"Il fallait se taire, c'est ce qu'elle disait aux enfants": une Atsem accusée de "viols", la mère d'une fillette témoigne

L'école maternelle Les Aresquiers de Vic-La-Gardiole (Hérault) le 31 juillet 2025. - BFMTV
"Elle a détruit des vies de famille entières et elle a détruit une vie de village". Près de deux semaines après les accusations visant une Atsem, âgée de 59 ans, et mise en examen pour "viols" et "agressions sexuelles" sur neuf enfants âgés de 3 à 4 ans dans l'Hérault, la mère de l'une des victimes présumées prend la parole ce mardi 12 août sur RTL.
Cette dernière, qui assure qu'elle "ne réalise toujours pas" les faits rapportés par sa fille, qui auraient été commis à l'école maternelle Les Aresquiers de Vic-La-Gardiole, évoque également "la haine" qu'elle porte en elle.
"Je ne m'y attendais pas (...) À trois ans, on ne sort pas des mots aussi précis, des gestes et des mots qu'elle a eus", explique la mère de famille.
L'Atsem demande sa remise en liberté
Toujours selon son témoignage recueilli par nos confrères, la mère de la jeune victime présumée âgée de trois ans, raconte l'omerta installée par la suspecte aujourd'hui placée en détention provisoire.
"C'était l'adulte et il fallait se taire, c'est ce qu'elle disait aux enfants (...) Quand elle est venue m'en parler, je lui ai dit que ce n'était pas bien"
Cette dernière espère désormais que "la justice fera quelque chose de correct". Ce lundi, l'Atsem a justement fait appel de la décision de justice l'ayant placé derrière les barreaux en détention provisoire, comme le révélait BFMTV.
L'affaire est examinée ce mardi matin devant la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Montpellier.