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Meurtre de Caroline Marcel: l'ADN du suspect retrouvé sur une clef appartenant à la victime

Caroline Marcel a été retrouvée morte en 2008 à Olivet, dans le Loiret, à l'âge de 45 ans

Caroline Marcel a été retrouvée morte en 2008 à Olivet, dans le Loiret, à l'âge de 45 ans - BFMTV

INFO BFMTV - Un homme de 34 ans a été interpellé et placé en garde à vue cette semaine, soupçonné du meurtre de Caroline Marcel en 2008. Son ADN a été retrouvé sur une clef appartenant à la victime.

L'ADN du suspect actuellement en garde à vue pour le meurtre de Caroline Marcel, joggeuse retrouvée morte en 2008 dans le Loiret, a été retrouvé sur une clef appartenant à la victime, a appris BFMTV ce vendredi 19 janvier.

La clef en question avait été retrouvée à l'époque immergée pendant plusieurs heures avec le corps de Caroline Marcel dans le fleuve du Loiret. Cette dernière avait l’habitude de prendre sa voiture pour aller se garer près du parcours qu’elle empruntait lors de ses footings.

C'est l'analyse de cet élément par le service national de police scientifique (SNPS) d’Ecully (Rhône) qui a permis de confondre le suspect 15 ans après les faits, lorsque la juge d'instruction Nathalie Turquey a demandé le réexamen des scellés.

Caroline Marcel a été retrouvée morte en 2008, à l'âge de 45 ans, alors qu'elle était partie faire un jogging la veille. Son corps a été découvert en partie immergé dans le Loiret par un promeneur à Olivet, au sud d'Orléans (Loiret). Faute d'éléments, l'affaire avait été évoquée dans l'émission Appel à témoins sur M6 en 2022.

Un suspect connu de la justice

Le suspect en garde à vue est un homme de 34 ans domicilié à Pamiers, dans l'Ariège. Placé en foyer à plusieurs reprises durant son enfance décrite comme compliquée, il est sans emploi, vit en concubinage et est père d’une petite fille de 2 ans. Au moment des faits, il était âgé de 18 ans et était employé comme paysagiste, du côté d’Orléans.

Il n'est pas inconnu des services de police et de justice puisqu'il avait été impliqué dans une affaire de viol, à l’âge de 15 ans, en 2005. Ces faits avaient été requalifiés en agression sexuelle après sa condamnation en appel, en 2009.

Il avait écopé d’une peine de 1 an de prison, dont 8 mois avec sursis. Cette condamnation avait été assortie d’une mise à l’épreuve pendant 3 ans. Sur cette peine, il a purgé quatre mois de prison, avant d’être remis en liberté.

Devant les enquêteurs, il a indiqué qu’il n’a pas de souvenir de ce qu’il faisait à l’époque des faits. Il doit être présenté à la juge Nathalie Turquey, ce samedi 20 janvier, dans l’après-midi.

Stéphane Sellami