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"La pédagogie ne suffit plus": Valérie Pécresse veut des "sanctions immédiates" après le meurtre d'une enseignante à Nogent

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Au lendemain de la mort d'une surveillante, mortellement poignardée par un élève dans un collège de Haute-Marne, la présidente de la région Île-de-France plaide pour des sanctions "immédiates" à l'école.

"Aujourd'hui, la pédagogie de la non-violence ne suffit plus (...) Le sujet, c'est la sanction." Au lendemain du meurtre d'une surveillante, poignardé par un élève en Haute-Marne, la présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse plaide pour des "sanctions immédiates" à l'école.

Pour les élèves violents, la "sanction éducative" doit être "réelle" et "responsabiliser les familles". "Une bonne sanction, c'est une sanction efficace, immédiate et qui est appliquée", a assuré l'ancienne candidate à la présidentielle sur BFMTV/RMC.

"Une amende pénale automatique"

Quant à l'application, Valérie Pécresse propose "une amende pénale automatique", qui doit être réglée immédiatement ou "prélevée automatiquement sur les allocations familiales.

La présidente de région LR propose également que "les conseils de discipline aient lieu en mairie avec le chef d'établissement et le maire", pour qu'"on prenne la famille dans sa globalité pour voir pourquoi il y a cette dérive du jeune".

Quant aux élèves violents et exclus, "il faut arrêter de les réinscrire" dans d'autres établissements. "Ces enfants extrêmement violents n'ont pas leur place dans des classes normales", martèle Valérie Pécresse, qui plaide pour "des classes de réinsertion scolaire".

Une minute de silence jeudi

La ministre de l'Éducation nationale Élisabeth Borne a annoncé avoir demandé une minute de silence dans tous les établissements scolaires jeudi midi en hommage à la surveillante.

Emmanuel Macron a évoqué "un déferlement de violence insensé" et le Premier ministre François Bayrou a souhaité que le gouvernement travaille à "l'expérimentation" de portiques de sécurité à l'entrée des établissements scolaires.

Il a également assuré que le gouvernement allait interdire "tout de suite" la vente aux mineurs de "tout couteau qui peut constituer une arme".

Fanny Rocher