Le blogueur Aqababe, agressé chez lui, porte plainte contre X et l'influenceuse Poupette Kenza

Le blogueur a déposé deux plaintes contre X et contre l'influenceuse Poupette Kenza après une agression à son domicile par trois hommes.

Mardi matin, vers 10h45, le blogueur, spécialiste de la téléréalité, Aqababe s'est retrouvé face à trois hommes, avec le canon d'une arme pointé en sa direction. Le jeune homme, agressé à son domicile des Hauts-de-Seine selon son récit, a reçu plusieurs coups de crosse sur le crâne, avant que les individus ne prennent la fuite.

Aniss Zitouni, de son vrai nom, a déposé deux plaintes, l'une contre X pour "violences aggravées" et l'autre contre l'influenceuse Poupette Kenza pour "menaces de mort", a fait savoir son avocat à BFMTV.com, Me Tom Michel, confirmant une information du Parisien.

À leur arrivée, les agresseurs présumés sonnent à la porte. Aqababe ouvre et se retrouve face à trois individus âgés "d'une vingtaine à une trentaine d'années", selon son avocat. Ils sont habillés en noir, portent des caches cous et des gants.

Les pratiques de Poupette Kenza dénoncées par Aqababe

L'un d'eux sort d'abord un cutter et lui lance: "Aqababe c’est comment de parler de Poupette Kenza?", selon le récit du blogueur. Les trois individus pénètrent dans la maison. Un des trois hommes assène au jeune homme un coup avec la crosse d'une arme de poing.

"Ferme ta gueule, ferme ta gueule, ferme ta gueule", lui lance-t-il, avant de pointer le revolver en sa direction. Aqababe perd connaissance quelques instants, selon son récit.

Ses agresseurs présumés s'emparent alors de son téléphone. Mais sans faire exprès, ils appuient sur le bouton d'appel d'urgence. "Quelqu'un a répondu, alors ils ont paniqué et ils ont raccroché", détaille son avocat. Le blogueur se met à hurler, alertant des amis présents à son domicile. Il réussit alors à faire fuir les trois individus qui pensaient qu'il était seul.

Ces derniers jours, Aqababe avait pointé du doigt les pratiques de l'influenceuse Poupette Kenza - Kenza Benchrif de son vrai nom -, multipliant les appels aux signalements sur les placements de produits de la jeune femme. Selon l'avocat d'Aqababe, le blogueur s'était indigné du comportement de l'influenceuse, qui "continuait à faire des placements de produits depuis l'hôpital" où elle se trouvait pour son fils, blessé. Le jeune homme aurait contacté l'une des marques, qui aurait "rompu son partenariat avec Poupette Kenza", explique Me Tom Michel.

Une plaie à la tête

Par la suite, la jeune femme aurait posté plusieurs messages "d'insultes et de menaces de mort", affirme l'avocat. Mais surtout, Poupette Kenza aurait "diffusé une vidéo avec l'adresse d'Aqababe", ajoute Me Tom Michel.

L'agression dénoncée par le blogueur Aqababe a-t-elle un lien avec les messages postés par Poupette Kenza? Les trois agresseurs présumés ont-ils été envoyés par la jeune femme ou sont-ils venus d'eux-mêmes après avoir vu son adresse dans la vidéo publiée par l'influenceuse? Ce sont les enquêteurs qui devront le déterminer. Sur ses réseaux sociaux, Poupette Kenza a nié toute implication.

Le blogueur, lui, doit être examiné par une unité médico judiciaire, ce mercredi, a fait savoir son avocat. "Il a une grosse plaie à la tête et des contusions au visage. Mais surtout, il est très choqué", explique-t-il. Me Tom Michel n'exclut pas d'élargir la plainte contre X pour "tentative de meurtre" et celle contre Poupette Kenza pour "incitation à la violence" et "mise en danger d'autrui". Selon l'avocat, les trois agresseurs présumés sont toujours en fuite.

Manon Aublanc