INFO BFMTV. Une perquisition a eu lieu mardi matin au domicile de Gérard Miller, soupçonné de viols et agressions sexuelles

Le psychanalyste Gérard Miller a été placé en garde à vue ce mardi 30 septembre dans l'enquête ouverte, en février 2024 à Paris, après des plaintes de femmes l'accusant de viols et d'agressions sexuelles. Une perquisition a eu lieu en sa présence le même jour chez lui.

Une perquisition s'est déroulée ce mardi 30 septembre dans la matinée au domicile de Gérard Miller et en sa présence, selon les informations de BFMTV. Cette dernière a eu lieu dans un hôtel particulier du 11e arrondissement au sein duquel des femmes disent avoir subi des viols ou des agressions sexuelles.

Par ailleurs, selon les informations de BFMTV, les enquêteurs de la Brigade de protection des mineurs ont récemment demandé aux plaignantes de leur fournir des photos d'elles au moment des faits dénoncés et des photos actuelles.

L'objectif est de pouvoir interroger Gérard Miller sur les différentes femmes qui l'accusent et de savoir s'il a gardé des souvenirs de leurs rencontres, a appris BFMTV d'une source proche de l'enquête.

"Je me suis retrouvée déshabillée sur un lit"

Le psychanalyste Gérard Miller a été placé en garde à vue mardi dans l'enquête ouverte en février 2024 à Paris après des plaintes de femmes l'accusant de viols et agressions sexuelles, a indiqué une source proche du dossier à nos confrères de l'AFP, confirmant une information du Parisien et Mediapart.

Âgé de 77 ans, le psychanalyste médiatique, qui conteste les accusations, est entendu à la Brigade de protection des mineurs.

"Certain de n'avoir commis aucune infraction et prêt à répondre sur chacun des faits reprochés, je souhaite désormais réserver ma parole à l'institution judiciaire", avait-il réagi à l'annonce de l'ouverture de l'enquête préliminaire.

Les faits dénoncés remontent à des séances d’hypnose au cabinet ou au domicile de Gérard Miller, et plusieurs plaignantes ont attendu des années avant de porter plainte. L'une d'entre elles, Charlotte, alors âgée de 15 ans au moment des faits, a témoigné mardi au micro de RMC.

"Il m’a servi à boire et rapidement, je ne me suis pas sentie bien. Ensuite, je me suis retrouvée déshabillée sur un lit, dans une chambre avec un éclairage rouge", a-t-elle confié.

Alexandra Gonzalez et Vincent Vantighem