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Police-Justice

Manifestations du 13 octobre: le renseignement territorial attend entre 125.000 et 150.000 participants

Un badge de la police nationale.

Un badge de la police nationale. - Geoffroy Van der Hasselt / AFP

Le renseignement territorial s'attend à une journée "moyennement fédératrice" vendredi, notamment en raison de la "résignation" qui touche la population depuis "l'échec de l'impact des mobilisations contre la réforme des retraites".

La journée de mobilisation sociale prévue ce vendredi 13 octobre pourrait s'avérer "moyennement fédératrice", selon les prévisions du renseignement territorial.

La CFDT, la CGT, FO, la CFTC, CFE-CGC, l'Unsa, Solidaires et FSU, avec plusieurs organisations de jeunesse, appellent à de nouvelles manifestations ce vendredi "contre l'austérité et pour l'augmentation des salaires, des pensions et l'égalité femme-homme". Cette journée constitue "une première mobilisation dans un cadre syndical européen", signale l'intersyndicale.

Entre 125.000 et 150.000 participants attendus

Dans une note de ce lundi que BFMTV a pu consulter, le renseignement territorial anticipe la participation de 125.000 à 150.000 personnes à quelque 200 manifestations à travers la France.

Cette faible participation s'explique en partie par "une certaine résignation perceptible chez les travailleurs et dans la population civile plus largement, après l'échec de l'impact des mobilisations contre la réforme des retraites", selon cette note.

La dernière manifestation contre la réforme des retraites, le 6 juin, avait mobilisé 281.000 personnes selon le ministère de l'Intérieur, 900.000 selon la CGT.

Un risque d'incidents "limité"

Le renseignement territorial juge que le risque d'incidents ce vendredi est "limité", hormis dans une vingtaine de villes "traditionnellement propices au débordement de la sphère radicale". À Paris par exemple, le renseignement territorial s'attend à la venue de 10.000 à 15.000 personnes, "dont 100 à 200 éléments à risque". Ailleurs, sont attendus environ 4.500 manifestants à Montpellier, 3.500 à Nantes, 3.000 à Marseille, 2.750 au Havre.

Une partie des "mouvances radicales" - le renseignement territorial cite l'"ultra-gauche" et les "gilets jaunes radicalisés" - devrait s'abstenir de participer à la manifestation de vendredi, au profit de celle de samedi, la "flambée des colères".

Cette mobilisation "face au mépris de la démocratie" et "contre la flambée des prix" notamment doit donner lieu à des rassemblements à travers la France.

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