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Police-Justice

Les fêtes de Pampelune s'achèvent, 35 blessés dont huit encornés

Un encierro à Pampelune. (Photo d'illustration)

Un encierro à Pampelune. (Photo d'illustration) - ANDER GILLENEA / AFP

Chaque année, des centaines de milliers de touristes du monde entier viennent assister à ces courses qui durent une semaine.

Les fêtes de la San Fermin à Pampelune, dans le nord de l'Espagne, se sont achevées dimanche avec trois personnes encornées lors du huitième et dernier lâcher de taureaux. Au total, huit personnes ont été encornées sur les 35 blessés hospitalisés durant les festivités.

Des centaines d'autres personnes ont été plus légèrement blessées. La Croix-Rouge a annoncé avoir secouru 655 personnes durant la semaine, dont 504 participants aux courses.

Dimanche, le plus gros des six taureaux lâchés dans la foule s'est retrouvé isolé et a commencé à charger les coureurs sur son passage. Deux Australiens âgés de 27 et 30 ans, ainsi qu'un Espagnol de 25 ans, ont été encornés par l'animal pesant une demi-tonne, ont indiqué les autorités régionales.

Des blessés chaque année

Parmi les huit coureurs encornés, deux Américains ont également été touchés dont l'un au cou alors qu'il était en train de prendre un selfie.

Les fêtes de la San Fermin, du 6 au 14 juillet, attirent chaque année des centaines de milliers de touristes du monde entier.

Durant une semaine, chaque matin à 8h, des centaines de "mozos" (jeunes) en chemise et pantalon blancs avec foulard et ceinture rouges tentent de s'approcher le plus possible des six taureaux de combat - encadrés de six bœufs accompagnateurs - qui dévalent les ruelles pavées de la ville vers les arènes de Pampelune, où ils sont mis à mort l'après-midi par les grands noms de la tauromachie.

La course, ou "encierro", fait chaque année de nombreux blessés. L'an dernier, deux personnes avaient été encornées. Depuis le début de la compilation de ces données en 1911, au moins 16 coureurs y sont morts dont le dernier en 2009. En 2018, 42 coureurs avaient été blessés dont deux encornés.

B.R. avec AFP