Maltraitance de chevaux: peine de prison réduite pour un éleveur

Le responsable d'un haras en Creuse, condamné en première instance à deux ans de prison ferme pour maltraitance et abandon d'animaux, a vu sa peine réduite à un an de prison ferme en appel ce vendredi à Limoges.

Une dizaine de chevaux ont perdu la vie

Une dizaine des quelque 130 chevaux dont il avait la garde, et qui n'étaient plus nourris ni abreuvés, étaient décédés faute de soins. L'homme, qui ne s'était pas présenté lors du premier procès en mai à Guéret, avait été arrêté un mois après alors qu'il avait ouvert un nouveau haras de poneys dans l'Indre.

La Cour d'appel de Limoges a réduit à deux ans de prison dont un ferme la condamnation de première instance et a confirmé l'interdiction définitive de posséder des animaux ainsi que les quelque 55.000 euros accordés aux parties civiles, dont la mairie de Dun-le-Palstel (Creuse), des salariés qui n'avaient pas été payés ainsi que des associations de défense des animaux.

"C'est une sanction prévue par les dispositions pénales qui n'est pas habituelle mais que nous avons déjà connue. Vu l'ampleur du dossier et les actes commis, elle est logique", a estimé l'avocat de la Fondation 30 millions d'amis, Me Xavier Bacquet.

A l'issue de l'audience, l'homme de 44 ans, a été maintenu en détention.

la rédaction avec AFP