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Police-Justice

"Le plus bas enregistré depuis 2016": le nombre de victimes d'infractions dans les transports en commun en baisse

Plus de 80% des victimes dénonçant ces infractions sont localisées dans "les 22 métropoles les plus peuplées" du territoire. (photo d'illustration)

Plus de 80% des victimes dénonçant ces infractions sont localisées dans "les 22 métropoles les plus peuplées" du territoire. (photo d'illustration) - JOEL SAGET / AFP

Les services de police et de gendarmerie ont enregistré 107.080 victimes de vols ou de violences dans les transports en commun en France en 2024, soit une baisse de 8% sur un an.

Quelque 107.000 personnes se sont déclarées victimes de vols ou de violences dans les transports en commun en 2024, en baisse de 8% sur un an et un nombre au plus bas niveau depuis 2016, a annoncé vendredi le Services statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI).

"En 2024, les services de police et de gendarmerie ont enregistré 107.080 victimes de vols, violences ou escroqueries et fraudes aux moyens de paiement dans les transports en commun, en baisse de 8% sur un an", indique le SSMSI dans un communiqué.

"Ce nombre de victimes est le plus bas enregistré depuis 2016, y compris pendant la pandémie de Covid-19", précise-t-il.

Plus de 80% des victimes dénonçant ces infractions sont localisées dans "les 22 métropoles les plus peuplées" du territoire.

77 % des infractions sont des vols sans violences

"En Ile-de-France, sous l'effet conjugué de la hausse de la fréquentation des transports en commun (+6%) et de la baisse du nombre de victimes enregistrées, on dénombre 14 victimes de vols, violences ou escroqueries et fraudes aux moyens de paiement enregistrées par million de voyages en 2024, contre 17 en 2023", détaille le service statistique.

Les vols sans violences représentent 77% des infractions constatées par les services de police et de gendarmerie dans les transports en commun.

Les faits de vols, avec ou sans violence, et d'escroqueries et de fraudes aux moyens de paiement sont en baisse de 9% en 2023 et de 7% en 2024, selon l'étude.

Une hausse de l'usage et du trafic de stupéfiants

"À l'inverse, le nombre de victimes de violences (physiques ou sexuelles) enregistrées a légèrement augmenté", de 2%, constate le service de statistique.

Par ailleurs, "les mis en cause pour usage ou trafic de stupéfiants sont en forte hausse dans les transports en commun en 2024", ajoute-t-il.

Ce bond de 53%, explique le SSMSI, est "en lien avec la présence accrue des forces de sécurité lors des Jeux olympiques et paralympiques (JOP)", qui ont multiplié les contrôles dans les bus, trams et métros.

A.B avec AFP