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Haute-Savoie: les corps de deux bébés retrouvés dans un appartement

(photo d'illustration)

(photo d'illustration) - Denis Charlet

Les corps ont été retrouvés dans un état de squelette pour l'un et momifié pour l'autre, selon les informations du Dauphiné Libéré.

Les corps de deux bébés ont été retrouvés dans un appartement de Rumilly (Haute-Savoie) lors d'une intervention de la gendarmerie, a indiqué ce vendredi à l'AFP la procureure d'Annecy.

Selon Le Dauphine Libéré, qui a révélé l'information, la découverte a eu lieu le jour de l'An, ce dimanche, dans le logement d'une famille après un appel alarmant aux secours de la mère. Les corps ont été retrouvés dans un état de squelette pour l'un et momifié pour l'autre, selon les informations du quotidien, qui évoque une femme en détresse psychologique profonde.

Un scellé posé sur la porte faisait état d'une intervention le 1er janvier pour "homicide volontaire aggravé", ont constaté des journalistes de l'AFP.

Néanmoins, à ce stade, aucune information judiciaire n'a été ouverte, a précisé la procureure Line Bonnet-Mathis, qui n'a pas souhaité donner plus de détails, dans l'attente d'un communiqué plus tard dans la journée. Selon plusieurs médias, la mère de famille a été hospitalisée.

"Horreur" et "stupéfaction" dans le voisinage

Dans le quartier, les voisins interrogés par l'AFP oscillaient entre choc et incompréhension. La famille habitait au dernier étage d'une résidence bien entretenue qui en compte quatre, entourée d'arbres, et qui fait partie d'un ensemble au sein d'une cité résidentielle.

"On est malade, on est choqué", a confié une voisine de 56 ans. Selon elle, la famille concernée a deux enfants d'environ trois ans et un an, et était arrivée dans l'immeuble il y a environ trois ans.

"C'est un quartier très bien, du jour au lendemain on entend ça, on a été surpris", dit un autre voisin, Zine Hadjou, âgé de 75 ans, qui n'avait de son côté jamais croisé la famille.

Alexia Tisserant, qui se promène avec son nourrisson en poussette, a ressenti un sentiment d'"horreur" et de "stupéfaction": "de la peur, de l'incompréhension, un peu de la haine", dit la jeune mère de 27 ans. "Je ne comprends pas".

Les témoignages des voisins immédiats semblaient décrire une femme discrète. "Je lui disais bonjour, au revoir", raconte une voisine de 53 ans, qui décrit une femme "normale".

F.R. avec AFP