à 3.600 mètres d'altitude, pour poursuivre l'ascension. "Le secteur est toujours très instable. Nous avons été contraints de limiter le nombre de secouristes envoyés sur place", a précisé la gendarmerie.

M.K. avec AFP